Forte représentation du Moyen-Orient au FEM

Dans une annonce surprise, M. Brende a déclaré que le président américain élu Trump, dont l'investiture coïncide avec le jour d'ouverture du forum, participerait par le biais d'un discours numérique. (AFP)
Dans une annonce surprise, M. Brende a déclaré que le président américain élu Trump, dont l'investiture coïncide avec le jour d'ouverture du forum, participerait par le biais d'un discours numérique. (AFP)
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Publié le Jeudi 16 janvier 2025

Forte représentation du Moyen-Orient au FEM

  • Le forum abordera également des questions telles que la croissance économique, le commerce et l'investissement
  • Il examinera comment les secteurs public et privé peuvent investir dans le développement du capital humain et créer des emplois de qualité

LONDRES: Le Moyen-Orient aura une présence significative lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial la semaine prochaine, reflétant l'influence croissante des marchés émergents, a déclaré l'organisation mardi.

Mirek Dusek, directeur général du Forum, s'est dit satisfait de l'augmentation du nombre de représentants des marchés émergents attendus à la réunion. Il a ajouté que «la proportion augmente cette année. Nous constatons un nombre particulièrement élevé de représentants, par exemple, du Moyen-Orient et de l'Asie du Sud».

Près de 3 000 personnes originaires de plus de 130 pays, dont 900 chefs d'entreprise, sont attendues à la réunion annuelle, qui se tiendra à Davos, en Suisse, du 20 au 25 janvier.

Le forum a fait l'objet de critiques répétées de la part de certains, qui lui reprochent d'être un rassemblement d'élites centré sur les grandes puissances traditionnelles et les grandes entreprises, mais M. Dusek a souligné la présence croissante de dirigeants des pays du Sud. Il a déclaré que la participation des pays en développement et celle des pays développés étaient désormais sur un pied d'égalité.

Le thème de la réunion de cette année est La collaboration à l'ère de l'intelligence et elle abordera cinq priorités thématiques distinctes mais interconnectées, a indiqué le forum, reflétant ses efforts pour s'adapter dans un paysage géopolitique et économique complexe.

«L'ordre du jour est lié, avant tout, au sentiment profond d'être à l'aube d'une nouvelle ère pour l'économie mondiale, ou du moins d'être en transition vers une nouvelle situation pour l'économie mondiale», a déclaré M. Dusek.

Les principales discussions porteront sur les effets transformateurs des progrès technologiques rapides, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle, ainsi que sur les défis posés par la fragmentation géopolitique et la nécessité d'encourager la collaboration mondiale au cours de ce que M. Dusek a qualifié de «période clé pour l'économie mondiale».

Le forum abordera également des questions telles que la croissance économique, le commerce et l'investissement, en explorant «de nouvelles sources de croissance dans cette économie mondiale». Il examinera comment les secteurs public et privé peuvent investir dans le développement du capital humain et créer des emplois de qualité pour aider à construire des sociétés modernes et résilientes.

Le président-directeur général du forum, Borge Brende, a déclaré: «Notre 55e réunion annuelle se tient à Davos, dans le contexte géopolitique le plus complexe depuis des générations. Cependant, dans ce monde fragmenté et en partie polarisé, il existe encore des domaines dans lesquels nous pouvons collaborer.»

Le Moyen-Orient devrait jouer un rôle central dans les discussions, le forum abordant les conflits en cours dans la région et ses perspectives d'avenir.

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Hassan al-Chibani, devrait présenter les projets d'avenir de son pays après la chute du régime Assad en décembre, au terme de 52 ans de règne.

La crise humanitaire à Gaza sera également au cœur des discussions, de même que les efforts visant à rétablir la confiance et à promouvoir la réconciliation dans la région. Le président israélien Isaac Herzog, le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, le vice-président iranien Mohammed Reza Aref et l'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, figurent parmi les principaux orateurs qui aborderont ces questions.

«Nous sommes passés très près d'un conflit généralisé entre Israël et l'Iran, et je ne pense pas que nous en soyons complètement à l’abri», a déclaré M. Brende, tout en exprimant l'espoir que le forum serve de plateforme «pour la paix, la réconciliation et la prise en compte des souffrances humanitaires».

Le rétablissement de la confiance entre les institutions et la lutte contre le changement climatique sont d'autres priorités de longue date du forum et les organisateurs ont indiqué qu'elles resteraient au cœur des discussions.

Alors que l'on craint que ces sujets aient perdu du terrain face à d'autres défis politiques et économiques, Gim Huay Neo, directrice générale du forum, a réaffirmé que l'accent était mis sur la recherche et la mise en œuvre de solutions tangibles.

«Il y aura de nombreux dialogues qui seront vraiment axés sur les mesures concrètes que les entreprises et les gouvernements peuvent prendre pour soutenir les voies de transition vers une consommation nette zéro et une nature positive et, plus important encore, sur la manière dont ils peuvent travailler ensemble pour établir des partenariats qui peuvent permettre et renforcer l'action d'une manière plus rapide et beaucoup plus qualifiée», a-t-elle déclaré.

Dans une annonce surprise, M. Brende a déclaré que le président élu des États-Unis, Donald Trump, dont l'investiture coïncide avec le jour d'ouverture du forum, participerait par le biais d'un discours numérique. Il devrait exposer les plans de son administration pour la mise en œuvre de ses politiques, en particulier sa promesse de mettre fin à la guerre en Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prononcera également un discours spécial et participera à une séance de questions-réponses.

Au total, 60 chefs d'État et de gouvernement participeront à l'événement, dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le vice-premier ministre chinois, Ding Xuexiang.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.