Chameaux, Kabsa et accueil chaleureux: voyage d'un influenceur britannique au cœur de l'Arabie saoudite

Henry Moores a été rassuré par Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts dans tout le pays. (Fourni)
Henry Moores a été rassuré par Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts dans tout le pays. (Fourni)
Henry Moores a été rassuré par Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts dans tout le pays. (Fourni)
Henry Moores a été rassuré par Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts dans tout le pays. (Fourni)
Henry Moores a été rassuré par Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts dans tout le pays. (Fourni)
Henry Moores a été rassuré par Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts dans tout le pays. (Fourni)
Henry Moores a été rassuré par Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts dans tout le pays. (Fourni)
Henry Moores a été rassuré par Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts dans tout le pays. (Fourni)
Short Url
Publié le Dimanche 22 décembre 2024

Chameaux, Kabsa et accueil chaleureux: voyage d'un influenceur britannique au cœur de l'Arabie saoudite

  • Henry Moores a quitté les Émirats arabes unis pour Riyad avant le match retour entre Tyson Fury et Oleksandr Usyk
  • J'espère renforcer mes relations avec mes amis saoudiens", déclare M. Moores

RIYAD : Henry Moores, influenceur britannique, a effectué un voyage exceptionnel à Riyad pour assister au très médiatisé match de boxe entre Oleksandr Usyk et Tyson Fury, traversant l'Arabie saoudite à pied depuis les Émirats arabes unis.

Décrivant ce voyage comme une opportunité qu'il ne pouvait pas se permettre de manquer, M. Moores a déclaré à Arab News : "Riyad figure dans mes projets depuis plusieurs années, et lorsque l'opportunité s'est présentée avec le combat de Fury, tout s'est parfaitement aligné."

Samedi soir, les deux champions s'affronteront pour les titres WBA, WBC et WBO des poids lourds dans une revanche très attendue de leur combat de mai dernier. Il s'agit d'un combat d'une importance historique.

La réaction des supporters de Moores à son aventure saoudienne a été "extrêmement positive", a-t-il déclaré.

"Au départ, je n'étais pas sûr de leur réaction, d'autant plus que je m'aventurais dans un endroit que je n'avais jamais visité auparavant. Mais tout le monde a adhéré au voyage et a vraiment adoré l'expérience".

Malgré ses appréhensions initiales, M. Moores a trouvé du soutien auprès de Visit Saudi, qui lui a fourni des ressources et des contacts à travers le pays. "Je me suis senti entièrement rassuré quant à ma sécurité."

« L'Arabie saoudite est stupéfiante. J'ai rencontré tant de personnes incroyables et je ne me suis jamais senti aussi en sécurité dans un pays. Ce ne sera certainement pas la dernière fois que je séjourne dans le Royaume ». 

Henry Moores, influenceur britannique
Son expérience de l'hospitalité saoudienne a été particulièrement mémorable. "Dès notre arrivée en Arabie saoudite, nous avons été chaleureusement accueillis par les habitants, qui nous ont offert des cadeaux, de l'eau et des offres d'aide et de soutien. Mes nerfs ont été apaisés instantanément", a-t-il déclaré.

« Ce qui m'a le plus surpris, c'est l'incroyable hospitalité et la générosité du peuple », a-t-il ajouté. « On m'a donné plus de bouteilles d'eau que je n'en avais achetées et, à plusieurs reprises, on m'a refusé la possibilité de payer mes repas ».

L'un des moments forts de la mission de M. Moores a été son accueil dans la maison du maire de la ville de Harad. "Nous avons partagé un thé, une conversation intéressante et une délicieuse portion de Kabsa", a-t-il déclaré.

Son aventure a également inclus la visite d'une ferme d'élevage de chameaux, un moment qu'il évoque avec émotion. "Nous avons rencontré un jeune homme nommé Milfy, qui avait à peu près mon âge. Il nous a invités à découvrir son élevage de chameaux, où nous avons vécu l'expérience unique de traire les animaux et de boire le lait frais sur place."

M. Moores a également évoqué le scepticisme initial de certains de ses partisans à propos de son voyage. "Ces mêmes personnes se sont ensuite excusées pour leurs opinions et ont exprimé leur désir de visiter désormais l'Arabie saoudite. Je pense que mes publications ont clairement démontré à quel point l'Arabie saoudite est un pays incroyable."

Sa passion pour la randonnée et la marche, qu'il attribue à l'influence de sa mère pendant son enfance, a joué un rôle important dans son voyage. "Atteindre le cœur du Royaume est comme un rêve devenu réalité - quelque chose que je n'aurais jamais imaginé vivre un jour", a-t-il déclaré, ajoutant que ses premières impressions étaient celles d'une "belle ville moderne" qui l'a captivé.

Pour l'avenir, M. Moores s'est dit impatient d'explorer davantage l'Arabie saoudite, en particulier Diriyah, les cuisines locales et Boulevard World.

Il a fait l'éloge de Visit Saudi pour son soutien en matière de logistique et de traduction. "Visit Saudi a joué un rôle crucial en me mettant en contact, en fournissant des services de traduction et en facilitant la logistique pour amener une équipe, des caméras et une voiture de soutien afin de rendre ce voyage possible", a-t-il noté.

M. Moores a également exprimé son désir de revenir. « L'Arabie saoudite est stupéfiante. J'ai rencontré tant de personnes incroyables et je ne me suis jamais senti aussi en sécurité dans un pays. Ce ne sera certainement pas la dernière fois que je séjourne dans le Royaume ». 

« J'espère consolider mes relations avec mes amis saoudiens et poursuivre notre collaboration à l'avenir, car je suis déjà impatient d’y revenir ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le patrimoine de la conservation des dattes se perpétue à Al-Jouf

Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Short Url
  • La région d’Al-Jouf préserve une tradition ancienne de conservation des dattes, appelChaque année, le festival des dattes de Dumat Al-Jandal célèbre cette culture locale tout en servant de vitrine économiqueée Al-Maknuz, en parallèle des méthodes modernes
  • Chaque année, le festival des dattes de Dumat Al-Jandal célèbre cette culture locale tout en servant de vitrine économique pour les producteurs

RIYAD : Parmi les nombreuses pratiques sociales traditionnelles héritées dans la région d’Al-Jouf figure la coutume du remplissage des dattes.

Les dattes fraîches récoltées en été sont conservées selon une méthode qui permet de les stocker en toute sécurité et de les consommer durant tout l’hiver.

Malgré le développement des techniques agricoles modernes utilisées dans les usines actuelles, les familles de la région tiennent à cette tradition ancestrale.

Ahmed Al-Arfaj et sa famille réalisent chaque année le processus de remplissage et de conservation de la récolte de leur ferme, et il tient à transmettre ce savoir-faire à ses enfants — qui, à leur tour, le transmettront aux générations futures.

Ils s’appuient principalement sur la production de dattes Hilwah Al-Jouf, a-t-il expliqué, et le processus commence par ce qu’on appelle Al-Laqat (cueillette) ou Al-Haddad (récolte). Les dattes sont ensuite séchées au soleil afin d’en évaporer toute l’humidité.

La prochaine étape est celle de Al-Taqmi‘ (tri), durant laquelle les noyaux sont retirés et les dattes non conformes écartées. Elles sont ensuite conditionnées dans des contenants hermétiquement fermés — une technique moderne, car auparavant, on utilisait de grands récipients en argile appelés Al-Khawabi.

Al-Arfaj a précisé que cette coutume est localement appelée Al-Maknuz (conservation). Elle permet notamment de produire du mélasse de dattes et des dattes Al-Mujarrash (transformées), dont les sucres ont cristallisé, leur donnant un goût et une texture uniques.

La région d’Al-Jouf célèbre cette production à travers le festival annuel des dattes qui se tient à Dumat Al-Jandal. En plus de mettre en valeur les différentes variétés de dattes, cet événement constitue un outil marketing important.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Short Url
  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Short Url
  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com