De futures perspectives pour le cirque Eloise en Arabie saoudite

Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo Facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo Facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo Facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo Facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo Facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo Facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo Facebook)
Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde (Photo Facebook)
Jeannot Painchaud est le président et directeur de la création du Cirque Éloize, dont il est le cofondateur. Après une brillante carrière d'acrobate, il a fait découvrir les arts du cirque québécois à travers le monde(Photo Facebook)
Jeannot Painchaud est le président et directeur de la création du Cirque Éloize, dont il est le cofondateur. Après une brillante carrière d'acrobate, il a fait découvrir les arts du cirque québécois à travers le monde(Photo Facebook)
Short Url
Publié le Lundi 24 février 2025

De futures perspectives pour le cirque Eloise en Arabie saoudite

  • Le Cirque Éloize est le moteur du rayonnement culturel québécois. Il crée, produit et offre des spectacles touchants et empreints de poésie.
  • Pionnier du cirque contemporain, il marie les arts du cirque à la musique, à la danse, à la technologie et au théâtre, répondant ainsi aux attentes d'un public à la recherche d'un divertissement porteur de sens.

RIYAD: Depuis 30 ans, le Cirque Éloize est le moteur du rayonnement culturel québécois. Il crée, produit et offre des spectacles touchants et empreints de poésie. Pionnier du cirque contemporain, il marie les arts du cirque à la musique, à la danse, à la technologie et au théâtre, répondant ainsi aux attentes d'un public à la recherche d'un divertissement porteur de sens.

Ses créations originales ont été acclamées par plus de 6 millions de spectateurs et ont accumulé plus de 7 000 représentations dans 650 villes à travers le monde.

Jeannot Painchaud est le président et directeur de la création du Cirque Éloize, dont il est le cofondateur. Après une brillante carrière d'acrobate, il a fait découvrir les arts du cirque québécois à travers le monde.

 Précurseur des arts du cirque contemporain, il crée des œuvres pleines d'humanité et de poésie, qui allient risque et théâtralité. Très engagé dans son domaine, il a présidé le réseau national des arts du cirque En Piste et aide activement les nouveaux talents.

Jeannot Painchaud a déclaré à Arab News : « Je suis le fondateur du Cirque Éloise et c'est à Montréal, au Canada, en 1993, que tout a commencé. À 33 ans, j'ai commencé en tant qu'artiste de cirque. Ce que nous faisons au Cirque Éloise, c'est créer des spectacles de cirque modernes, des spectacles théâtraux qui ont pour but d'être joués dans les théâtres et non pas sous les chapiteaux, comme le veut la tradition. Depuis les années 80, un réseau d'écoles de cirque s'est développé au Québec et en Europe, mais aussi dans d'autres pays comme l'Australie. »

Comme le principe du Cirque Éloize est tout à fait différent du cirque traditionnel, Jeannot a expliqué : « C'est un nouveau mouvement parce qu'à l'époque de nos parents, le cirque, c'était une autre forme de spectacle qui se transmettait de père en fils, avec les animaux. Tout cela n'a plus rien à voir avec le cirque tel qu'il est pratiqué aujourd'hui.

Il s'agit plutôt de spectacles avec une histoire dans lesquels interviennent des créateurs de divers horizons, des metteurs en scène de théâtre, des chorégraphes, des compositeurs de musique. Nous créons des spectacles mêlant storytelling et musique.

Nous jouons donc nos spectacles en tournée. Nous nous déplaçons donc de ville en ville, dans les théâtres, à travers le monde. Notre cœur de métier est la création de spectacles de cirque. »

Avec le temps, le Cirque Éloize est devenu une compagnie multidisciplinaire offrant une créativité remarquablement diversifiée. Les divisions Éloize Entertainment et Éloize Studios sont nées de la volonté d'offrir à une clientèle locale et internationale des expériences événementielles, des spectacles multimédias et des expositions immersives uniques et sur mesure, démontrant ainsi notre engagement envers l'excellence, l'innovation et la créativité.

Jeannot Painchaud a expliqué à Arab News : « Nous avons fondé cette division parce que nous avons beaucoup travaillé dans le domaine de l'événementiel. Nous organisons des événements d'un soir pour des galas, des lancements de produits, des opérations de marque, des fêtes, des mariages, un peu comme Even Planners, si vous voulez. Nous organisons des événements où nous nous occupons de tout, notamment les spectacles, la nourriture et le bar, car nous disposons d'un grand studio à Montréal qui était autrefois une gare de train. »

« C'est un grand studio qui remplit trois fonctions : le siège social, les bureaux, et bien plus encore. Tout part de là. C'est aussi le studio d'entraînement où nous préparons nos acrobates. Nous sommes prêts pour la tournée et c'est un espace polyvalent. C'est un peu comme un centre de congrès, où nous organisons des événements en plus des spectacles de tournée, et ce, dans notre lieu comme ailleurs dans le monde. »

Aujourd'hui, l'Arabie saoudite est à l'avant-garde des loisirs et du divertissement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, grâce à des investissements ambitieux et à des initiatives stratégiques dans le cadre de la Vision 2030. Le pays vise à investir 64 milliards de dollars dans l'industrie d'ici la fin de la décennie, accompagnés de la création de plus de 100 000 emplois.

Interrogé sur sa présence à Riyad, Painchaud a confié à Arab News : « En Arabie, il y a un appétit pour le spectacle vivant et pour toute autre forme de culture. Notre métier est de créer des spectacles. Nous cherchons donc à créer des spectacles en collaboration avec des Saoudiens, en nous inspirant de la culture locale, afin de proposer de nouveaux produits. D'autre part, nous aimerions amener nos spectacles en tournée dans un circuit qui inclut l'Arabie saoudite, avec des étapes sur une route, par exemple une tournée européenne ou asiatique. »

« J'ai toujours mis l'accent, dans mes spectacles, sur l'aspect historique ou culturel. C'est ce que je trouve intéressant parce qu'il y a une culture forte et une histoire incroyable dans ce pays. Je me demande donc comment aborder ces éléments pour créer des spectacles.

Les autorités s’intéressent non seulement à l’organisation de spectacles, mais elles ambitionnent également de former les jeunes aux métiers du spectacle, car les opportunités sur le marché saoudien sont très intéressantes. » a-t-il conclu   


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Short Url
  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

View this post on Instagram

A post shared by El Gouna Film Festival (@elgounafilmfestivalofficial)

Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Short Url
  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
Short Url
  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.