Des bénévoles distribuent de l'eau Zamzam à la Grande Mosquée pendant le Ramadan

Photo d'archives prise le 24 mai 2020 montrant des bouteilles d'eau Zamzam distribuées à des fidèles à la Grande Mosquée de La Mecque, ville sainte de l'Arabie saoudite (AFP).
Photo d'archives prise le 24 mai 2020 montrant des bouteilles d'eau Zamzam distribuées à des fidèles à la Grande Mosquée de La Mecque, ville sainte de l'Arabie saoudite (AFP).
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Publié le Samedi 08 mars 2025

Des bénévoles distribuent de l'eau Zamzam à la Grande Mosquée pendant le Ramadan

  • Les bénévoles font preuve d'un dévouement et d'une générosité inébranlables

La Mecque : Les bénévoles de La Mecque se dévouent chaque année pour servir les pèlerins pendant le mois sacré du Ramadan.

Parmi eux figurent des médecins, des professeurs d'université, des enseignants, des étudiants et des personnes de divers horizons, unies par un engagement commun à offrir confort, soins et réconfort aux pèlerins.

Les bénévoles font preuve d'un dévouement et d'une générosité inébranlables, se préparant à leurs missions bien avant le mois sacré.

Pour eux, ce service est un acte de dévotion sincère, une manifestation profonde de l'amour de servir les invités de Dieu, et une noble mission qui incarne les valeurs humaines et islamiques. Ils considèrent cela comme un chemin vers la foi et la charité, dans le lieu le plus sacré de la planète.

De nombreuses organisations caritatives et des bénévoles commencent leurs efforts tôt dans la zone centrale de La Mecque et dans les couloirs de la Grande Mosquée, où des moments humanitaires touchants se déroulent, mettant en évidence un modèle exceptionnel de générosité et de dévouement.

Mohammed al-Yousfi, étudiant à l'École nationale supérieure de médecine Ibn Sina, a partagé son expérience en tant que jeune bénévole avec Arab News.

Il a déclaré que servir de l'eau de Zamzam aux pèlerins constitue "une expression profonde de dévotion et une expérience profondément gratifiante qui permet aux pèlerins d'accomplir leur culte avec facilité".

« Chaque bénévole considère que c'est un honneur de servir, reconnaissant l'impact durable que leurs efforts laissent dans le cœur des pèlerins, » a-t-il expliqué. 

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Des Saoudiens offrent de l'eau Zamzam aux pèlerins à leur arrivée dans la ville sainte de La Mecque, le 7 août 2019, avant le pèlerinage annuel du Hajj (AFP).

Maha al-Sharif, responsable de l'équipe de bénévoles Ruoh Makkah, a décrit le bénévolat à La Mecque comme étant à la fois un honneur et une expérience profondément enrichissante.

« Les volontaires travaillent avec une vision commune et un objectif partagé - servir les invités de Dieu - enracinés dans les principes humanitaires du volontariat et de la poursuite du bien social », a-t-elle affirmé. 

Elle a souligné le profond sentiment d'accomplissement et de joie qui découle de cette noble mission, qui consiste à accueillir les pèlerins, à les guider, à leur offrir de l'eau de Zamzam et à distribuer des cadeaux.

« Des volontaires de tous horizons - y compris des médecins, des ingénieurs et des professionnels de la santé - consacrent leur temps de manière désintéressée, mettant de côté leurs rôles professionnels pour mériter l'honneur de servir les invités de Dieu », s’est-elle félicitée.

Elle a précisé que de nombreux bénévoles parlent couramment des langues telles que l'ourdou, l'anglais, le turc et le français, ce qui leur permet d'entrer en contact avec les pèlerins, de comprendre leurs besoins et de leur fournir une assistance personnalisée.

« Le bénévolat renforce le sentiment d'appartenance à la société, nourrit les valeurs humanitaires et cultive une atmosphère de participation et de tolérance », a-t-elle ajouté. 

« Il inculque également aux jeunes une profonde appréciation du service, renforçant l'importance de contribuer à l'édification de la nation tout en honorant et en aidant les visiteurs », a-t-elle noté. 

Ehsan Hawsawi, volontaire de l'équipe Lajlk Ya Watan, a souligné que le volontariat reflète les idéaux les plus élevés de générosité et de solidarité, en particulier pendant le mois sacré du Ramadan.

Elle a noté l'importance de l'innovation et de la diversité dans les efforts de volontariat, en élargissant leur portée pour englober les initiatives religieuses, culturelles, sociales, sanitaires et touristiques.

Abeer Fakira, responsable de l'équipe de volontaires Hur Makkah, a affirmé que la générosité et le don continuent à se développer. Elle a expliqué que les êtres humains sont intrinsèquement sociaux et qu'ils s'épanouissent au sein de communautés fondées sur la coopération et la bonté partagée.

« Le travail bénévole à la Grande Mosquée de La Mecque a été un succès. C’est un exemple de générosité et de service communautaire, qui reflète les valeurs humanitaires profondément ancrées dans la société saoudienne », a-t-elle précisé. 

Tous ces efforts témoignent de l'engagement des bénévoles, hommes et femmes, qui continuent d'incarner l'esprit de dévouement et d'altruisme, transmettant un message d'amour et de paix aux visiteurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.