Les 30 ans de la PlayStation, console qui a fait basculer le jeu vidéo dans l'âge adulte

Une PlayStation originale est exposée dans le hall d'entrée du siège de Sony, au centre de Tokyo, le 27 novembre 2024. Le 3 décembre 2024 marquera le 30e anniversaire de la première sortie de la PlayStation de Sony au Japon, qui a transformé le monde des jeux vidéo. (AFP)
Une PlayStation originale est exposée dans le hall d'entrée du siège de Sony, au centre de Tokyo, le 27 novembre 2024. Le 3 décembre 2024 marquera le 30e anniversaire de la première sortie de la PlayStation de Sony au Japon, qui a transformé le monde des jeux vidéo. (AFP)
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Publié le Vendredi 29 novembre 2024

Les 30 ans de la PlayStation, console qui a fait basculer le jeu vidéo dans l'âge adulte

  •  Le 3 décembre 1994 sort au Japon la PlayStation, première incursion de Sony dans le jeu vidéo
  • Cette machine, lancée par des séries devenues cultes comme "Tekken", est le fruit d'une brouille entre l'inventeur du Walkman et le leader du marché au début des années 1990, Nintendo

PARIS: Le 3 décembre 1994 sort au Japon la PlayStation, première incursion de Sony dans le jeu vidéo. Un succès mondial, notamment auprès d'un public plus adulte, qui a propulsé le constructeur japonais au rang d'acteur majeur du secteur.

Cette machine, lancée par des séries devenues cultes comme "Tekken", est le fruit d'une brouille entre l'inventeur du Walkman et le leader du marché au début des années 1990, Nintendo.

Le partenariat qu'ont noué les deux entreprises, visant à sortir un lecteur de CD compatible avec la console Super Nintendo, tombe à l'eau lorsque le créateur de Mario fait volte-face pour s'allier avec Philips.

"Sony s'est retrouvé dans une position humiliante et décide de lancer la +Play Station+ (le nom du prototype développé pour Nintendo, NDLR) en tant que console indépendante", raconte Hiroyuki Maeda, spécialiste japonais de l'histoire des jeux vidéo.

Conscient de sa position de novice, le fabricant d'équipements électroniques vise alors les jeunes adultes, notamment via des campagnes de publicité au ton décalé.

"C'est un public qui a un meilleur pouvoir d'achat que les enfants, qui étaient souvent la cible des consoles Nintendo", explique Philippe Dubois, président de l'association française pour la préservation du patrimoine numérique M05.

Capable de lire les CD audio, la machine séduit au-delà du jeu vidéo. Un élément marketing que reprendront la Playstation 2 et son lecteur DVD (160 millions d'exemplaires écoulés dans le monde, plus gros succès de la gamme PlayStation), puis la PS3 et son lecteur Blu-Ray.

- Ruée vers la 3D -

Pour Hiroyuki Maeda, "la PlayStation a changé l'histoire des jeux vidéo. Elle a vraiment tout transformé: le matériel, les logiciels, la distribution et le marketing."

Car ce changement de cible s'accompagne aussi d'une révolution technologique.

"Pour beaucoup de joueurs, elle a été une porte d'entrée vers l'évolution majeure du milieu des années 90: le passage à la 3D", assure Philippe Dubois.

Jeux de sports, de combats, de course... De nombreux studios se tournent vers cette console pour expérimenter autour de cette nouvelle technologie, attirés par des kits de développement moins chers que ceux de la concurrence et le format CD, encore peu répandu et aux capacités de stockage bien plus élevées qu'une cartouche de jeu.

Cette ruée vers la 3D accouche de classiques comme "Tomb Raider" (1996), "Resident Evil" (1996) et "Final Fantasy VII" (1997).

Avec ces jeux, "on a découvert des sensations, des émotions qu'on n'avait pas connues avec les consoles d'avant", se souvient Cyril 2.0, 46 ans, qui fait découvrir la ludothèque de la machine sur sa chaine YouTube.

Ce Français de 46 ans possède près de 1.400 titres de la première PlayStation.

"Les jeux, c'est le plus important sur une console", souligne-t-il, devant sa collection répartie sur plusieurs bibliothèques. Mais il ajoute qu'à la différence de Nintendo, "on est plus attaché à la marque PlayStation qu'à des personnages en particulier".

- Héritage -

Le pari est largement gagné pour Sony: le constructeur, qui visait au minimum un million de ventes pour amortir le coût de développement, en écoulera plus de 102 millions.

Son souvenir est toujours vif dans l'esprit des créateurs d'aujourd'hui.

"C'est la première console où j'ai des souvenirs de jeux qui m'ont marqué et qui maintenant m'inspirent", témoigne Bastien Giafferi, développeur français derrière "The Operator", succès de la scène indépendante en 2024.

Cet héritage transparaît également dans les différentes générations de la console, qui en est à sa cinquième et a connu des versions portables au succès bien moins important.

Début novembre, Sony a aussi lancé une version Pro — plus puissante — de sa PlayStation 5, ainsi qu'une gamme de produits en édition limitée reprenant la teinte grise de la console originale.

"Les habitudes, les jeux, les marques, les icônes, tout ce qu'elle a lancé au niveau de la culture du jeu vidéo... Je pense qu'il n'y aura plus d'équivalent", regrette toutefois Philippe Dubois, qui prédit une disparition prochaine des consoles au profit du jeu en streaming sur internet.


Voyage artistique au cœur de Riyad : entre récit, image et mélodies de Zeina Abi Rached

Zeina Abi Rached, Artiste franco libanaise (Photo Fournie)
Zeina Abi Rached, Artiste franco libanaise (Photo Fournie)
Stéphane Tsapis, compositeur et pianiste (Photo Fournie)
Stéphane Tsapis, compositeur et pianiste (Photo Fournie)
Centre Fanaa Al Awwal, Riyad 2024 (Photo Fournie)
Centre Fanaa Al Awwal, Riyad 2024 (Photo Fournie)
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  • Le centre Fanaa Al Awwal a organisé, en collaboration avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française de Riyad, une soirée culturelle
  • L'artiste franco-libanaise Zeina Abi Rached, autrice, dessinatrice, illustratrice et romancière, y a présenté son célèbre roman « Le piano oriental », inspiré de l'histoire de son arrière-grand-père,

RIYAD : Dans le cadre des événements de la Semaine musicale de Riyad et pour célébrer son deuxième anniversaire, le centre Fanaa Al Awwal a organisé, en collaboration avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française de Riyad, une soirée culturelle le 9 décembre.  

L'artiste franco-libanaise Zeina Abi Rached, autrice, dessinatrice, illustratrice et romancière, y a présenté son célèbre roman « Le piano oriental », inspiré de l'histoire de son arrière-grand-père, l'inventeur de cet instrument de musique dans les années 1950 qui pouvait jouer des airs venus d'Orient.

Avec passion et subtilité, elle a mêlé narration, illustration et mélodies orientales et occidentales, exécutées par Stéphane Tsapis, compositeur et pianiste, pour raconter la vie de son grand-père qu'elle n'a d'ailleurs jamais connu, mais dont elle a su faire connaître le talent.

Stéphane Tsapis a réalisé l'album « Mataroa » comme une vitrine de la parole, notamment la voix de son propre père racontant l'exil forcé des Grecs dû à la guerre civile.

Avec son album « Le Tsapis Volant », l'objectif était de mélanger la voix particulière du piano oriental, un instrument de musique singulier produisant un son unique, avec des voix féminines d'origines diverses.

Zeina a déclaré à Arab News : « j'ai toujours lu des bandes dessinées quand j'étais enfant. Je me souviens que dans la bibliothèque familiale, il y avait des bandes dessinées, c'était quelque chose de très courant.

J’ai ressenti une urgence très forte d'écrire et de dessiner au début des années 2000, alors que j'avais 19 ou 20 ans, au moment de la reconstruction de Beyrouth, la ville telle que je la connaissais jusque-là, c'est-à-dire une ville en guerre, qui était en train de se modifier et de changer. J'ai ressenti le besoin de garder une trace de ce changement. C'est ainsi que l'écriture et le dessin sont arrivés dans ma vie. » 

Au cœur de cette soirée culturelle du 9 décembre, le centre Fanna Al Awwal a vibré au rythme des notes et des mots, célébrant le talent exceptionnel de Zina Abi Rached. Cette artiste franco-libanaise a su captiver le public en tissant un lien entre le passé et le présent à travers son œuvre, « Le piano oriental ». Inspirée par l'héritage de son arrière-grand-père, l'inventeur du piano oriental, Zeina a partagé une histoire riche en émotions, où chaque note jouée par Stephan Tsapis au piano résonnait comme un écho de souvenirs lointains.

Zeina a confié à Arab News : « Pour le Piano Oriental », le personnage principal est mon arrière-grand-père Abdallah, qui devient Abdallah Camandja, mais qui s'appelait Abdallah Chahine. Je ne l'ai pas connu mais on m'en a beaucoup. Tout au long de mon enfance, on m'a dit : « C'est le piano de Camandja », mon arrière-grand-père.  Il y avait donc comme un mythe autour de ce piano. L’évocation de son nom et de son piano était entourée d'un halo de mystère. »  

En général, les personnages de mes bandes dessinées sont des membres de ma famille ou des amis. J'ai récolté des histoires auprès des uns et des autres, des voisins, de la famille.de toutes les personnes qui m'entouraient à l'époque. »

Zeina, véritable alchimiste des arts, a mêlé narration, illustration et musique de manière habile, créant une atmosphère envoûtante. Ses mots, empreints de passion, ont donné vie à un personnage qu'elle n'a jamais connu, mais dont l'héritage continue de l'inspirer. La fusion des mélodies orientales et occidentales, orchestrée avec brio, a permis au public de ressentir l'âme de son grand-père et d'apprécier la beauté de ses créations.

En général, les personnages de mes bandes dessinées sont des membres de ma famille ou des amis (Photo Fournie)
En général, les personnages de mes bandes dessinées sont des membres de ma famille ou des amis. (Photo Fournie) 

Son talent ne se limite pas à sa capacité à raconter une histoire, mais réside également dans sa capacité à transcender les époques et à toucher les cœurs. Au cours de cette soirée, Zeina Abi Rached a non seulement honoré la mémoire de son grand-père, mais elle a également rappelé à tous l'importance de l'art comme moyen d'expression et de connexion, unissant les générations à travers la magie des récits et des mélodies.

Zeina a affirmé : « L'art et surtout la bande dessinée, m'a beaucoup servie, par exemple pour parler de choses difficiles, comme le souvenir de la guerre par exemple. C'est une manière de synthétiser le tout. Le message peut être très puissant et peut se passer de mots, une image peut parfois l'exprimer beaucoup mieux qu'un long discours. C'est ainsi que l'on provoque une sensation, une émotion. Et c'est probablement grâce à cela que l'on comprend mieux et que l'on parvient à s'approprier certaines notions qui ne sont pas évidentes. »

Au cours de cette soirée mémorable, Zina Abi Rached a su plonger le public dans une atmosphère féerique, où le noir et blanc des images évoquait la nostalgie de son enfance au Liban. Chaque mot prononcé, chaque illustration présentée, ouvrait une fenêtre sur un passé vibrant, où les souvenirs se mêlaient aux rêves d’un pays en quête de renaissance.

La dualité entre le noir et blanc, couleurs de son enfance au Liban, et les couleurs éclatantes du pays était palpable, illustrant un contraste poignant entre la beauté des souvenirs et la réalité d’un pays en reconstruction.
La dualité entre le noir et blanc, couleurs de son enfance au Liban, et les couleurs éclatantes du pays était palpable, illustrant un contraste poignant entre la beauté des souvenirs et la réalité d’un pays en reconstruction.

La dualité entre le noir et blanc, couleurs de son enfance au Liban, et les couleurs éclatantes du pays était palpable, illustrant un contraste poignant entre la beauté des souvenirs et la réalité d’un pays en reconstruction. En quittant le Liban, Zina n’a pas seulement laissé derrière elle un lieu, mais aussi une partie de son identité, un héritage culturel qu’elle s’efforce de préserver et de partager à travers son art.

Son récit résonnait avec la mélancolie de ceux qui ont dû s’éloigner de leur terre natale, mais aussi avec l’espoir d’un avenir meilleur. À travers son talent, elle a su faire briller la lumière sur des histoires oubliées, rendant hommage à un Liban qui, malgré les épreuves, continue de vivre dans le cœur de ses originaires.

Zeina Abi Rached n’a pas seulement raconté son histoire, mais elle a également créé un pont entre les générations et les cultures, unissant le passé et le présent dans une danse harmonieuse de souvenirs et de musique.

 

 


Andrew Garfield et Benedict Cumberbatch foulent le tapis rouge du RSIFF avant la projection émouvante de «We Live in Time»

Adam Ackland, directeur général du RSIFF, Shivani Pandya Malhotra, Mohammed Al Turki, Andrew Garfield, Jomana R. Alrashid et Benedict Cumberbatch assistent à la projection de gala "We Live in Time" lors du Festival international du film de la mer Rouge 2024, le 9 décembre 2024 à Djeddah, en Arabie saoudite.
Adam Ackland, directeur général du RSIFF, Shivani Pandya Malhotra, Mohammed Al Turki, Andrew Garfield, Jomana R. Alrashid et Benedict Cumberbatch assistent à la projection de gala "We Live in Time" lors du Festival international du film de la mer Rouge 2024, le 9 décembre 2024 à Djeddah, en Arabie saoudite.
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  • L'acteur anglo-américain Andrew Garfield a foulé le tapis rouge du Festival international du film de la mer Rouge à Djeddah lundi soir
  • Bien qu'il n'ait pas été rejoint par sa co-star Pugh, Garfield a assisté à la projection aux côtés des producteurs du film, Adam Ackland et Benedict Cumberbatch

DJEDDAH: L'acteur anglo-américain Andrew Garfield a foulé le tapis rouge du Festival international du film de la mer Rouge à Djeddah lundi soir, alors que son dernier film, "We Live in Time", était projeté en avant-première dans la région MENA dans le cadre d'une projection de gala.

Bien qu'il n'ait pas été rejoint par sa co-star Pugh, Garfield a assisté à la projection aux côtés des producteurs du film, Adam Ackland et Benedict Cumberbatch.

Lors de la projection, les producteurs et la star Garfield se sont brièvement adressés au public pour présenter le drame romantique.

À propos des performances de Pugh et Garfield dans le film, la star britannique Cumberbatch a déclaré: "Ils sont déjà au sommet de leur art. Ils sont les meilleurs de notre génération", avant d'ajouter: "Je suis jaloux de ne pas jouer dans le film".

Andrew Garfield s'est adressé au public lors de la projection en arabe. (Getty Images)

Andrew Garfield a commencé par saluer le public en arabe, en disant "Assalamu alaikum (que la paix soit avec vous)".

Il a ensuite remercié le festival d'avoir fait venir le film en Arabie saoudite. "Je suis tellement reconnaissant d'être accueilli ici comme si c'était ma deuxième maison", a ajouté Garfield, qui a également participé au festival l'année dernière.

"We Live in Time" est un drame romantique qui se déroule à Londres et qui suit un chef cuisinier prometteur (Pugh) et une jeune divorcée (Garfield) à travers une décennie, alors qu'ils voient leur vie changer à jamais à la suite d'une rencontre fortuite. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Dubaï: Anthony Touma chante Noël 2024

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  • Connu pour avoir atteint la demi-finale de The Voice France et gagné Dancing with the Stars, la voix unique d'Anthony est remplie d'émotions et se marie parfaitement avec le son de Noël.
  • Anthony partagera la scène avec certains des meilleurs musiciens de la ville !

DUBAI: La saison festive est lancée! Anthony Touma chantera des chansons et des mélodies de Noël intemporelles, créant une atmosphère réconfortante pour les amis et les familles.

Egalement au programme: des performances d'invités surprises qui élèveront l'expérience musicale et vous divertiront tout au long de la nuit.

Connu pour avoir atteint la demi-finale de The Voice France et gagné Dancing with the Stars, la voix unique d'Anthony est remplie d'émotions et se marie parfaitement avec l'atmosphère de Noël.

Anthony partagera la scène avec certains des meilleurs musiciens de la ville ! Une formation qui promet d'apporter l'esprit de Noël au Théâtre Zabeel, qu'il s'agisse d'un « Silent Night » ou d'une chanson gospel qui fera lever la foule !