La joie des décorations du ramadan : Une tradition familiale en Arabie saoudite

Les préparatifs du ramadan commencent des semaines à l'avance, la décoration des maisons pour le mois sacré étant devenue une tradition très prisée. (AFP)
Les préparatifs du ramadan commencent des semaines à l'avance, la décoration des maisons pour le mois sacré étant devenue une tradition très prisée. (AFP)
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Publié le Vendredi 28 février 2025

La joie des décorations du ramadan : Une tradition familiale en Arabie saoudite

  • La tradition familiale consistant à décorer les maisons pour le ramadan est un moyen pour de nombreux musulmans d'accueillir l'esprit du mois sacré et d'exprimer leur joie à son arrivée
  • Dans tout le Royaume, et partout dans le monde, les familles sont très fières et prennent soin de décorer leurs maisons pour créer une atmosphère chaleureuse et festive

RIYADH/JEDDAH : La tradition familiale consistant à décorer les maisons pour le ramadan est un moyen pour de nombreux musulmans d'accueillir l'esprit du mois sacré et d'exprimer leur joie à son arrivée.

Dans tout le Royaume, et partout dans le monde, les familles sont très fières et prennent soin de décorer leurs maisons pour créer une atmosphère chaleureuse et festive en prévision de cette occasion bénie. De nombreuses rues et autres lieux publics s'animent également de lanternes, d'étoiles et de croissants de lune aux couleurs vives.

Elham Mirza, mère et grand-mère dévouée de Jeddah, est un exemple de cet esprit festif.

"Chaque année pendant le ramadan, mes filles et leurs enfants viennent à la maison pour m'aider à décorer", explique-t-elle à Arab News. "Ils s'enthousiasment pour les bonbons et les décorations, et c'est une tradition qui aide les enfants à apprécier la signification du ramadan".

Sa fille, Roa, a déclaré : "Je me souviens avoir décoré avec ma mère lorsque j'étais petite. Aujourd'hui, je peux partager cette même joie avec mes propres enfants".

Ce lien entre les générations reflète l'importance que de nombreuses familles accordent à la transmission des traditions. La plupart des décorations utilisées par Mirza et sa famille proviennent des souks traditionnels de Jeddah, en particulier des vendeurs du quartier historique d'Al-Balad.

"Faire ses courses au souk fait partie du plaisir", explique Mirza. "Nous trouvons de magnifiques lanternes et des bannières complexes qui donnent vie à l'esprit du ramadan".

Les courses dans ces marchés locaux ajoutent à l'expérience, car les familles commencent à s'immerger dans les scènes, les sons et les odeurs du ramadan. Mirza considère le rituel de décoration comme un moyen amusant d'inculquer des valeurs importantes aux jeunes générations, et les enfants semblent l'apprécier également.

"J'adore aider ma grand-mère", dit Yousef, son petit-fils. "Cela me rapproche de ma famille et me rappelle pourquoi nous célébrons le ramadan."

Majdah Abu Laban, une femme au foyer saoudienne de Jeddah, prépare chaque année avec enthousiasme sa maison pour le mois sacré.

"J'aime l'ambiance du ramadan ; elle m'apporte une joie particulière et me procure un sentiment merveilleux", dit-elle.

Cette année, elle a été particulièrement impressionnée par la grande variété de décorations du ramadan dans les magasins de Jeddah.

"Il y a tellement de nouveautés, de formes et de couleurs qui sont encore plus belles que les années précédentes, à la fois en termes de modèle et de matériaux", a-t-elle déclaré.

"J'ai remarqué un mélange de produits égyptiens et indiens à côté des décorations traditionnelles, ainsi que de nouveaux styles et combinaisons de couleurs, comme l'or avec le noir, le noir avec du tissu sur du bois, et des teintes vibrantes mélangées avec de l'or, du jaune, du violet et du bleu. Cette année, les options sont plus variées que jamais".

Abu Laban apprécie la décoration en tant qu'activité domestique qui permet à sa famille de se rapprocher.

"Je veille à décorer ma maison pour le ramadan non pas parce que c'est essentiel, mais parce que cela renforce l'ambiance spirituelle et apporte de la joie à ma famille", explique-t-elle.

"Chaque année, j'apporte de nouvelles touches, que ce soit en réutilisant des décorations que j'ai conservées les années précédentes ou en introduisant de petits éléments nouveaux sans tomber dans l'excès.

"Mes enfants adorent participer, surtout lorsqu'ils préparent les cadeaux du ramadan et dressent la table pour les invités".

Au-delà des décorations génériques traditionnelles, telles que les lanternes, les marchés et les magasins proposent désormais un vaste choix d'articles spécifiquement adaptés à la saison.

"Les décorations ne se limitent plus aux lanternes ; chaque année, de nouvelles collections voient le jour et les achats en ligne offrent désormais autant de variété que les magasins physiques", explique Abu Laban.

Plutôt que de s'en tenir à un seul style de décoration, elle aime expérimenter différents aspects dans sa maison.

"Parfois, je consacre un thème spécifique à une pièce ou à un coin de la maison, mais dans l'ensemble, j'aime la variété", dit-elle. "Cette année, j'ai été particulièrement impressionnée par la créativité des décorations égyptiennes pour le ramadan, avec de nombreux motifs étonnants.

"Toutefois, les prix varient et certaines décorations haut de gamme, comme les combinaisons noir et or avec des tissus luxueux, peuvent être assez chères".

Un autre élément important de l'essence du mois sacré, selon Abu Laban, ce sont les parfums qui contribuent à créer une atmosphère spirituelle.

"Au-delà des décorations, le ramadan ne serait pas complet pour moi sans le parfum de l'oud et de l'encens, surtout après les prières de taraweeh et l'iftar". Elle ajoute : "Cela ajoute également une belle touche spirituelle à la maison".

Même après la fin du ramadan, certaines décorations continuent de revêtir une certaine importance, en particulier lors des célébrations de l'Aïd.

"Je garde certains éléments, comme les croissants, les arcs et les étoiles, pour l'Aïd, et je conserve également quelques lanternes pour les utiliser les années suivantes, car elles restent un beau symbole de ce mois béni", a déclaré Abu Laban.

Numra Sidiqui, une expatriée pakistanaise, prend beaucoup de plaisir à préparer le mois sacré, et sa mère attend également avec impatience la tradition annuelle de décoration du ramadan.

"Le ramadan est l'un des piliers de l'islam, et lorsqu'il arrive, nous ressentons une joie et une fierté immenses", a déclaré Mme Sidiqui.

Cette année, outre les préparatifs festifs habituels, elle prévoit de lancer sur sa chaîne YouTube une série consacrée au ramadan, dans laquelle elle partagera son expérience et sa vision de cette période particulière.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.