PARIS: Emmanuel Macron a affirmé mercredi soir que l'accord trouvé entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza devait être "respecté" et qu'une "solution politique" devait "advenir".
"Après quinze mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles. Ce soir, mes pensées vont à Ofer (Kalderon) et Ohad (Yahalomi)", les deux Franco-Israéliens retenus par le mouvement islamiste palestinien, a déclaré le président français sur X.
"L'accord doit être respecté. Les otages, libérés. Les Gazaouis, secourus. Une solution politique doit advenir", a-t-il plaidé.
Dans une déclaration publiée dans la soirée, le ministère des Affaires étrangères a pour sa part demandé que "tous les accès à Gaza soient ouverts sans délai et que le travail des organisations internationales et des agences humanitaires soit facilité par Israël".
"La vie doit reprendre ses droits à Gaza", a déclaré la diplomatie française, soulignant la nécessité de "répondre à l'urgence humanitaire absolue" à Gaza et de "débuter sans attendre le travail de reconstruction".
"Il faut aussi y préparer le retour de l’Autorité palestinienne, qui a vocation à administrer ce territoire palestinien", a ajouté le Quai d'Orsay, en appelant à ce que le cessez-le-feu permette "d’enclencher un processus irréversible pour la mise en œuvre effective de la solution à deux Etats".
Paris et l'Arabie Saoudite doivent organiser en juin une conférence internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats, rappelle le Quai.