Le Forum économique mondial s'ouvre à Davos, entre espoir et incertitude

La réunion annuelle du WEF se concentrera sur les chocs géopolitiques, les niveaux de vie et la transition énergétique, entre autres défis. (Photos du WEF)
La réunion annuelle du WEF se concentrera sur les chocs géopolitiques, les niveaux de vie et la transition énergétique, entre autres défis. (Photos du WEF)
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Publié le Lundi 20 janvier 2025

Le Forum économique mondial s'ouvre à Davos, entre espoir et incertitude

  • La réunion annuelle intervient alors que le monde est confronté à de fortes tensions géopolitiques, à des avancées technologiques rapides et à l'aggravation des effets du changement climatique.
  • Les discussions dans la station balnéaire suisse porteront notamment sur l'avenir du travail, la technologie et l'action climatique, ainsi que sur d'autres sujets urgents.

DUBAÏ : Alors que l'élite mondiale se réunit dans les montagnes suisses enneigées pour la réunion annuelle 2025 du Forum économique mondial (WEF), cet événement promet d'être un moment décisif durant lequel les dirigeants mondiaux s'attaqueront aux problèmes les plus pressants de la planète.

Avec la participation de plus de 350 chefs de gouvernement, dont 60 chefs d'État, de dirigeants d'entreprise, de leaders de la société civile, d'experts mondiaux et d'autres personnalités influentes de plus de 130 pays, les organisateurs du forum affirment que l'événement, qui se déroulera du 20 au 24 janvier, a pour but de « stimuler le dialogue et de créer des solutions aux problèmes communs de la planète ». 

Une photo prise le 19 janvier 2025 montre la station alpine de Davos avant la réunion annuelle du Forum économique mondial. (AFP)
Une photo prise le 19 janvier 2025 montre la station alpine de Davos avant la réunion annuelle du Forum économique mondial. (AFP)

Intitulée « Collaboration pour l'ère intelligente », la réunion de 2025 se concentrera sur cinq piliers essentiels pour un avenir durable et inclusif : « Réimaginer la croissance et les industries à l'ère de l'intelligence », « Investir dans les personnes », « Sauvegarder la planète » et « Rétablir la confiance ».

Klaus Schwab, fondateur et président du WEF, a souligné le rôle unique de Davos qui permet de réunir des milliers de décideurs pour relever les défis mondiaux.

« Malgré des positions divergentes et de grandes incertitudes, la réunion annuelle de 2025 favorisera un esprit de coopération et un optimisme constructif dans le but de façonner la prochaine ère intelligente de manière plus durable et plus inclusive », a déclaré M. Schwab dans un communiqué de presse.

Le fondateur et président du WEF, Klaus Schwab, s'entretient avec les directeurs généraux du forum, Mirek Dusek et Neo Gim Huay, le président-directeur général, Borge Brende, et le responsable des médias, Yann Zopf, avant la réunion annuelle de Davos. (AFP)
Le fondateur et président du WEF, Klaus Schwab, s'entretient avec les directeurs généraux du forum, Mirek Dusek et Neo Gim Huay, le président-directeur général, Borge Brende, et le responsable des médias, Yann Zopf, avant la réunion annuelle de Davos. (AFP)

Dans ce même communiqué, Børge Brende, président et directeur général du WEF, a exprimé le même sentiment, notant qu'une collaboration sans précédent est nécessaire pour faire face aux problèmes les plus urgents du monde.

« La seule façon de relever les défis urgents et de débloquer de nouvelles opportunités est d'adopter des approches innovantes et coopératives », a-t-il déclaré.

Parmi les chefs d'État qui participeront à la conférence figurent le président élu des États-Unis Donald Trump (par liaison vidéo), la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chancelier allemand Olaf Scholz, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le président argentin Javier Milei et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy.

Des dirigeants d'organisations internationales telles que les Nations unies, l'Organisation mondiale de la santé et le Fonds monétaire international seront également présents, ainsi que 1 600 chefs d'entreprise, dont plus de 900 PDG et plus de 120 « pionniers de la technologie ».

La société civile sera également bien représentée, avec plus de 170 dirigeants de syndicats, d'organisations non gouvernementales et d'universités, ainsi que plus de 160 membres des groupes Global Shapers, Young Global Leaders et Social Innovators du WEF. 

Des manifestants sont vus lors d'une randonnée de deux jours de Kueblis à Davos dans le cadre d'une manifestation du collectif « Strike WEF » en Suisse le 18 janvier 2025 avant la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos. (Keystone via AP)
Des manifestants sont vus lors d'une randonnée de deux jours de Kueblis à Davos dans le cadre d'une manifestation du collectif « Strike WEF » en Suisse le 18 janvier 2025 avant la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos. (Keystone via AP)

L'événement accueillera également 120 « leaders culturels » et proposera un programme artistique et culturel mettant en avant la musique, le cinéma, la photographie, l'art interactif piloté par l'intelligence artificielle et les créations artisanales.

Dans un communiqué, Mirek Dusek, directeur général du FEM, a déclaré : « En réunissant des dirigeants du monde entier et de différents horizons, la réunion annuelle offre une plateforme pour partager des points de vue et des connaissances à un moment de profond changement pour les personnes et les communautés.  

« L'un des principaux objectifs de nos travaux est de permettre la mise en place d'agences et de solutions à grande échelle dans le contexte de la nouvelle économie qui semble émerger. 

Les discussions à Davos comprendront des débats sur l'avenir du travail, de la technologie et de l'action climatique, et examineront également des initiatives critiques dans des domaines tels que la cybersécurité, l'intelligence artificielle et les énergies renouvelables. (AFP)
Les discussions à Davos comprendront des débats sur l'avenir du travail, de la technologie et de l'action climatique, et examineront également des initiatives critiques dans des domaines tels que la cybersécurité, l'intelligence artificielle et les énergies renouvelables. (AFP)

Les discussions à Davos porteront notamment sur l'avenir du travail, de la technologie et de l'action climatique. Des rapports tels que le Baromètre de la coopération mondiale 2025 et le rapport sur l'avenir de l'emploi seront examinés au cours des sessions, de même que la manière dont les nouvelles technologies vont remodeler les industries et potentiellement créer des millions d'emplois, tout en en supprimant beaucoup d'autres.

La réunion examinera également des initiatives cruciales dans des domaines tels que la cybersécurité, l'intelligence artificielle et les énergies renouvelables, dans le but de créer des « stratégies responsables et inclusives pour l'avenir ».

Gim Huay Neo, directeur général du WEF, a déclaré dans un communiqué de presse : « Nous explorerons comment les données et les technologies, ainsi que les partenariats innovants, peuvent être exploités pour créer de la valeur et renforcer le leadership en faveur des personnes, de la planète et de la prospérité. » 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 

 

 

 

 

 

 

 

 


Transition énergétique: l'enveloppe des CEE passe à plus de 8 milliards d'euros en 2026

Une borne de recharge électrique de grande puissance lors de l'inauguration de la première station-service entièrement électrique de la nouvelle région Aquitaine par Total Energies, à Mérignac, près de l'aéroport de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 21 mai 2025. (AFP)
Une borne de recharge électrique de grande puissance lors de l'inauguration de la première station-service entièrement électrique de la nouvelle région Aquitaine par Total Energies, à Mérignac, près de l'aéroport de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 21 mai 2025. (AFP)
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  • Le budget des certificats d’économies d’énergie (CEE) augmentera d’environ 27 % en 2026, passant de 6 à plus de 8 milliards d’euros, pour soutenir la rénovation énergétique et la transition vers la mobilité électrique
  • Une partie du financement public de MaPrimeRénov’ et du Bonus écologique sera désormais assurée par les CEE

PARIS: L'enveloppe des "certificats d'économies d'énergie", un dispositif de financement privé qui octroie des aides pour passer à la voiture électrique ou rénover thermiquement son logement, va augmenter "d'environ 27%" en 2026 pour atteindre "plus de huit milliards d'euros", a indiqué vendredi la ministre de la Transition écologique Monique Barbut devant les députés.

Créé en 2005, ce dispositif reposant sur le principe du pollueur-payeur oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions de réduction de la consommation d'énergie et d'amélioration de l'efficacité énergétique.

En échange d'octroyer une subvention à un ménage ou à une entreprise pour remplacer une chaudière au fioul pour une pompe à chaleur, le fournisseur obtient un CEE. Tous les quatre ans, il doit justifier qu'il a atteint l'objectif de CEE fixé par l'Etat.

Soucieux de garder le cap du financement de la transition énergétique sans creuser davantage son budget, l'Etat se tourne vers ce dispositif qui repose sur des fonds privés. Les fournisseurs d'énergie répercutent en partie ces aides sur les factures ou le litre de carburant.

En plus des aides publiques, certaines opérations jusqu'à alors subventionnées sur les deniers de l'Etat "seront maintenant financées par les ressources issues des certificats d'économie d'énergie", l'effort porté par les CEE devant ainsi "augmenter globalement d'environ 27% et passer de six milliards d'euros en 2025 à plus de huit milliards en 2026", a confirmé la ministre Monique Barbut devant la commission du développement durable.

Elle a expliqué que cette augmentation profitera notamment au dispositif d'aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' et à la mobilité électrique, pour le Bonus écologique à l'achat d'un véhicule et le Leasing social, "des dispositifs essentiels pour le pouvoir d'achat".

"Nous veillerons à leur utilisation optimale pour qu'ils s'adressent d'abord aux populations les plus vulnérables", a-t-elle ajouté.

Interrogé sur MaPrimeRénov', qui croule sous les demandes, le ministre délégué chargé de la Transition écologique Mathieu Lefèvre a souligné qu'"il n'y a pas de baisse des crédits" mais "un basculement d'une partie du financement" vers les CEE.

L'Agence nationale de l'habitat (Anah), qui distribue les aides MaPrimeRénov', disposera pour 2026 de 3,5 milliards d'euros de crédits, dont 1,5 milliard d'euros de l'Etat, un milliard d'euros de CEE, 700 millions d'euros de quotas carbone, complétés par la trésorerie de l'Anah, selon une source gouvernementale.

Très attendu des acteurs du secteur, le décret actant les modalités de la 6e période des CEE pour 2026-2030 doit être publié prochainement.


Majid Al Futtaim inaugure la première boutique Tartine et Chocolat au Dubai Mall

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  • Cette ouverture marque une nouvelle étape dans la stratégie de développement de la division Lifestyle de Majid Al Futtaim, qui poursuit l’élargissement de son portefeuille de marques internationales haut de gamme
  • À travers cette collaboration avec le Groupe Zannier, la maison mère de Tartine et Chocolat, le groupe renforce sa position sur le segment du lifestyle et confirme son ambition d’offrir aux familles de la région des expériences retail d’exception

DUBAI:  Majid Al Futtaim annonce son entrée sur le marché du prêt-à-porter pour enfants avec l’ouverture de la première boutique Tartine et Chocolat au Dubai Mall

Cette ouverture marque une nouvelle étape dans la stratégie de développement de la division Lifestyle de Majid Al Futtaim, qui poursuit l’élargissement de son portefeuille de marques internationales haut de gamme. À travers cette collaboration avec le Groupe Zannier, la maison mère de Tartine et Chocolat, le groupe renforce sa position sur le segment du lifestyle et confirme son ambition d’offrir aux familles de la région des expériences retail d’exception.

Fahed Ghanim, PDG de Majid Al Futtaim Lifestyle, déclare :
« L’arrivée de Tartine et Chocolat représente une évolution naturelle pour notre activité Lifestyle, en phase avec les aspirations de nos clients et leurs modes de vie. La marque incarne le savoir-faire, l’authenticité et la qualité durable qui caractérisent notre approche du commerce de détail. Accueillir cette maison française iconique dans la région nous permet de créer des liens profonds avec les familles et d’étendre notre univers lifestyle à une nouvelle génération. »

Fondée à Paris en 1977, Tartine et Chocolat illustre à la perfection le « Chic à la française ». La marque crée un univers délicat et raffiné pour les enfants, alliant héritage intemporel et modernité. La boutique du Dubai Mall, d’une superficie de 150 m², propose l’intégralité des collections : prêt-à-porter élégant, accessoires, articles de puériculture, peluches et cadeaux intemporels pour nouveau-nés, tout-petits et enfants plus âgés. Chaque pièce reflète la signature de la marque — confort, qualité et élégance discrète —, du quotidien aux grandes occasions.

Émilie Zannier, Présidente de Tartine et Chocolat, souligne :
« Nous sommes fiers de renforcer notre présence au Moyen-Orient grâce à ce partenariat avec Majid Al Futtaim, un acteur de référence dans le retail lifestyle et un partenaire de confiance pour les grandes marques internationales. Cette ouverture marque un nouveau chapitre pour notre maison, nous offrant l’opportunité de partager notre savoir-faire et notre héritage français à travers une expérience boutique exclusive. Nous avons hâte de grandir ensemble et d’inspirer les familles avec notre vision intemporelle de l’élégance et de la qualité. »

Située au deuxième étage du Dubai Mall, dans l’espace Kids Fashion, la boutique séduit par son intérieur apaisant inspiré de l’héritage parisien de la marque. En complément, elle présente une sélection exclusive de BONTON, autre marque française du Groupe Zannier, réputée pour son esprit ludique et son design contemporain. C’est la première fois que Tartine et Chocolat et BONTON sont réunies dans une même boutique, offrant aux familles une expérience unique alliant élégance intemporelle et créativité moderne.

Fort du succès de ce lancement, Majid Al Futtaim prévoit déjà l’ouverture d’une seconde boutique Tartine et Chocolat au Mall of the Emirates en 2026, témoignant de la forte demande régionale pour des expériences de mode enfantine haut de gamme.

Avec plus de 100 boutiques dans le monde, Tartine et Chocolat continue de faire rayonner l’élégance française et l’art de vivre pour enfants, en conjuguant tradition et modernité.


En pleine discussion budgétaire, Moody's rend son jugement sur la France

L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris. (AFP)
L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris. (AFP)
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  • Moody's sera la quatrième agence en un mois et demi à apprécier la note souveraine française. Les trois autres l'ont déjà abaissée d'un cran
  • La croissance est désormais attendue par le gouvernement français à 0,7% cette année et à 1% en 2026

PARIS: L'agence de notation Moody's rend vendredi son verdict saisonnier sur la France, avec sans doute une baisse de la note ou à tout le moins un abaissement de la perspective, avertissement à Paris.

Moody's sera la quatrième agence en un mois et demi à apprécier la note souveraine française. Les trois autres l'ont déjà abaissée d'un cran.

Fitch, le 12 septembre, a abaissé la note de AA- (dette de bonne qualité) à A+ (dette de qualité moyenne supérieure). S&P Global a fait de même vendredi dernier. Morningstar DBRS avait également abaissé la note française en septembre.

Toutes soulignent l'instabilité politique depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024, qui pèse sur les finances publiques et paralyse partiellement deux moteurs de croissance, la consommation des ménages et les investissements.

La croissance est désormais attendue par le gouvernement français à 0,7% cette année et à 1% en 2026.

Avec une note Aa3 assortie d'une perspective stable, Moody's est désormais un cran au-dessus de ses principales concurrentes, S&P et Fitch.

En avril, Moody's indiquait qu'un "retour en arrière sur les réformes telles que (...) la réforme des retraites", était un critère de baisse de la note.

Or, le gouvernement vient d'accorder à l'opposition une suspension de cette réforme pour espérer sauver son budget au Parlement - et éviter la censure.

"Ҫa ne va pas" 

De plus, les possibilités de croissance de l'économie française "se sont bien détériorées", soulève Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, depuis les dernières estimations de Moody's, qui pronostiquait en décembre dernier une croissance de 1% en 2025 et 1,4% en 2026.

"Nous avons le déficit public le plus élevé de la zone euro (5,4% du PIB prévu en 2025), la dette publique la plus importante en masse à près de 3.500 milliards d'euros, la troisième de la zone en pourcentage du PIB (derrière la Grèce et l'Italie) à 118% l'an prochain", a énuméré mercredi sur RTL Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP).

"Ҫa ne va pas du tout", a-t-il dit, soulevant un risque de "problème de soutenabilité de la dette" française.

Il a aussi évoqué le "problème de crédibilité" de la France sur les marchés, où elle paye son argent "plus cher que l'Espagne, l'Irlande, la Grèce", trois pays en grande difficulté pendant la crise des "subprimes" de 2007-08 mais qui se sont bien relevés depuis.

Pour Paul Chollet, chef économiste de la salle des marchés du Crédit mutuel Arkéa, "les marchés traitent actuellement la dette française au niveau d'une note A ou A-".

M. Dor jugerait "assez logique" que Moody’s révise à la baisse la note de la France. Abaisser simplement la perspective "serait moins facile à expliquer" et maintenir note et perspective inchangées induirait pour Moody's "une forte perte de crédibilité", selon lui.

M. Chollet mise plutôt sur un simple abaissement de perspective, Moody's ayant sous les yeux, contrairement aux autres agences ces dernières semaines, "un gouvernement qui peut tenir quelque temps, (surtout) si un budget venait à être voté le 31 décembre".

Pierre Moscovici souligne que le déficit public doit l'an prochain être "très clairement en dessous de 5%" du PIB, pour tenir la trajectoire promise à Bruxelles d'un retour sous 3% en 2029.

Les premières discussions budgétaires s'en éloignent. La commission des Finances de l'Assemblée nationale a rejeté la partie recettes du projet de loi de Finances dans la nuit de mercredi à jeudi.

Mais, avant cela, elle avait allégé le texte de 7 milliards d'euros de fiscalité, obligeant à réduire d'autant la partie dépenses pour ne pas dégrader l'objectif gouvernemental d'un déficit public de 4,7% du PIB l'an prochain.

Ce rejet augure en outre de débats budgétaires difficiles pour le gouvernement dans l'hémicycle, à partir de vendredi.