Au Maroc, des bénévoles traquent les déchets qui empoisonnent le désert

 Aux portes du "Grand Désert", dans le sud du Maroc, des bénévoles traquent les déchets incrustés dans le sable: bouteilles, sacs plastiques, "il y en a de toutes sortes", constate l'un d'entre eux lors d'une initiative de nettoyage aux abords d'un village en plein Sahara. (AFP)
Aux portes du "Grand Désert", dans le sud du Maroc, des bénévoles traquent les déchets incrustés dans le sable: bouteilles, sacs plastiques, "il y en a de toutes sortes", constate l'un d'entre eux lors d'une initiative de nettoyage aux abords d'un village en plein Sahara. (AFP)
 Aux portes du "Grand Désert", dans le sud du Maroc, des bénévoles traquent les déchets incrustés dans le sable: bouteilles, sacs plastiques, "il y en a de toutes sortes", constate l'un d'entre eux lors d'une initiative de nettoyage aux abords d'un village en plein Sahara. (AFP)
Aux portes du "Grand Désert", dans le sud du Maroc, des bénévoles traquent les déchets incrustés dans le sable: bouteilles, sacs plastiques, "il y en a de toutes sortes", constate l'un d'entre eux lors d'une initiative de nettoyage aux abords d'un village en plein Sahara. (AFP)
 Aux portes du "Grand Désert", dans le sud du Maroc, des bénévoles traquent les déchets incrustés dans le sable: bouteilles, sacs plastiques, "il y en a de toutes sortes", constate l'un d'entre eux lors d'une initiative de nettoyage aux abords d'un village en plein Sahara. (AFP)
Aux portes du "Grand Désert", dans le sud du Maroc, des bénévoles traquent les déchets incrustés dans le sable: bouteilles, sacs plastiques, "il y en a de toutes sortes", constate l'un d'entre eux lors d'une initiative de nettoyage aux abords d'un village en plein Sahara. (AFP)
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Publié le Vendredi 25 avril 2025

Au Maroc, des bénévoles traquent les déchets qui empoisonnent le désert

  • A l'occasion de la 20e édition du Festival international des nomades, organisée mi-avril dans la localité de M'Hamid El Ghizlane, environ 50 personnes, gantées et munies de sacs poubelle, s'activent sous une pluie fine
  • En cinq heures, elles ont récolté entre 400 et 600 kilos de déchets, selon les organisateurs

M'HAMID EL GHIZLANE: Aux portes du "Grand Désert", dans le sud du Maroc, des bénévoles traquent les déchets incrustés dans le sable: bouteilles, sacs plastiques, "il y en a de toutes sortes", constate l'un d'entre eux lors d'une initiative de nettoyage aux abords d'un village en plein Sahara.

A l'occasion de la 20e édition du Festival international des nomades, organisée mi-avril dans la localité de M'Hamid El Ghizlane, environ 50 personnes, gantées et munies de sacs poubelle, s'activent sous une pluie fine.

En cinq heures, elles ont récolté entre 400 et 600 kilos de déchets, selon les organisateurs.

"Habituellement, les initiatives de nettoyage se concentrent sur les plages et les forêts. Pourtant, le désert souffre également de la pollution", indique à l'AFP Noureddine Bougrab, fondateur du Festival et habitant de M'Hamid El Ghizlane, village de quelque 6.600 âmes.

Cette campagne, qui a réuni artistes, militants associatifs et touristes étrangers, est un "appel" à la "protection des déserts du monde", poursuit M. Bougrab, 46 ans.

Elle a commencé à l'entrée nord de M'Hamid El Ghizlane, "une zone particulièrement touchée par la pollution", affirme-t-il, puis s'est poursuivie jusqu'à l'autre extrémité de la commune, marquant le début du "Grand Désert".

Les origines de cette pollution sont essentiellement "liées à la production massive de produits en plastique, à son faible taux de recyclage", sans compter les "polluants atmosphériques transportés par le vent", explique l'anthropologue Mustapha Naimi.

Le Maroc et ses quasi 37 millions d'habitants génèrent chaque année environ 8,2 millions de tonnes de déchets ménagers, d'après le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

"Cela représente l'équivalent de 811 fois le poids de la Tour Eiffel, ou encore de quoi remplir 2.780 piscines olympiques de déchets tassés", illustre Hassan Chouaouta, expert international en développement stratégique durable.

Sur ce volume, "entre 6 et 7%" sont recyclés, précise-t-il.

"Partout" 

Le réveil a sonné "tôt", confie un bénévole français, Ronan Le Floch. Pour ce photographe, qui habite New York, le but de l'opération est "de montrer que c'est important de prendre soin de ce type d'environnement".

"Ce matin, on a trouvé essentiellement des déchets plastiques", qui, avec "le temps", se sont dégradés en "petits morceaux" répandus "partout", décrit cet homme de 35 ans, affirmant avoir aussi trouvé des vêtements et conserves.

Cette initiative est cruciale pour protéger "les animaux" et la population locale, souligne Ousmane Ag Oumar, un Malien de 35 ans, membre de Imarhan Timbuktu, un groupe de blues Touareg. Il pointe un danger direct pour les troupeaux, essentiels à la subsistance des communautés nomades.

"Les déchets plastiques ont des effets néfastes sur l'environnement saharien puisqu'ils contaminent les terres, les pâturages, les rivières, les aires de nomadisation", abonde l'anthropologue Naimi.

Le nomadisme pastoral, un mode de vie millénaire reposant sur la mobilité au gré des saisons et des pâtures du bétail, tend à disparaître au Maroc, fragilisé par le dérèglement climatique qui bouleverse les itinéraires de transhumance et pousse les communautés nomades vers la sédentarisation.

Les dernières données officielles sur le recensement des nomades remontent à 2014, avec un total de 25.274 personnes, soit une baisse de 63% par rapport à 2004.

En outre, cette population n'a "pas bénéficié de beaucoup de soutien de l'Etat, comparativement aux subventions accordées à l'agriculture par exemple, surtout pour les produits destinés à l'exportation", affirme Mohammed Mahdi, professeur de sociologie rurale.

"Pour les éleveurs (nomades), on donne très peu et comme ils n'arrivent pas à se maintenir, un bon nombre a fait faillite et quitté l'activité d'élevage", ajoute l'expert.

Mohamed Oujâa, 50 ans, leader du groupe "Les pigeons du sable", spécialiste de musique gnaoua (style pratiqué au Maghreb par les descendants d'esclaves noirs) insiste pour sa part sur l'importance d'"un environnement propre" pour "les générations futures".

Cette initiative n'est "que la première d'une série de campagnes à venir de nettoyage du désert", espère-t-il.

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com