Des bijoux qui content l'Orient: Azza Fahmy s'installe à Riyad

Azza Fahmy (au centre) et ses filles Fatma (à gauche) et Amina Ghaly. (Photo fournie)
Azza Fahmy (au centre) et ses filles Fatma (à gauche) et Amina Ghaly. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 23 novembre 2024

Des bijoux qui content l'Orient: Azza Fahmy s'installe à Riyad

  • La PDG et la directrice artistique de la maison de joaillerie égyptienne fondée par leur mère s'expriment sur leur nouvelle boutique phare à Riyad
  • "Ma mère ressent une connexion profonde à chaque séjour en Arabie saoudite", révèle Amina Ghaly, directrice artistique de la maison de joaillerie Azza Fahmy

DUBAÏ: L'entrepreneuse et créatrice de bijoux égyptienne Azza Fahmy est reconnue pour ses créations qui transforment des récits culturels en œuvres d'art portables, touchant particulièrement ceux qui apprécient la profondeur et le sens dans chaque design.

Les pièces signature en or et argent de Fahmy ont longtemps séduit les grandes figures du divertissement égyptien, notamment la regrettée actrice et chanteuse Soad Hosny et la célèbre actrice Yousra.

Sa joaillerie s'est également forgé une impressionnante clientèle internationale, incluant des stars de premier plan comme les actrices Julia Roberts, Shailene Woodley, Naomi Watts et Vanessa Hudgens, ainsi que les chanteuses Joss Stone et Rihanna.

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L'intérieur de la boutique phare d'Azza Fahmy récemment inaugurée à Riyad. (Photo fournie)

La marque a également développé un lien particulièrement fort avec la clientèle saoudienne, qui apprécie son mélange de tradition et de modernité. Elle vient d'étendre sa présence avec l'ouverture d'une boutique phare à Riyad, répondant à une clientèle saoudienne croissante.

Les filles de Fahmy - Fatma Ghaly, PDG, et Amina Ghaly, directrice artistique - expliquent que cette nouvelle boutique est le fruit d'années de relations cultivées avec les clients saoudiens.

"L'ouverture de notre boutique phare à Riyad marque une étape importante pour Azza Fahmy", confie Fatma à Arab News. "Au fil des années, nous avons eu le privilège de développer des relations significatives avec notre clientèle saoudienne, via les plateformes en ligne, les expositions et les pop-ups, tout en constatant une demande croissante pour nos bijoux."

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Pour Amina, la boutique représente la continuation du lien privilégié que sa mère entretient depuis des décennies avec l'Arabie Saoudite, où elle puise souvent son inspiration dans la culture, l'architecture et les paysages.

"À chaque voyage, elle ressent une connexion profonde", explique Amina. "Il y a l'aspect architectural dont nous nous sommes inspirés, mais aussi la culture: pour notre collection 'Ahla Ma Ghanaho Al-Arab', nous nous sommes inspirés du chanteur et compositeur saoudien Abdul Majeed Abdullah. Notre inspiration a vraiment varié au fil des ans."

"Notre inspiration est multiple, tout dépend de ce qui sert le mieux la collection. Plus nous découvrons l'Arabie saoudite, plus elle nourrit notre créativité", précise la directrice artistique.

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Boucles d'oreilles Croissant Filigrane. (Photo fournie)

"L'ouverture d'une boutique à Riyad s'imposait naturellement", souligne Fatma Ghaly, alors que le marché du luxe saoudien privilégie de plus en plus les marques ancrées dans le patrimoine culturel.

"Notre boutique de Riyad est plus qu'un point de vente : c'est un écrin qui révèle notre savoir-faire et raconte l'histoire de chaque création", affirme la PDG.

Le luxe en Arabie saoudite a changé de visage. "Les clients privilégient désormais l'authenticité, l'histoire et le savoir-faire artisanal", observe Fatma Ghaly.

"Le client saoudien, déjà connaisseur et international, s'oriente davantage vers des marques comme la nôtre, porteuses d'héritage. Le luxe ici prend un nouveau sens, plus authentique, plus ancré dans la culture", note Fatma Ghaly.

La clientèle saoudienne plébiscite les bijoux porteurs de sens et d'identité, une quête qui fait écho aux créations narratives d'Azza Fahmy. 

Les deux sœurs se réjouissent particulièrement de séduire une nouvelle génération en quête d'alliance entre héritage et modernité.

"Notre style séduit cette clientèle dynamique car il marie modernité et tradition", explique Fatma Ghaly. "Nous innovons constamment, de la création à la fabrication, pour offrir des bijoux contemporains qui restent fidèles à nos racines."

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À l'intérieur de l'atelier d'Azza Fahmy. (Getty)

Amina souligne que le marché du luxe d'aujourd'hui est de plus en plus mondial, façonné davantage par des intérêts partagés que par des préférences régionales. "En tant que marques, nous ne devrions pas segmenter par région mais plutôt par caractère", affirme-t-elle. 

"Les goûts transcendent les frontières à l'ère numérique. Une cliente à Riyad peut partager les mêmes aspirations qu'une autre à Londres ou Tokyo. Ce qui compte aujourd'hui, c'est la sensibilité personnelle, pas la géographie", souligne la créatrice.

Cependant, Amina note qu'il existe une connexion régionale unique en ce qui concerne la calligraphie et la poésie arabes.

"Les femmes arabes ont une connexion immédiate avec nos pièces calligraphiées. Elles saisissent directement le sens, sans besoin de traduction", observe Amina Ghaly.

La calligraphie arabe d'Azza Fahmy séduit bien au-delà du monde arabe, notamment à Londres, où les clients sont captivés par sa beauté mystérieuse.

"Lorsque nous abordions le marché britannique, nous avions la fausse impression - basée sur les études de marché de l'époque - qu'ils ne comprendraient pas et ne pourraient donc pas établir de connexion. Nous avons été très agréablement surpris d'apprendre que notre collection la plus performante dans notre boutique de Burlington Arcade à Londres est la collection de calligraphie", raconte Amina. "C'est parce qu'ils la portent comme leur petit secret. La cliente vient choisir quelque chose comme, par exemple, la bague d'éternité inspirée d'Oum Kalthoum, et elle la prend en se disant 'Je suis la seule à comprendre ce que ça dit.'"

La nouvelle adresse de Riyad accueille les plus belles pièces de la maison. "Le bracelet 'Scripts of Love', mariage d'émeraudes et de calligraphie, incarne parfaitement notre style", confie Amina Ghaly.

"Pierres précieuses, poésie et calligraphie se mêlent harmonieusement, chaque élément sublimant l'autre", explique la directrice artistique.

Elle a également mis en avant les délicates boucles d'oreilles "Croissant Filigrane" avec tanzanite - un design qui met en valeur l'expertise de la marque dans l'artisanat du filigrane.

La démarche d'Azza Fahmy, qui promeut l'entrepreneuriat féminin, s'inscrit naturellement dans la Vision 2030 saoudienne et sa volonté d'émanciper les femmes.

"Nos créations célèbrent à la fois l'héritage et l'individualité, deux valeurs chères aux Saoudiennes d'aujourd'hui", souligne Fatma Ghaly.

"L'entrepreneuriat féminin n'est pas un objectif pour nous, c'est notre essence même. Des postes de direction aux ateliers, les femmes sont le cœur de notre maison", affirme Fatma Ghaly.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Un nouveau festival mêlant jazz et musiques orientales voit le jour à Paris

Photo d'illustration.  (AFP)
Photo d'illustration. (AFP)
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  • Pedram Niksirat tente l'aventure à Paris cette semaine avec la première édition du Saazbuzz Jazz Festival, un événement alliant jazz, musiques orientales et perses.
  • Ce festival permettra de découvrir la musique persane, interprétée par un groupe de musiciens venus d'Iran et de la diaspora iranienne à travers le monde

PARIS : Organisateur de festivals à Téhéran lors de la précédente décennie, Pedram Niksirat tente l'aventure à Paris cette semaine avec la première édition du Saazbuzz Jazz Festival, un événement alliant jazz, musiques orientales et perses.

Après les festivals Terhan Jazz Nights et Southern Nights Festival organisés dans la capitale iranienne entre 2015 et 2020, Pedram Niksirat s'est installé à Paris en 2023 et investira le New Morning et le Trianon avec ce nouvel événement, de mercredi à vendredi.

Le premier soir, il permettra de découvrir la musique persane, interprétée par un groupe de musiciens venus d'Iran et de la diaspora iranienne à travers le monde, avec à leur tête la chanteuse Delaram Kamareh et le joueur de tar Milad Derakshani.

La deuxième soirée plongera le public dans une ambiance moyen-orientale et méditerranéenne, tandis que la dernière sera plus axée sur le jazz, avec notamment la formation du pianiste palestinien Faraj Suleiman, qui réside en France. 

« J'ai toujours été passionné par les collaborations entre musiciens de différentes cultures », a-t-il confié à l'AFP.

Dans son pays, « il y a eu beaucoup de défis : obtenir les autorisations, effectuer les demandes de visas pour les musiciens étrangers, faire face à l'instabilité économique... Tout pouvait changer d'une année sur l'autre, mais cela a été une expérience incroyable », ajoute-t-il.

Il était notamment parvenu à attirer dans ses festivals des musiciens étrangers de jazz et de musiques du monde comme Nguyen Lê, Titi Robin et Jose Luis Monton, avant d'abandonner.

« Tout n'était qu'une question de survie à court terme. On passe des mois à préparer quelque chose et, soudain, c'est annulé à cause d'une nouvelle règle, d'un changement politique ou d'une barrière inattendue. Cette incertitude constante use », souligne Pedram Niksirat. 

En septembre 2023, Pedram Niksirat finit par quitter son pays pour s'installer à Paris.

« Bien sûr, j'ai aussi rencontré des difficultés financières pour monter cette première édition à Paris, reconnaît-il. Mais, à la différence de l'Iran, ici je peux planifier et construire quelque chose qui a un avenir. »

Le nom de son festival, Saazbuzz (qui signifie « passionné de musique » en farsi), est aussi celui du site internet qu'il avait lancé en 2013 et qui a joué un rôle décisif dans la suite de son parcours dans le monde de la musique grâce à son succès. Il l'a récemment désactivé en Iran.


À Grasse, la Centifolia, l'or rose des parfums de luxe

Un sac rempli de roses Centifolia est prêt à être transporté au laboratoire dans les jardins du Domaine de la Rose, propriété de Lancôme, une maison française de parfums et de produits de beauté de luxe, le 26 mai 2025. (Photo par Frédéric DIDES / AFP)
Un sac rempli de roses Centifolia est prêt à être transporté au laboratoire dans les jardins du Domaine de la Rose, propriété de Lancôme, une maison française de parfums et de produits de beauté de luxe, le 26 mai 2025. (Photo par Frédéric DIDES / AFP)
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  • Lancôme, marque de luxe du groupe L'Oréal, qui fête ses 90 ans et réalise plus de 4 milliards d'euros de ventes annuelles, n'est pas la seule à récolter ces fleurs à Grasse.
  • Dans cette propriété de 7 hectares, achetée par Lancôme en 2020, les « quelques tonnes » de roses Centifolia récoltées seront utilisées dans 14 parfums en édition limitée, vendus à plus de 200 euros le flacon. 

GRASSE, FRANCE : « La plante que nous produisons ici est une matière première haute couture » : à Grasse, au Domaine de la Rose de Lancôme, la récolte de la rose Centifolia, rose privilégiée des parfums de luxe, touche à sa fin.

Lancôme, marque de luxe du groupe L'Oréal, qui fête ses 90 ans et réalise plus de 4 milliards d'euros de ventes annuelles, n'est pas la seule à récolter ces fleurs à Grasse, dont le savoir-faire en matière de parfums a été classé au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. Dior, Chanel et Louis Vuitton sont aussi de la partie.

Avec sa bâtisse rose à la porte ronde et aux grandes baies vitrées, le Domaine de la Rose, ouvert au public une fois par mois, est bien plus qu'une belle vitrine pour Lancôme.

La marque y cultive également des fleurs telles que la rose Centifolia, le jasmin, la verveine ou encore l'iris qui serviront à ses parfums.

Dans cette propriété de 7 hectares, achetée par Lancôme en 2020, les « quelques tonnes » de roses Centifolia récoltées seront utilisées dans 14 parfums en édition limitée, vendus à plus de 200 euros le flacon. 

Ici, la rose Centifolia pousse entourée de murets en pierres sèches sur un terrain riche en calcaire et en argile, traversé par plusieurs sources d'eau.

La récolte, traditionnellement effectuée au mois de mai, n'a lieu qu'une fois que la rose a décidé de s'ouvrir. « Si vous ne cueillez pas le jour même... c'est perdu », souligne Antoine Leclef, responsable des cultures, qui surveille les 40 000 rosiers du domaine. Entre la récolte et la transformation en absolu (extrait servant à fabriquer les parfums), « il n'y a pas plus d'une heure et demie ».

Il faut 800 kilos de roses pour produire un kilo d'absolu. Un orage, le passage d'un sanglier... et la récolte peut s'effondrer. « C'est la règle du luxe : quand il n'y en a plus, il n'y en a plus », selon Lucie Careri, la directrice du domaine, et dans ce cas « il y aura moins de bouteilles de parfum ». 

« On ne peut pas rivaliser avec des pays comme la Bulgarie ou la Roumanie qui ont des centaines d'hectares de roses, mais la rose que nous avons ici est exceptionnelle. Les volumes étant ce qu'ils sont, seules les grandes maisons de luxe ont une chance de pouvoir se servir », explique à l'AFP Diane Saurat, experte en parfums du Domaine de la Rose.

Grasse attire depuis longtemps les parfums de luxe. Chanel y a un partenariat exclusif avec la famille Mul pour son parfum emblématique Chanel N°5 et est la seule à posséder, depuis 1987, une usine d'extraction en plein champ, ce qui lui permet d'éviter les intermédiaires.

Dior (LVMH) a également passé des accords d'exclusivité avec plusieurs producteurs de la région. La marque, à l'instar de Louis Vuitton et de Lancôme, est membre de l'association « Les fleurs d'exception du pays de Grasse », qui promeut l'agriculture biologique locale. 

« Historiquement, le rapport entre agriculteurs et industriels était plutôt dominant-dominé à Grasse », selon Laetitia Lycke, directrice de l'association.

Aujourd'hui, des contrats passés entre les grandes entreprises et de jeunes agriculteurs leur permettent de se lancer.

Elle reconnaît aussi d'autres avancées ces dernières années, comme celle « d'avoir mis autour de la table dix industriels qui, habituellement, sont dans la compétition, pour s'accorder sur un cahier des charges pour l'indication géographique absolue de Grasse ».

« Nous attendons aussi que ces grandes maisons nous permettent de réintroduire des plantes oubliées, ce qui offrirait de nouveaux débouchés à nos agriculteurs », ajoute Laetitia Lycke.

« On n'arrivera jamais aux 5 000 producteurs des années 1950, parce qu'il n'y a plus la même superficie de terres, même si 70 hectares ont été sanctuarisés par le maire », mais « on a encore une belle marge de progression », ajoute-t-elle. 


Les familles affluent vers les festivités de Baha pour échapper à la chaleur estivale pendant l'Aïd

La région de Baha est devenue une destination touristique très prisée, avec 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux ouverts au public pour attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais. (SPA)
La région de Baha est devenue une destination touristique très prisée, avec 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux ouverts au public pour attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais. (SPA)
La région de Baha est devenue une destination touristique très prisée, avec 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux ouverts au public pour attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais. (SPA)
La région de Baha est devenue une destination touristique très prisée, avec 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux ouverts au public pour attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais. (SPA)
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  • Le climat tempéré de cette région montagneuse la rend attrayante pour les familles et les jeunes voyageurs
  • Le programme des vacances comprend plus de 50 événements culturels, divertissements, événements communautaires et initiatives bénévoles.

RIYAD : Alors que les températures augmentent dans toute l'Arabie saoudite, la région de Baha est devenue une destination de vacances très prisée. Elle a ouvert 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux afin d'attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais pendant l'Aïd al-Adha.

Le climat tempéré de cette région montagneuse la rend attrayante pour les familles et les jeunes voyageurs qui cherchent à échapper à la chaleur qui affecte d'autres parties du royaume pendant les vacances, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Ali Al-Sawat, maire de Baha, a présenté les préparatifs en vue de l'augmentation prévue du nombre de visiteurs. Les équipes municipales ont procédé à l'entretien des équipements publics, modernisé l'éclairage, amélioré l'aménagement paysager, rénové les routes principales et les places publiques, installé des écrans interactifs et des sculptures, et soutenu les équipes de bénévoles.

Les autorités ont intensifié leurs efforts en matière de nettoyage et d'hygiène environnementale tout en renforçant la surveillance des établissements alimentaires, a déclaré M. Al-Sawat.

Le programme des vacances comprend plus de 50 événements culturels, divertissements, événements communautaires et initiatives bénévoles, tels que la distribution de cadeaux et de fleurs, des représentations théâtrales pour enfants dans les parcs Raghdan, Al-Hussam et Al-Hawiya, des écrans numériques, des visites caritatives aux personnes âgées et aux patients, des apparitions de personnages de dessins animés et le soutien de bénévoles pour l'organisation, le nettoyage et les pèlerins. 

En guise de geste envers les pèlerins du Hadj, les autorités distribueront 3 000 roses et parapluies à Baha, chacun muni d'un code QR renvoyant vers des conseils pour le pèlerinage élaborés en collaboration avec les bureaux régionaux de coordination du Hadj.

Les 20 fermes rurales de la région attirent les familles grâce à leurs installations de loisirs situées dans un environnement agricole, a rapporté la SPA.

Fahd Al-Zahrani, directeur régional du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, a déclaré que son bureau réglementait et soutenait ces fermes, délivrait des licences pour les gîtes ruraux conformément à la réglementation et aidait les exploitants à accéder aux programmes gouvernementaux, notamment l'initiative de développement rural agricole durable.

Les 25 sites du patrimoine architectural de Baha mettent en valeur l'identité nationale en présentant les civilisations anciennes et contribuent à l'économie locale. Ces sites continuent d'attirer des visiteurs nationaux et internationaux intéressés par le patrimoine culturel de l'Arabie saoudite, a ajouté la SPA. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com