Veolia et la Saudi Investment Recycling Company signent un protocole d'accord

Une photo prise le 23 janvier 2017 montre le logo du groupe international français d'eau et de services publics Veolia Environnement sur le toit du nouveau siège social à Aubervilliers, en banlieue de Paris. (AFP)
Une photo prise le 23 janvier 2017 montre le logo du groupe international français d'eau et de services publics Veolia Environnement sur le toit du nouveau siège social à Aubervilliers, en banlieue de Paris. (AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 04 décembre 2024

Veolia et la Saudi Investment Recycling Company signent un protocole d'accord

  • Veolia et la Saudi Investment Recycling Company (SIRC), détenue par le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite, s’associent pour gérer les déchets ménagers, et industriels à l’échelle régionale et nationale conformément au programme Vision 2030
  • Par ce protocole, les deux acteurs ambitionnent d’unir leurs moyens et compétences pour préserver la ressource, dépolluer et décarboner le pays en produisant de l’énergie verte

RIYAD: Dans le cadre d’un protocole d’accord ambitieux, Veolia et la Saudi Investment Recycling Company (SIRC), détenue par le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite, s’associent pour gérer les déchets ménagers, et industriels à l’échelle régionale et nationale conformément au programme Vision 2030 impulsé par le Prince Héritier Mohammed ben Salmane. 

A l’occasion d’une visite d’État du président de la République française Emmanuel Macron en Arabie saoudite, Veolia annonce la signature de ce protocole d’accord.

Par ce protocole, les deux acteurs ambitionnent d’unir leurs moyens et compétences pour préserver la ressource, dépolluer et décarboner le pays en produisant de l’énergie verte, en ligne avec le plan stratégique GreenUp 24-27 porté par Veolia, et dont le Moyen-Orient est l’un des boosters géographiques. 

Présent depuis plus de 35 ans et solidement implanté en Arabie saoudite, Veolia intensifie ainsi son activité et son empreinte locale dans le secteur stratégique du traitement des déchets.

“En 2023, nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros dans la région grâce à nos trois activités principales : l'eau, l'énergie et les déchets. Le groupe y emploie plus de 11 000 personnes,” a declaré Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia en interview avec Arab News en français.

Solidement implanté au Moyen-Orient, Veolia prévoit, d’ici 2030, une accélération de son chiffre d’affaires de +50% pour mettre à profit ses technologies de pointe et son expertise aux côtés de ses clients industriels et municipaux. Le Groupe a choisi de faire de la région l’un de ses boosters géographiques du plan stratégique GreenUp 24-27 et à cet effet s’appuie sur un grand nombre de projets structurants dans les secteurs de l’eau, de l’énergie et des déchets. 

“En tant que leader mondial sur le segment du dessalement, nous prévoyons de croître deux fois plus vite que le marché dans les années à venir,” a-t-elle ajouté.

“Nous fournissons d’ores et déjà nos technologies d'osmose inverse à des sites emblématiques de la région, dont l'usine de Hassyan, la deuxième plus grande au monde, les usines de Hamriyah et Mirfa 2 (aux Émirats arabes unis), ainsi que celle de Sur (à Oman) et de Sadara-Marafiq (en Arabie saoudite),” explique la directrice générale de Veolia.

Pour relever le défi de la transformation écologique au Moyen-Orient, continuer à proposer des solutions innovantes et s’adaptées à ses clients municipaux et industriels, Veolia S’appui sur une expertise internationale et une capacité à adapter ces innovations aux problématiques locales.

--
Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia. (Photo: Médiathèque VEOLIA - Nicolas Fagot/Studio 9)

“Nous sommes plus que jamais prêts à accélérer la transformation écologique à travers le monde, et notamment au Moyen-Orient et en Arabie saoudite, notamment pour répondre aux besoins ambitieux du programme Vision 2030,” a-t-elle confimé.

En 2023, Veolia enregistre un chiffre d’affaires consolidé de 280 millions d’euros et compte 2500 collaborateurs en Arabie saoudite sur le total de 1,1 milliards d’euros au Moyen-Orient, en forte croissance. Plus spécifiquement, dans le secteur des déchets : le Groupe traite 4,1 millions de tonnes de déchets industriels à l’échelle nationale et possède une capacité de traitement des déchets dangereux de plus de 350 KT à travers l’activité de sites emblématiques. 

La signature de ce partenariat d’envergure avec la Saudi Investment Recycling Company, un acteur de premier plan mobilisé au service de l’économie circulaire, vise à accroître les capacités existantes afin de créer, à horizon 2027, un véritable champion national et régional du traitement des déchets organiques, des déchets industriels et des déchets dangereux en Arabie saoudite. 

Fort de sa présence internationale et de ses expertises combinées dans les domaines de l’eau, des déchets et de la production d’énergie locale décarbonante, Veolia pourra s’appuyer sur son savoir-faire pour proposer à la Saudi Investment Recycling Company (SIRC) un modèle de collaboration personnalisé, basé sur l’innovation et l’efficacité pour soutenir les ambitions du programme Vision 2030, lancé en 2016.

“Face aux conséquences du changement climatique, particulièrement palpables au Moyen-Orient et en Arabie saoudite, les enjeux sont immenses pour préserver les ressources, les régénérer et mettre en commun les expertises et les moyens. Nous sommes très fiers de participer aujourd’hui, aux côtés de la Saudi Investment Recycling Company, à ce projet ambitieux de transformation écologique du Royaume et plus largement de la région. L’avenir se construit dès à présent et le secteur des déchets est un levier d’action capital pour réussir à relever le défi de la transformation écologique ”, déclare Estelle Brachlianoff, Directrice générale de Veolia.  


France: la confiance des ménages se replie légèrement en août

La confiance des ménages en France s'est légèrement repliée en août, après trois mois consécutifs de stabilité, a indiqué l'Insee mardi.  L'indicateur qui synthétise la confiance des ménages a diminué d'un point pour s'établir à 87, son plus bas niveau depuis octobre 2023, et la part des ménages qui jugent opportun d'épargner dans la période actuelle est en net repli. (AFP)
La confiance des ménages en France s'est légèrement repliée en août, après trois mois consécutifs de stabilité, a indiqué l'Insee mardi. L'indicateur qui synthétise la confiance des ménages a diminué d'un point pour s'établir à 87, son plus bas niveau depuis octobre 2023, et la part des ménages qui jugent opportun d'épargner dans la période actuelle est en net repli. (AFP)
Short Url
  • Le solde d'opinion correspondant perd sept points mais demeure au-dessus de sa moyenne de longue période. L'opinion des ménages concernant leur capacité à épargner reste quasi-stable en août
  • La perception du niveau de vie futur par les ménages est marquée par une nouvelle dégradation et les craintes relatives à l'évolution du chômage ont été en léger rebond en août

PARIS: La confiance des ménages en France s'est légèrement repliée en août, après trois mois consécutifs de stabilité, a indiqué l'Insee mardi.

L'indicateur qui synthétise la confiance des ménages a diminué d'un point pour s'établir à 87, son plus bas niveau depuis octobre 2023, et la part des ménages qui jugent opportun d'épargner dans la période actuelle est en net repli.

Le solde d'opinion correspondant perd sept points mais demeure au-dessus de sa moyenne de longue période. L'opinion des ménages concernant leur capacité à épargner reste quasi-stable en août.

En revanche, les craintes concernant la situation financière personnelle future des ménages se dégrade légèrement. Après trois mois de stabilité, le solde d'opinion associé perd deux points, atteignant son plus bas niveau depuis septembre 2023. La proportion de ménages qui estiment pertinent d'effectuer des achats importants demeure quant à elle quasi-stable.

La perception du niveau de vie futur par les ménages est marquée par une nouvelle dégradation et les craintes relatives à l'évolution du chômage ont été en léger rebond en août.

Le solde d'opinion relatif au niveau de vie futur perd deux points, atteignant son plus bas niveau depuis mars 2023, le solde correspondant aux craintes liées au chômage gagne de son côté deux points.

L'indicateur traduit également une crainte de l'inflation.

La part de ménages qui estiment que les prix vont augmenter dans les douze prochains mois augmente de nouveau et le solde d'opinion atteint son plus haut niveau depuis mars 2023, au-dessus de sa moyenne de longue période.

L'indice synthétique de confiance des ménages de juillet 2025 a été révisé par l'Institut national de la statistique à la baisse d'un point (après arrondi), à 88 au lieu de 89, finalement stable par rapport à juin.


Les entreprises familiales renforcent l’attrait du festival des dattes de Buraidah

Le pavillon des familles productives du carnaval annuel des dattes de Buraidah connaît une affluence remarquable alors que le festival se poursuit au centre culturel King Khalid jusqu'au 9 septembre. (SPA)
Le pavillon des familles productives du carnaval annuel des dattes de Buraidah connaît une affluence remarquable alors que le festival se poursuit au centre culturel King Khalid jusqu'au 9 septembre. (SPA)
Short Url
  • Une initiative qui s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite : autonomisation des femmes et soutien aux PME

BOURAIDAH:  Le pavillon des familles productives du carnaval annuel des dattes de Buraidah connaît une affluence exceptionnelle alors que le festival se poursuit au Centre culturel King Khalid jusqu’au 9 septembre, rapporte l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Des entrepreneurs locaux y présentent une large gamme de produits dérivés des dattes : mélasse, pâtisseries maamoul, café aromatisé aux dattes, ainsi que des objets artisanaux et des textiles patrimoniaux.

Selon la SPA, cet espace dédié joue un rôle de passerelle commerciale essentielle pour les entreprises familiales, en renforçant leurs sources de revenus et en favorisant leur autonomie économique. Les visiteurs y trouvent des produits de grande qualité à des prix accessibles, dans un cadre valorisant le savoir-faire artisanal local.

Le pavillon met en lumière un héritage de compétences transmis de génération en génération, tout en créant des opportunités concrètes pour que les femmes participent activement à l’économie régionale. Cette démarche s’inscrit pleinement dans les objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite visant à autonomiser les femmes et soutenir le développement des petites et moyennes entreprises (PME).

De plus en plus de familles et de touristes en quête de produits authentiques se dirigent vers ce pavillon, devenu un véritable pôle communautaire où se mêlent commerce, culture et divertissement, selon la SPA.

L’initiative reflète l’approche globale du carnaval : diversifier la programmation pour toucher tous les publics et faire de la région une destination touristique et économique incontournable pendant la haute saison des dattes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bercy veut qu'EDF "rouvre" le dossier de la vente d'une pépite technologique à un Américain

Cette photo aérienne montre la centrale à charbon d'EDF à Cordemais, dans l'ouest de la France, le 3 juin 2025. (AFP)
Cette photo aérienne montre la centrale à charbon d'EDF à Cordemais, dans l'ouest de la France, le 3 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Le ministère français de l'Economie a demandé à EDF de "rouvrir" le dossier de la vente de sa pépite technologique Exaion, spécialisée dans les supercalculateurs, au groupe américain Mara

PARIS: Le ministère français de l'Economie a demandé à EDF de "rouvrir" le dossier de la vente de sa pépite technologique Exaion, spécialisée dans les supercalculateurs, au groupe américain Mara, a-t-il indiqué vendredi à l'AFP.

"On demande à EDF de rouvrir le sujet et de le réévaluer", affirme Bercy, soulignant que "le dossier n'est pas clos", confirmant une information des Echos.

"C'est comme si on suspendait la procédure avec Mara (une entreprise américaine spécialisée dans les technologies liées aux actifs numériques) le temps de se réinterroger", a précisé le ministère de l'Economie, ajoutant que le dossier est entre les mains d'EDF, détenu par l'Etat à 100%, et de l'Agence des participations de l'Etat (APE).

EDF a officialisé le 11 août la signature d'un accord prévoyant l'acquisition par Mara de 64% dans Exaion pour 168 millions d'euros,  soulevant des critiques sur la vente d'actifs stratégiques français à des pays étrangers.

La société, filiale de l'énergéticien français, développe des centres de données de calcul de haute performance.

"Allons-nous brader les pépites tech souveraines qui grandissent en France?", a notamment apostrophé dimanche sur le réseau X l'ancien ministre de l'Economie, Antoine Armand.

Il y a en tout état de cause "un certain nombre d'autorisations préalables avant d'aboutir à la cession effective", affirme Bercy selon qui il y a désormais trois scénarios: soit EDF décide de ne pas céder Exaion, soit il cherche un autre investisseur notamment européen, soit la vente à Mara se poursuit. Dans ce cas, une procédure de contrôle des investissements étrangers (IEF) serait déclenchée par le Trésor dont un potentiel blocage devrait être motivé.

"Quand on dit que la direction du Trésor est sur le dossier, derrière c'est l'Etat", a souligné auprès de l'AFP une source proche du dossier selon qui "rien n'est définitif" à ce stade.

"Exaion opère des activités qui ne sont pas stratégiques ou souveraines comme EDF ou une entreprise de la défense, mais porte des technologies qui peuvent être extrêmement importantes à l'avenir et pour lesquelles on pourrait avoir un intérêt à garder une part de souveraineté ou une souveraineté complète", précise le ministère.

"Du point de vue d'EDF, c'est une bonne nouvelle qu'ils se mettent d'accord avec Mara", a aussi reconnu Bercy, à l'heure où la France veut se montrer attractive pour les investisseurs étrangers.

"L'accord d'investissement dans la filiale Exaion entre Mara et EDF Pulse Ventures est soumis à plusieurs conditions suspensives, dont le contrôle des investissements étrangers en France", a sobrement réagi vendredi EDF dans un communiqué.