Des investisseurs du monde entier se réunissent à l'occasion du sommet de l'hôtellerie du futur

Organisée par The Bench, l'édition 2024 de FHS Saudi Arabia a donné lieu à plus de 1,1 milliard de dollars d'opportunités commerciales et à 17 accords majeurs, réaffirmant le statut de l'événement comme l'une des plateformes de conclusion d'accords les plus impactantes de la région. (Photo Fournie))
Organisée par The Bench, l'édition 2024 de FHS Saudi Arabia a donné lieu à plus de 1,1 milliard de dollars d'opportunités commerciales et à 17 accords majeurs, réaffirmant le statut de l'événement comme l'une des plateformes de conclusion d'accords les plus impactantes de la région. (Photo Fournie))
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Publié le Dimanche 11 mai 2025

Des investisseurs du monde entier se réunissent à l'occasion du sommet de l'hôtellerie du futur

  • Organisée par The Bench, l'édition 2024 de FHS Saudi Arabia a donné lieu à plus de 1,1 milliard de dollars d'opportunités commerciales et à 17 accords majeurs, réaffirmant le statut de l'événement comme l'une des plateformes de conclusion d'accords.
  • Les leaders de l'industrie exploreront des modèles d'investissement innovants et renforceront les partenariats.

RIYADH : Plus de 1 000 innovateurs du secteur du tourisme, investisseurs et opérateurs hôteliers du monde entier se joindront à des représentants du gouvernement à Riyad pour l'édition 2025 du Future Hospitality Summit (Sommet de l'hôtellerie du futur).

Prévu du 11 au 13 mai au Mandarin Oriental Al Faisaliah, cet événement de trois jours s'articulera autour du thème "Where Vision Shapes Opportunity" (Où la vision façonne l'opportunité), et proposera un programme dynamique de tables rondes, de présentations d'investissements et de signatures d'accords de haut niveau.

Organisée par The Bench, l'édition 2024 de FHS Saudi Arabia a donné lieu à plus de 1,1 milliard de dollars d'opportunités commerciales et à 17 accords majeurs, réaffirmant le statut de l'événement comme l'une des plateformes de conclusion d'accords les plus importantes de la région.

Le sommet 2025, organisé aux côtés de partenaires stratégiques tels que NEOM, Red Sea Global, Taiba Investments et le Fonds de développement du tourisme, intervient alors que l'Arabie saoudite fait progresser l'une des stratégies les plus ambitieuses du monde en matière de tourisme et d'hôtellerie.

Soutenu par un pipeline de développement de 110 milliards de dollars, le Royaume vise à offrir plus de 362 000 nouvelles chambres d'hôtel d'ici à 2030.

Rien qu'en 2023, le secteur de l'hôtellerie a contribué à hauteur de 444,3 milliards de SR (118,4 milliards de dollars) au produit intérieur brut national.

Les leaders de l'industrie présents à FHS 2025 exploreront des modèles d'investissement innovants, répondront aux besoins en matière de développement des talents et renforceront les partenariats conformément à la mission de Vision 2030, qui consiste à diversifier l'économie et à faire de l'Arabie saoudite une destination mondiale de premier plan pour les affaires, la culture et le tourisme religieux.

"FHS Saudi Arabia continue d'être un moteur essentiel pour les investissements dans l'hôtellerie et 2025 ne fera pas exception à la règle", a déclaré Jonathan Worsley, président de The Bench, à Arab News.

"Avec plus de 1 000 délégués attendus à Riyad, y compris un pool élargi d'investisseurs, nous prévoyons une forte augmentation du volume des transactions et une vague substantielle de nouvelles opportunités. Bien qu'il soit difficile de quantifier les résultats exacts, tout indique qu'il s'agit d'une nouvelle année record".

Selon M. Worsley, plus d'une douzaine d'accords ont déjà été confirmés avant le sommet.

"L'année dernière, 17 accords majeurs ont été signés lors du FHS Saudi Arabia et nous sommes en bonne voie pour dépasser ce chiffre cette année. Nous prévoyons que la valeur totale des accords dépassera les records précédents, grâce à des projets et des opportunités significatifs dans les principaux centres et les destinations émergentes telles qu'Aseer et Al-Ahsa", a-t-il déclaré.

M. Worsely a ajouté : "Les partenariats forgés lors du salon FHS Saudi Arabia renforceront le positionnement de l'Arabie saoudite dans le secteur de l'hôtellerie mondiale." Riyad, Jeddah, La Mecque et Médine restent des pôles d'investissement clés, tandis que l'intérêt pour les développements à usage mixte, les résidences de marque et les projets d'écoluxe s'accroît.

Worsely a déclaré : "Il y a une forte demande pour des produits distinctifs et haut de gamme - de la gastronomie et des loisirs aux développements à usage mixte qui mélangent l'hôtellerie, la vente au détail et la culture.

Il a ajouté : "Notre sommet n'est pas seulement un forum de discussion - c'est un marché où les investisseurs rencontrent des opportunités. Chaque table ronde et chaque séance de réseautage sont conçues pour faire avancer la conversation.

L'agenda 2025 présentera également deux nouvelles plateformes : le "NextGen Investment Forum", axé sur le développement de la main-d'œuvre dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, et la deuxième édition de "Startup Den", qui mettra en lumière les entreprises en phase de démarrage qui stimulent l'innovation.

Le secteur du tourisme en Arabie saoudite connaît une croissance rapide, avec des arrivées internationales atteignant 30 millions en 2024, avec un objectif de 70 millions d'ici 2030, selon un communiqué de presse du ministère du tourisme.

Les recettes provenant des touristes internationaux ont bondi de 148 % en 2024 par rapport à 2019, soit le taux de croissance le plus élevé parmi les pays du G20.

L'Arabie saoudite connaît l'une des transformations les plus ambitieuses que le monde ait jamais connues dans le domaine de l'hôtellerie et du tourisme. Duncan O'Rourke, PDG d'Accor pour le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie-Pacifique

Un rapport annuel de performance publié en avril a mis en évidence le nombre record de pèlerins, les étapes culturelles et les événements internationaux majeurs, tous stimulés par des investissements stratégiques, des réformes réglementaires et des mégaprojets transformateurs.

"Alimenté par les objectifs ambitieux de Vision 2030, le secteur du tourisme en Arabie saoudite présente un paysage d'investissement convaincant, comme en témoigne sa contribution record au PIB de 444,3 milliards de SR en 2023, représentant 11,5 % de l'économie nationale", a déclaré Oussama El-Kadiri, associé et responsable de l'hôtellerie, du tourisme et des loisirs chez Knight Frank dans un communiqué.

Il a ajouté : "Cette croissance reflète l'initiative stratégique du Royaume de se positionner comme une destination touristique mondiale de premier plan".

Les opérateurs du secteur de l'hôtellerie et de la restauration étendent rapidement leur présence pour répondre à la croissance du secteur, avec Accor - l'un des principaux sponsors de l'événement - qui élargit sa présence dans les villes principales et secondaires.

"L'Arabie saoudite connaît l'une des transformations les plus ambitieuses que le monde ait jamais connues dans le domaine de l'hôtellerie et du tourisme", a déclaré à Arab News Duncan O'Rourke, directeur général d'Accor pour le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie-Pacifique.

Il a ajouté : " La présence de Accor en Arabie Saoudite comprend 45 hôtels sous 15 marques et plus de 17 000 clés. Il ne s'agit pas seulement d'une croissance. Il s'agit d'un héritage, d'un partenariat et d'un objectif. Et nous sommes honorés d'en faire partie".

M. O'Rourke a déclaré que la demande de produits diversifiés était en hausse. "Du point de vue de Accor, nous constatons une forte traction sur tous les segments, avec un accent sur les résidences de marque, les séjours prolongés et les marques de milieu de gamme, qui offrent une valeur attrayante tout en répondant aux besoins des séjours de longue durée et des groupes."

En ce qui concerne les prix, O'Rourke a noté que le taux journalier moyen du Royaume en 2024 reflète des fondamentaux solides avec "l'ADR de Riyadh augmentant d'environ 10-12 pour cent d'une année sur l'autre".

En préparation des méga-événements mondiaux tels que l'Expo 2030 et la Coupe du Monde de la FIFA 2034, Accor donne également la priorité à la flexibilité et aux stratégies localisées pour répondre à l'évolution des demandes du marché.

"Préparer nos équipes pour l'avenir n'est pas seulement une priorité stratégique, c'est la façon dont nous vivons notre raison d'être", a déclaré O'Rourke. "En bref, nous ne nous contentons pas de répondre aux évolutions du marché du travail, nous contribuons à les façonner."

FHS Saudi Arabia 2025 offrira un mélange dynamique de sessions principales, de tables rondes d'investisseurs et de panels sectoriels, avec un fort accent sur l'ESG, l'intégration culturelle et l'exécution efficace des projets.

Alors que les giga-projets prennent de l'ampleur, que l'on prévoit des transactions record et que l'intérêt des investisseurs s'étend à de nouveaux sous-secteurs, le sommet de cette année devrait être un moment décisif pour l'industrie hôtelière en Arabie saoudite. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".