Une nouvelle initiative communautaire rassemble les artisans saoudiens

L'Institut royal des arts traditionnels (TRITA) a lancé sa série « Wrth Community » samedi avec une journée bien remplie d'ateliers entrepreneuriaux et éducatifs et de discussions avec des personnalités inspirantes dans le domaine de l'artisanat. (Photo AN Abdulrhman Bin Shalhuob)
L'Institut royal des arts traditionnels (TRITA) a lancé sa série « Wrth Community » samedi avec une journée bien remplie d'ateliers entrepreneuriaux et éducatifs et de discussions avec des personnalités inspirantes dans le domaine de l'artisanat. (Photo AN Abdulrhman Bin Shalhuob)
Nermeen Alnaimi, artisan à TRITA, enseigne la création et la fabrication de bijoux. Elle est venue à l'événement inaugural Wrth pour assister à des conférences et participer à un atelier de sculpture sur bois. (Photo Fournie)
Nermeen Alnaimi, artisan à TRITA, enseigne la création et la fabrication de bijoux. Elle est venue à l'événement inaugural Wrth pour assister à des conférences et participer à un atelier de sculpture sur bois. (Photo Fournie)
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Publié le Lundi 06 janvier 2025

Une nouvelle initiative communautaire rassemble les artisans saoudiens

  • L'événement de six heures a rassemblé des artisans issus de différents métiers pour une journée d'engagement à travers des ateliers sur l'artisanat traditionnel avec du bois, des métaux, de l'argile et des pierres
  • Les orfèvres Ayat Dhahi et Revan Abdulsabour ont partagé leur expertise en matière de sculpture et de formation

RIYAD: L'Institut royal des arts traditionnels a lancé une nouvelle initiative communautaire, samedi, grâce à une journée où se sont succédé ateliers et discussions avec des personnalités inspirantes dans le domaine de l'artisanat.

Alors que l'année 2025 débute avec le label «Année de l'artisanat» décerné par le ministère de la Culture, TRITA vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth, qui organisera plusieurs événements tout au long de l'année. 

L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)

Nermeen al-Naimi, artisane à TRITA, a déclaré à Arab News: «Aujourd'hui, nous assistons au lancement de la communauté Wrth, ce qui est exceptionnel pour les artisans, puisque nous cherchons un lieu auquel nous pouvons appartenir.»

«Wrth est le lieu auquel nous appartenons désormais grâce à cette communauté, c'est plus comme une deuxième maison pour nous parce que nous échangeons des expériences, des techniques et des outils, entre autres. C'est une sorte de famille qui s'agrandit, nous sommes donc heureux qu'ils aient fait ce pas aujourd'hui et nous leur en sommes reconnaissants.» 

L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)

L'événement de six heures a rassemblé des artisans issus de différents métiers pour une journée d'engagement à travers des ateliers sur l'artisanat traditionnel avec du bois, des métaux, de l'argile et des pierres.

Les orfèvres Ayat Dhahi et Revan Abdulsabour ont partagé leur expertise en matière de sculpture et de formation, de la conception à la mise en œuvre, tandis que d'autres, comme la sculptrice Helwa al-Atawi, ont fait part de leur réussite en transformant une passion en carrière.

L'Institut royal des arts traditionnels vise à favoriser un climat de camaraderie parmi les artisans et les artisans en herbe au moyen de sa communauté Wrth. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
La créatrice de bijoux Rughad Alhogail a fait part de son expérience d'entrepreneuse qui a permis à l'artisanat local d'accéder aux marchés internationaux au cours d'une discussion. (Photo fournie)

La créatrice de bijoux Rughad Alhogail a fait part de son expérience d'entrepreneuse qui a permis à l'artisanat local d'accéder aux marchés internationaux au cours d'une discussion. (Photo fournie)

La créatrice de bijoux Rughad al-Hogail a fait part de son expérience de l'exportation de l'artisanat local vers les marchés internationaux.

Elle s'est inscrite à un atelier de sculpture sur bois qui permet aux participants d'identifier les types de gravures traditionnelles de la région de Najd et de produire un sous-verre en bois en utilisant cette technique avec une incrustation en cuivre.

L'événement de six heures a rassemblé des artisans issus de différents métiers pour une journée d'engagement à travers des ateliers sur l'artisanat traditionnel avec du bois, des métaux, de l'argile et des pierres. (Photo fournie)

«J'ai décidé de me remettre au bois parce que j'avais déjà fait de l'argile et des métaux, et je voulais donc incorporer le bois dans mes créations...»

«Il y a du métal dedans, donc l'expérience a été incroyable parce que j'utilise du métal combiné avec du bois, au moyen de cette technique.» 

Les ateliers de l'événement communautaire Wrth ont exploré les méthodes traditionnelles de modélisation de la gravure, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'emploi de gravures traditionnelles dans les arts contemporains. (Photo AN/ Abdelrahman ben Chalhoub)
L'événement de six heures a rassemblé des artisans issus de différents métiers pour une journée d'engagement à travers des ateliers sur l'artisanat traditionnel avec du bois, des métaux, de l'argile et des pierres. (Photo fournie)

D'autres ateliers ont exploré les méthodes de gravure traditionnelle, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'utilisation de gravures traditionnelles dans l'art contemporain.

Al-Naimi travaille comme consultante en stratégie de marque personnelle, et une partie de son travail consiste à aider les individus à réaliser leurs rêves et à trouver des moyens de se dynamiser.

Les ateliers de l'événement communautaire Wrth ont exploré les méthodes traditionnelles de modélisation de la gravure, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'emploi de gravures traditionnelles dans les arts contemporains. (Photo AN/ Abdelrahman ben Chalhoub)

«L'une des choses qui me rendent heureuse, c'est de travailler avec mes mains. Travailler le métal, le bois, c'est un soulagement pour le stress. En plus, on fait quelque chose de beau.»

Al-Naimi a rejoint TRITA il y a environ deux ans, où elle travaillait le métal, mais elle s'est vite rendu compte qu'il s'agissait de bien plus qu'un simple espace de création.

Les ateliers de l'événement communautaire Wrth ont exploré les méthodes traditionnelles de modélisation de la gravure, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'emploi de gravures traditionnelles dans les arts contemporains. (Photo AN/ Abdelrahman ben Chalhoub)
Les ateliers de l'événement communautaire Wrth ont exploré les méthodes traditionnelles de modélisation de la gravure, leur utilisation dans la fabrication de produits innovants et l'emploi de gravures traditionnelles dans les arts contemporains. (Photo AN/ Abdelrahman ben Chalhoub)

«Ici, à l'Institut royal, le soutien est total – pour les formateurs et les produits; ils ont désormais une boutique en ligne», dit-elle. Les créations des étudiants sont mises en vente sur place et en ligne, ce qui crée des opportunités rentables pour les artisans en herbe et confirmés.

La communauté Wrth a pour objectif de faire revivre et de développer l'artisanat, en le reliant au design et à la technologie modernes, en renforçant la participation des institutions et de la communauté locale pour souligner l'importance des arts traditionnels dans la définition de l'identité culturelle, tout en donnant aux gens les moyens de créer des arts traditionnels sur le marché d'aujourd'hui.

Elle permet aux artisans de se rencontrer, d'échanger des connaissances et d'améliorer leurs compétences personnelles et professionnelles en mettant l'accent sur l'éducation, l'artisanat, l'esprit d'entreprise et les sessions de dialogue. En créant un environnement favorable, TRITA espère stimuler le talent et la créativité des individus pour qu'ils apprennent et pratiquent les arts et l'artisanat traditionnels.

TRITA est une organisation pionnière qui met en valeur l'identité nationale et enrichit les arts traditionnels saoudiens au niveau local et mondial, en les promouvant et en reconnaissant les pionniers dans les domaines des arts traditionnels. Elle contribue à la préservation des arts traditionnels en soutenant les capacités et les talents nationaux tout en encourageant ceux qui souhaitent les apprendre, les maîtriser et les développer.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com