Fabtech et Groupe M signent un accord pour accélérer l'innovation et le développement durable aux Émirats

Cérémonie de signature entre Groupe M et Fabtech. (Photo: fournie)
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Publié le Mercredi 19 mars 2025

Fabtech et Groupe M signent un accord pour accélérer l'innovation et le développement durable aux Émirats

  • La collaboration entre Fabtech et Groupe M permettra de répondre à la demande de solutions d'origine locale et d'accélérer les opérations de soutien au site
  • Fabtech modernisera également son installation existante de 2,1 millions de pieds carrés à Dubai Industrial City, conformément à son engagement en faveur de la durabilité et de l'innovation

Dubaï, Émirats arabes unis, 18 mars 2025: Fabtech Engineering, spécialiste de la fabrication d'acier basé à Dubai Industrial City, a conclu un accord stratégique avec le leader industriel français Groupe M afin d'accélérer l'innovation et le développement durable dans les secteurs du nucléaire et des énergies durables aux Émirats arabes unis.

L'accord a été signé lors d'une cérémonie à laquelle ont participé Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de la République française aux Émirats arabes unis, Anouar Mekkas, conseiller en énergie nucléaire et renouvelable à l'ambassade de France en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, et Saoud Abou Alchawareb, vice-président exécutif de l'industrie chez TECOM Group PJSC, au nom de la Dubai Industrial Cit,. Harry Moraes, président de Fabtech Engineering, et Fabien Jeoffroy, vice-président chargé du développement commercial, ont signé l'accord avec Julien Monteiro, président du Groupe M, et Pierre-Laurent Buch, directeur général adjoint. Étaient également présents des représentants du Comité stratégique nucléaire français, de Business France, de Trouvay Cauvin et de la Chambre de commerce et d'industrie française aux Émirats arabes unis.

La société Fabtech est active dans le secteur de la fabrication lourde dans le CCG et sur les marchés mondiaux, et élargira son offre dans le secteur nucléaire grâce au partenariat avec le Groupe M en proposant ses produits «Made in UAE» à des clients locaux et internationaux. Les deux entreprises développeront des produits et des solutions complètes en matière d'ingénierie, de fabrication et de services sur site pour soutenir le secteur nucléaire et les énergies durables, contribuant ainsi aux objectifs à long terme de la stratégie énergétique 2050 des Émirats arabes unis.

Pierre-Laurent Buch, directeur général adjoint du Groupe M, a déclaré: «Cet accord historique ouvre la voie à de nouvelles opportunités passionnantes au Moyen-Orient et s'appuie sur les liens solides entre les Émirats arabes unis et la France. La forte présence de Fabtech à Dubai Industrial City, associée à son expertise, s'inscrit dans la stratégie de croissance du Groupe M. Nous prévoyons une expansion significative dans la région, en particulier dans les secteurs du nucléaire et des nouvelles énergies, et nous tirerons parti de notre expertise combinée pour fournir des solutions à forte valeur ajoutée à une base de clients plus large.»

Fabien Jeoffroy, vice-président de Fabtech, a déclaré: «Ce partenariat avec Groupe M représente un tournant dans notre stratégie de croissance. L'infrastructure de classe mondiale de Dubai Industrial City, y compris un excellent réseau routier conçu pour le transport efficace de composants à grande échelle, jouera un rôle déterminant dans notre expansion. Nous nous concentrons sur l'innovation, en particulier dans le secteur en plein essor de l'énergie nucléaire à faible teneur en carbone, et nous souhaitons continuer à soutenir une croissance industrielle respectueuse de l'environnement grâce à ce partenariat.»

La collaboration entre Fabtech et Groupe M permettra de répondre à la demande de solutions d'origine locale et d'accélérer les opérations de soutien au site. Dans le cadre de l'accord, Fabtech modernisera également son installation existante de 2,1 millions de pieds carrés à Dubai Industrial City, conformément à son engagement en faveur de la durabilité et de l'innovation.

«Il est essentiel d'encourager les connaissances locales pour créer un secteur industriel dynamique et durable», a déclaré Saoud Abou Alchawareb, vice-président exécutif de l'industrie chez TECOM Group PJSC, au nom de Dubai Industrial City. «Notre écosystème est conçu pour soutenir les innovateurs et encourager les collaborations telles que ce partenariat entre Fabtech et Groupe M. En encourageant de telles alliances stratégiques, l'écosystème de Dubai Industrial City contribue aux visions de l'opération 300 milliards, Make it in the Emirates, UAE Energy Strategy 2050, et Dubai Economic Agenda 'D33', réaffirmant le leadership de Dubai et des EAU dans le secteur de l'énergie propre.»

L'accord s'appuie sur les liens économiques solides entre les EAU et la France, les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays ayant augmenté de 16,8% pour atteindre 29,4 milliards de dirhams émiratis en 2022. Lors de la 16e session du dialogue stratégique entre les Émirats arabes unis et la France, qui s'est tenue en mai 2024, des hauts fonctionnaires des deux pays ont réfléchi aux partenariats et à la coopération industrielle fructueux dans des domaines tels que les énergies renouvelables et l'énergie nucléaire, et ont étudié les moyens d'élargir leur coopération dans des domaines tels que les nouvelles constructions et les petits réacteurs nucléaires.

La société Fabtech Engineering a été créée en 2010 à Dubai Industrial City pour répondre à la demande en ingénierie lourde dans des secteurs tels que l'énergie, les services publics, l'alimentation et les boissons, et les produits chimiques. Son alliance stratégique avec Groupe M devrait accélérer sa croissance à la suite de collaborations fructueuses avec des partenaires du secteur de l'énergie.

Dubai Industrial City accueille plus de 1 100 clients locaux, régionaux et internationaux, ainsi que 350 usines opérationnelles, dont des leaders de l'industrie tels que A.P. Moeller-Maersk, Patchi et Al Barakah Dates. Stratégiquement situé à proximité de l'aéroport international Al Maktoum, du port de Jebel Ali, d'un terminal de fret d'Etihad Rail et des principales routes régionales, le district présente un plan directeur intelligent avec six zones sectorielles spécifiques pour favoriser l'économie circulaire.  

Dubai Industrial City fait partie du portefeuille de quartiers d'affaires du groupe TECOM, qui comprend Dubai Internet City, Dubai Media City, Dubai Studio City, Dubai Production City, Dubai Knowledge Park, Dubai International Academic City, Dubai Design District (d3) et Dubai Science Park.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".