En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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Publié le Samedi 18 janvier 2025

En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Trump affirme qu'il ne tolérera pas la poursuite du procès intenté à l'encontre de Netanyahu

Le président américain Donald Trump répond aux questions lors d'une conférence de presse sur les récentes décisions de la Cour suprême dans la salle de presse de la Maison Blanche, le 27 juin 2025 à Washington, DC. (Photo par JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Le président américain Donald Trump répond aux questions lors d'une conférence de presse sur les récentes décisions de la Cour suprême dans la salle de presse de la Maison Blanche, le 27 juin 2025 à Washington, DC. (Photo par JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
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  • « Les États-Unis d'Amérique dépensent des milliards de dollars par an, bien plus que n'importe quelle autre nation, pour protéger et soutenir Israël », a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social.
  • Un tribunal israélien a rejeté la demande de Benjamin Netanyahu de suspendre pendant deux semaines ses auditions dans le cadre de son procès pour corruption.

WASHINGTON : Le président américain Donald Trump a déclaré samedi qu'il ne « tolèrera pas » la poursuite du procès pour corruption visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont il avait déjà réclamé l'annulation.

« Les États-Unis d'Amérique dépensent des milliards de dollars par an, bien plus que n'importe quelle autre nation, pour protéger et soutenir Israël », a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social.

« Nous n'allons pas tolérer cela », a-t-il ajouté en référence au procès en cours dans ce pays.

Benjamin Netanyahu « est en train de négocier un accord avec le Hamas qui inclurait la libération des otages. « Comment se fait-il que le Premier ministre d'Israël soit contraint de rester toute la journée dans une salle d'audience ? », a poursuivi Donald Trump, avant de s'envoler pour la France.

Vendredi, un tribunal israélien a rejeté la demande de Benjamin Netanyahu de suspendre pendant deux semaines ses auditions dans le cadre de son procès pour corruption.

L'avocat du Premier ministre israélien avait demandé le report des auditions, devant reprendre la semaine prochaine, en invoquant les « développements dans la région et le monde », après la guerre avec l'Iran et le conflit à Gaza qui n'est pas près de prendre fin.

Il a par la suite soumis à la cour une nouvelle demande d'annulation des deux prochaines audiences.

Mercredi, Donald Trump avait déjà appelé à l'annulation du procès, qu'il avait qualifié de « chasse aux sorcières ». Il avait sinon préconisé qu'une grâce soit « accordée à un grand héros », au lendemain du cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.

M. Netanyahu a nié toute malversation au cours du procès, reporté à plusieurs reprises depuis son ouverture en mai 2020.

Il est accusé, avec son épouse Sara Netanyahu, d'avoir accepté, en échange de faveurs politiques, des produits de luxe d'une valeur de plus de 260 000 dollars de la part de milliardaires, tels que cigares, bijoux et champagne.

Il est également accusé d'avoir tenté de négocier une couverture plus favorable dans deux médias israéliens dans deux autres affaires.


Trump assure qu'un cessez-le-feu à Gaza est "proche", peut-être dès "la semaine prochaine"

Un convoi de camions transportant de l'aide roule après être entré dans la bande de Gaza par le point de passage de Zikim, contrôlé par Israël, à l'ouest de Beit Lahia, dans le nord du territoire palestinien assiégé, le 25 juin 2025. (AFP)
Un convoi de camions transportant de l'aide roule après être entré dans la bande de Gaza par le point de passage de Zikim, contrôlé par Israël, à l'ouest de Beit Lahia, dans le nord du territoire palestinien assiégé, le 25 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump a assuré vendredi qu'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza était "proche" et pourrait intervenir dès "la semaine prochaine"
  • Il a par ailleurs abordé la question de l'aide humanitaire, sujet sur lequel le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a dénoncé vendredi un système "militarisé" de distribution qui "tue des gens"

Gaza, Territoires palestiniens: Donald Trump a assuré vendredi qu'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza était "proche" et pourrait intervenir dès "la semaine prochaine" pour mettre fin à la guerre dévastatrice qui fait rage depuis plus de vingt mois dans le territoire palestinien.

"Nous pensons que nous aurons un cessez-le-feu dès la semaine prochaine", a déclaré vendredi le président américain, qui avait déjà estimé mercredi que de "grands progrès" avaient été réalisés.

Il a par ailleurs abordé la question de l'aide humanitaire, sujet sur lequel le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a dénoncé vendredi un système "militarisé" de distribution qui "tue des gens".

"Nous fournissons, comme vous le savez, beaucoup d'argent et de nourriture à cette zone", a fait valoir Donald Trump, évoquant "ces foules de gens qui n'ont rien à manger".

Israël a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité. Celui-ci n'a été que partiellement assoupli fin mai, date à laquelle la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, a commencé ses distributions dans des centres.

Washington a annoncé jeudi avoir débloqué 30 millions de dollars pour financer cette fondation, dont les opérations de distribution d'aide donnent lieu régulièrement à des scènes chaotiques et meurtrières, une situation dénoncée vendredi par

La Défense civile dans le territoire palestinien a annoncé vendredi la mort de 80 personnes dans des frappes ou tirs de l'armée israélienne, dont 10 tuées une fois de plus en attendant de l'aide humanitaire.

Jeudi, ce sont 65 Palestiniens qui avaient été tués par des tirs israéliens, selon les secours, dont sept venus chercher de l'assistance dans un centre de GHF.

"Les gens sont tués simplement en essayant de nourrir leurs familles et eux-mêmes. Aller chercher de la nourriture ne doit jamais être une condamnation à mort", a tonné devant la presse à New York le secrétaire général de l'ONU. La GHF a "fourni directement plus de 46 millions de repas aux civils palestiniens" depuis le début de ses distributions fin mai, a réagi le ministère israélien des Affaires étrangères, "pourtant, l'ONU fait tout ce qu'elle peut pour s'opposer à cet effort", et ce ce faisant elle "s'aligne sur le Hamas".

- "Simulacre de distribution" -

L'ONG Médecins sans frontières (MSF), présente à Gaza, avait réclamé plus tôt le démantèlement de la GHF, l'accusant d'être "un simulacre de distribution alimentaire qui produit des massacres à la chaîne".

Dans un communiqué, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté des "mensonges malveillants" du journal de gauche Haaretz, selon lequel des soldats auraient reçu ordre de tirer sur des civils désarmés attendant de recevoir cette aide humanitaire.

M. Netanyahu a rejeté tout aussi "catégoriquement les accusations odieuses de meurtre rituel" publiées dans le même journal.

Le "meurtre rituel" est une calomnie antisémite remontant au moins au Moyen-Age selon laquelle les juifs assassineraient des enfants non juifs pour les besoins de leur culte.

Sur les 80 personnes tuées vendredi, dix "attendaient de l'aide humanitaire" dans trois endroits différents du territoire palestinien, d'après un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle examinait les informations de la Défense civile mais a nié catégoriquement que ses soldats aient ouvert le feu sur des personnes attendant de l'aide dans le centre de la bande de Gaza, où M. Bassal a fait état d'un mort.

Six autres ont perdu la vie dans le sud en tentant de gagner un site de distribution de colis-repas de la GHF, et trois en attendant de l'aide au sud-ouest de Gaza-ville (nord), toujours selon la Défense civile.

- 550 morts depuis fin mai -

Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, près de 550 personnes ont été tuées et plus de 4.000 blessées dans des queues immenses se formant en vue d'atteindre divers centres de distribution d'aide humanitaire depuis que la GHF y a commencé ses opérations fin mai.

Cette dernière nie que des tirs meurtriers surviennent à proximité immédiate de ses points de distribution.

Sur le terrain, les combats continuent de faire rage entre l'armée israélienne et les groupes armés palestiniens.

D'eux d'entre eux, les Brigades al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste Hamas, et les Brigades al-Quds, branche armée du Jihad islamique, mouvement allié au Hamas, ont revendiqué des tirs contre des soldats israéliens.

Israël poursuit ses opérations à Gaza dans le cadre d'une offensive visant selon lui à anéantir le Hamas, en représailles à l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.

Le 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

L'opération de représailles israéliennes a entraîné la mort de 56.331 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.


Détente commerciale entre Etats-Unis et Chine, mais Trump rompt avec le Canada

Le Premier ministre canadien Mark Carney et le président américain Donald Trump arrivent pour une photo de famille lors du sommet du Groupe des Sept (G7) au Kananaskis Country Golf Course à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
Le Premier ministre canadien Mark Carney et le président américain Donald Trump arrivent pour une photo de famille lors du sommet du Groupe des Sept (G7) au Kananaskis Country Golf Course à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
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  • Chine et Etats-Unis se sont accordés sur un cadre général pour lisser leurs différends commerciaux, mais Donald Trump a ouvert un nouveau front vendredi en annonçant la rupture des négociations avec le Canada
  • Le président américain a justifié l'arrêt des discussions avec son voisin du nord par l'entrée en vigueur prochaine (30 juin), d'une nouvelle taxe sur les services numériques (TSN)

NEW YORK: Chine et Etats-Unis se sont accordés sur un cadre général pour lisser leurs différends commerciaux, mais Donald Trump a ouvert un nouveau front vendredi en annonçant la rupture des négociations avec le Canada.

Le président américain a justifié l'arrêt des discussions avec son voisin du nord par l'entrée en vigueur prochaine (30 juin), d'une nouvelle taxe sur les services numériques (TSN).

Cette ponction de 3% sur les revenus tirés de la publicité en ligne, des plateformes de vente, des réseaux sociaux ou de la vente de données personnelles va toucher particulièrement les géants américains de la tech.

Donald Trump a qualifié cette taxe de "scandaleuse" sur son application Truth Social et indiqué que les Etats-Unis communiqueraient, dans les sept jours, au Canada le niveau des droits de douane qui lui sera imposé.

"Nous allons continuer à mener ces négociations complexes, dans l'intérêt supérieur des Canadiens", a promis le Premier ministre canadien Mark Carney.

La sortie du chef de l'Etat américain a douché les marchés financiers et propulsé Wall Street dans le rouge, alors que deux de ses trois principaux indices venaient d'enregistrer de nouveaux records.

Les investisseurs s'étaient initialement réjouis vendredi de voir Pékin confirmer qu'un consensus avait été trouvé avec les Etats-Unis pour éviter une guerre commerciale entre les deux premières économies mondiales.

Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus d'un cessez-le-feu commercial et avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs sur leurs produits respectifs.

La Chine s'était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l'accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d'exportation de terres rares.

Les terres rares sont des métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques. Elles sont essentielles à l'économie mondiale moderne.

- 25% pour les autres ? -

Mi-juin, Washington et Pékin s'étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l'accord trouvé à Genève sur les rails.

C'est cet accord, portant notamment sur l'accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis, que Donald Trump s'est félicité jeudi d'avoir "signé", avant que la Chine en fasse également état, vendredi.

L'humeur était d'autant plus positive que l'exécutif américain a semblé disposé à reporter la date butoir pour les négociations sur les droits de douane avec les autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, pour l'instant fixée au 9 juillet.

Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a déclaré vendredi sur la chaîne Fox Business que les pourparlers pourraient se conclure "d'ici Labor Day", la fête du travail qui tombe, cette année, le 1er septembre.

Mais, une fois encore, Donald Trump a pris tout le monde à contre-pied en prévenant qu'un renvoi de juillet à septembre n'était pas acté.

"On pourrait allonger les délais, mais aussi les raccourcir", a-t-il dit lors d'un point de presse. "J'aimerais bien faire plus court et envoyer à tout le monde une lettre pour leur dire: félicitations, vous allez payer 25%" de droits de douane.

Ce taux serait nettement supérieur aux 10% appliqués à l'ensemble des pays qui exportent aux Etats-Unis, à l'exception de la Chine, et que de nombreuses nations espéraient conserver.

"La Chine espère que les Etats-Unis avanceront dans le même sens qu'elle", a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce, en confirmant que Pékin et Washington avaient scellé leur accord.

"La Chine procédera en vertu de la loi à l'examen et à l'approbation des demandes d'exportations relatives aux articles soumis à contrôle qui satisfont aux exigences", a-t-on poursuivi de même source.

"Les États-Unis, en conséquence, vont lever une série de mesures restrictives à l'égard de la Chine", a complété le ministère chinois.

Aucune précision supplémentaire n'a été apportée dans l'immédiat.

La priorité absolue pour les États-Unis était de garantir leur accès aux terres rares. La Chine en est le premier producteur mondial.

Mais les flux chinois en direction des entreprises étrangères ont ralenti depuis début avril, lorsque Pékin a commencé à imposer aux producteurs nationaux l'obtention d'un permis pour pouvoir exporter sept types de terres rares.

La décision a été largement perçue comme une mesure de rétorsion face aux droits de douane américains sur les biens chinois.