Trump : le pétrole lesté par un possible sursis sur les droits de douane

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, regarde la cérémonie d'investiture dans la rotonde du Capitole, le 20 janvier 2025 à Washington, DC. M. Trump prend ses fonctions pour son deuxième mandat non consécutif en tant que 47e président des États-Un
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, regarde la cérémonie d'investiture dans la rotonde du Capitole, le 20 janvier 2025 à Washington, DC. M. Trump prend ses fonctions pour son deuxième mandat non consécutif en tant que 47e président des États-Un
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Publié le Lundi 20 janvier 2025

Trump : le pétrole lesté par un possible sursis sur les droits de douane

  • Les cours du pétrole sont en baisse ce lundi, plombés par des informations de presse selon lesquelles Donald Trump n'instaurera pas de nouveaux droits de douane immédiatement après son investiture.
  • L'or noir a accéléré sa chute après la publication d'un article du Wall Street Journal lundi, selon lequel Donald Trump s'abstiendrait d'imposer de nouveaux droits de douane dès le premier jour de son second mandat.

LONDRES : Les cours du pétrole sont en baisse ce lundi, plombés par des informations de presse selon lesquelles Donald Trump n'instaurera pas de nouveaux droits de douane immédiatement après son investiture, malgré des incertitudes sur les sanctions américaines contre la Russie.

Vers 16 h 15 GMT (17 h 15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, perdait 1,31 % à 79,73 dollars.

Son équivalent américain, le baril de WTI pour livraison en février, perdait 1,64 % à 76,60 dollars.

L'or noir a accéléré sa chute après la publication d'un article du Wall Street Journal lundi, selon lequel Donald Trump s'abstiendrait d'imposer de nouveaux droits de douane dès le premier jour de son second mandat.

« Des droits de douane immédiats auraient affecté 3 millions de barils par jour d'importations du Canada vers les États-Unis, ce qui aurait pu entraîner une pénurie (dans le pays) ou, au minimum, une hausse des prix », affirme Ole Hansen, responsable de la stratégie commerciale chez Saxo Bank.

Selon l'analyste, la baisse du prix du pétrole est liée à « un soulagement de voir cette menace à court terme réduite ».

Les sanctions récemment prises par l'administration Biden contre la Russie sont également au cœur des interrogations du marché. « Certains analystes pensent qu'il (Donald Trump) pourrait assouplir certaines restrictions afin de favoriser une résolution diplomatique du conflit en Ukraine », explique Antonio Di Giacomo, analyste chez XS.com.

M. Di Giacomo prédit que les décisions politiques de la nouvelle administration américaine seront « déterminantes pour l'avenir du pétrole brut » et que toutes ne vont pas dans le sens d'une baisse des cours.

Donald Trump et l'industrie pétrolière américaine ont besoin d'un prix du pétrole plus élevé pour augmenter considérablement la production pétrolière américaine au cours des quatre prochaines années, ce qu'il a promis de faire durant sa campagne, affirme Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Selon lui, cela implique « que quelqu'un d'autre sur le marché se retire pour faire place au pétrole américain », et l'Iran et le Venezuela sont les cibles probables de Donald Trump.

Des mesures punitives contre ces deux pays pourraient entraîner « la perte d'un volume total de 1,7 million de barils », ont averti les analystes de DNB la semaine dernière dans un rapport.

Les contrats à terme sur le pétrole brut étaient déjà en légère baisse lundi matin, en raison de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza qui « devrait réduire les attaques sur les navires » par les Houthis du Yémen, selon John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Depuis novembre 2023, les Houthis mènent des attaques au large du Yémen contre des navires qu'ils estiment liés à Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza.

Ces attaques ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, notamment pour le transport du pétrole en provenance du Moyen-Orient.

Un apaisement de la région contribue ainsi à réduire légèrement le cours du pétrole brut.


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
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  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.