Ce que l'on sait du crash meurtrier d'un avion de la compagnie Jeju Air en Corée du Sud

Des pompiers et du personnel de secours travaillent près du lieu où un Boeing 737-800 de Jeju Air s'est écrasé et a pris feu à l'aéroport international de Muan, dans la province de South Jeolla, à quelque 288 kilomètres au sud-ouest de Séoul, le 29 décembre 2024.  (Photo AFP)
Des pompiers et du personnel de secours travaillent près du lieu où un Boeing 737-800 de Jeju Air s'est écrasé et a pris feu à l'aéroport international de Muan, dans la province de South Jeolla, à quelque 288 kilomètres au sud-ouest de Séoul, le 29 décembre 2024. (Photo AFP)
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Publié le Dimanche 29 décembre 2024

Ce que l'on sait du crash meurtrier d'un avion de la compagnie Jeju Air en Corée du Sud

  • Le vol Jeju Air 2216, en provenance de Bangkok, s'est écrasé lors de son atterrissage à l'aéroport de Muan, situé au sud-ouest de la capitale Séoul, à environ 290 kilomètres, selon le ministère des Territoires.
  • Une vidéo diffusée par la chaîne sud-coréenne MBC montre l'avion en train d'atterrir, avec de la fumée s'échappant des moteurs, apparemment sans train d'atterrissage. L'appareil sort de la piste et est ensuite englouti par les flammes.

SEOUL : Le vol Jeju Air 2216, en provenance de Bangkok, s'est écrasé lors de son atterrissage à l'aéroport de Muan, situé au sud-ouest de la capitale Séoul, à environ 290 kilomètres, à 09 h 03, heure locale (00 h 03 GMT), selon le ministère des Territoires.

Il avait émis un message de détresse après une première tentative d'atterrissage, lors de laquelle la tour de contrôle avait averti l'équipage que l'appareil avait été heurté par des oiseaux.

Une vidéo diffusée par la chaîne sud-coréenne MBC montre l'avion en train d'atterrir, avec de la fumée s'échappant des moteurs, apparemment sans train d'atterrissage. L'appareil sort de la piste et est ensuite englouti par les flammes.

Il transportait 175 voyageurs, dont deux Thaïlandais, ainsi que six membres d'équipage.

En fin d'après-midi, le bilan était de 167 morts, mais celui-ci ne cesse de s'alourdir et les chances de retrouver d'autres rescapés, en plus des deux membres d'équipage extraits peu après le crash, sont de plus en plus faibles.

Selon le site spécialisé Flightradar, l'avion, un Boeing 737-8AS de la compagnie sud-coréenne à bas coûts Jeju Air, était entré en service en 2009.

Les secours ont envoyé des dizaines de véhicules et de pompiers sur place.

Des images diffusées par les chaînes de télévision locales ont montré l'appareil totalement calciné, à l'exception de la queue et des corps enveloppés dans des linceuls bleus, évacués sur des civières.

Le président sud-coréen par intérim, Choi Sang-mok, a présidé une réunion d'urgence du gouvernement et s'est rendu sur place dans la journée.

Les collisions aviaires, qui peuvent endommager sérieusement un moteur ou le pare-brise, sont à l'origine de nombreux accidents.

Dans la plupart des cas, la collision se produit au décollage ou à l’atterrissage, lorsque les réacteurs tournent à plein régime. Les dommages matériels peuvent aller d'une simple déformation du bord d'attaque de l'aile à la destruction partielle ou totale du réacteur.

L'un des cas les plus célèbres remonte à janvier 2009, quand le pilote d'un Airbus A320 de la compagnie US Airways avec 155 occupants a réussi à se poser avec sang-froid sur le fleuve Hudson à New York après une telle collision.

Il s'agit du premier accident mortel de l'histoire de Jeju Air, fondée en 2005.

Le 12 août 2007, un Bombardier Q400 de sa flotte transportant 74 personnes était sorti de sa piste par vent fort à l'aéroport de Busan-Gimhae, dans le sud-est du pays, faisant une dizaine de blessés légers.

Avant celui de dimanche, le crash d'un Boeing 767 d'Air China en provenance de Pékin sur une colline près de l'aéroport de Busan-Gimhae, le 15 avril 2002, avait fait 129 morts, ce qui constituait l'accident d'avion le plus grave de l'histoire en Corée du Sud.

Le dernier accident mortel en date chez une compagnie aérienne sud-coréenne remontait au 6 juillet 2013, lorsqu'un Boeing 777 d'Asiana Airlines avait manqué son atterrissage à l'aéroport de San Francisco, faisant trois morts et 182 blessés.

La catastrophe la plus meurtrière chez une compagnie sud-coréenne reste celle du Boeing 747 de Korean Air reliant New York à Séoul via Anchorage (Alaska), abattu par un chasseur soviétique au-dessus de la mer du Japon, le 1^(er) septembre 1983, causant la mort des 246 passagers et membres d'équipage à bord.

Pour autant, les experts estiment que le secteur du transport aérien sud-coréen est globalement fiable.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.