«De toutes beautés!» un parcours à retrouver dans les salles du musée du Louvre

À partir du 13 novembre 2024, tous les visiteurs du Louvre seront ainsi invités à parcourir plus de 10 000 ans d’art et d’histoire en découvrant les gestes, rituels, objets et pratiques de beauté. (Photo: site officiel de L'Oréal)
À partir du 13 novembre 2024, tous les visiteurs du Louvre seront ainsi invités à parcourir plus de 10 000 ans d’art et d’histoire en découvrant les gestes, rituels, objets et pratiques de beauté. (Photo: site officiel de L'Oréal)
Delphine Urbach, directrice de l'art, de la culture et du patrimoine chez L'Oréal. (Photo: fournie)
Delphine Urbach, directrice de l'art, de la culture et du patrimoine chez L'Oréal. (Photo: fournie)
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Publié le Jeudi 14 novembre 2024

«De toutes beautés!» un parcours à retrouver dans les salles du musée du Louvre

  • Un partenariat de médiation culturelle entre le Louvre et L’Oréal sur la beauté, ses pratiques, ses représentations et son rôle à travers les âges et les cultures
  • La stratégie de mécénat artistique et culturel de L'Oréal, en ligne avec son expertise, est de mettre en lumière, à travers l'art, la diversité des beautés, toutes les beautés humaines

DUBAÏ: Le musée du Louvre propose un programme de médiation inédit dans les salles du musée, grâce au soutien exceptionnel du groupe L’Oréal. Intitulé «De toutes beautés!», ce récit permet de parcourir plus de 10 000 ans d’art et d’histoire, à partir d’une sélection de 108 œuvres signalées par des cartels dédiés.

«La beauté, l'art et la culture sont réconciliés par un parcours historique commun, car l'art et la beauté ont toujours été liés, reflétant le désir humain d'expression esthétique et de compréhension des valeurs sociétales», explique Delphine Urbach, directrice de l'art, de la culture et du patrimoine chez L'Oréal, dans un entretien accordé à Arab News en français.

«L'art est le témoin des pratiques, des normes et des idéaux de beauté à travers les civilisations, et c'est un médium qui rend l'évolution de ces concepts visible et compréhensible. Le lien entre l'art et la beauté met l'accent sur la diversité, l'inclusion et la tolérance», ajoute-t-elle.

À partir du 13 novembre 2024, tous les visiteurs du Louvre seront ainsi invités à parcourir plus de 10 000 ans d’art et d’histoire en découvrant les gestes, rituels, objets et pratiques de beauté, mais aussi ce que les questions d’apparence et la beauté disent sur les sociétés et leurs transformations.

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Ces trois grands thèmes rythment une visite originale, imaginée par le Louvre avec le concours de la direction Art, Culture & Patrimoine du groupe L’Oréal dont l’objet est de partager avec le plus grand nombre le savoir sur la beauté à toutes les époques, de la préhistoire au futur.

Elle met en œuvre une médiation écrite et sonore, complémentaire aux cartels scientifiques du musée, à travers une web-application délivrant des contenus nouveaux, pour une expérience vivante et immersive: les œuvres et les objets prennent la parole et se racontent à la première personne.

L’application offre aussi aux visiteurs l’opportunité de prolonger cette exploration en restant accessible hors des salles du musée.

«Le Louvre est le lieu où on apprend la diversité de la beauté, de l’histoire du monde, une véritable école du regard. Le dialogue avec l’expertise des équipes de L’Oréal sur la beauté nous permet de tendre la main à nos visiteurs à travers un nouveau récit, avec un regard plus large sur les collections du musée pour aller sensibiliser de nouveaux publics», a déclaré Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre.

Ce partenariat entre L'Oréal et le Louvre contribue à favoriser la diversité de la beauté en invitant à l'inclusion et à la tolérance, en traversant les cultures, les civilisations et les époques.

«Il y a dans notre raison d’être, dans l’idée de créer la beauté qui fait avancer le monde, cette volonté de démocratiser et de raconter la beauté, sa pluralité, son rôle depuis que l’humanité existe. C’est une boussole qui guide notre mécénat et qui nous amène à chercher de nouveaux sentiers et de nouveaux angles d’approche: à ce titre, le Louvre s’impose naturellement, par la richesse et la diversité de ses collections mais aussi par sa capacité à éclairer les questionnements les plus contemporains», a déclaré Nicolas Hieronimus, directeur général du groupe L’Oréal.

Ce nouveau programme de médiation a été tout particulièrement pensé pour une nouvelle génération de publics. Au-delà de la visite proposée au sein du musée, une web-série co-produite par le Louvre et L’Oréal et diffusée en début d’année 2025, permettra de découvrir et de décrypter les œuvres emblématiques du parcours à travers le regard de ces jeunes visiteurs.

«La stratégie de mécénat artistique et culturel de L'Oréal, en ligne avec notre métier/expertise, est de mettre en lumière, à travers l'art, la diversité des beautés, toutes les beautés humaines, celles des femmes et des hommes dans une perspective passée/présente/future», explique Delphine Urbach.

Depuis sa création, il y a 115 ans, le groupe L’Oréal explore toutes les beautés et contribue à en démocratiser l’accès, de façon inclusive, personnelle et durable. Premier musée à ouvrir ses portes au public, en 1793, le Louvre est un lieu d’inspiration et de transmission qui invite artistes, historiens et scientifiques à partager leur savoir et leur expérience avec le plus grand nombre. L’exploration et la connaissance du passé y résonne avec les questionnements les plus contemporains.


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.