Festival de Fès 2025: consolidation du lien entre tradition, spiritualité et modernité

Durant neuf jours, plus de 200 artistes issus de 15 pays, dont la France, la Turquie, l’Italie, la Suisse, le Sultanat d’Oman, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Ghana se produisent dans les hauts lieux patrimoniaux de la ville. (Photo Arlette Khouri))
Durant neuf jours, plus de 200 artistes issus de 15 pays, dont la France, la Turquie, l’Italie, la Suisse, le Sultanat d’Oman, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Ghana se produisent dans les hauts lieux patrimoniaux de la ville. (Photo Arlette Khouri))
Short Url
Publié le Lundi 19 mai 2025

Festival de Fès 2025: consolidation du lien entre tradition, spiritualité et modernité

  • Entre concerts, rencontres intellectuelles et hommages aux patrimoines vivants, le festival confirme son rôle de trait d’union entre les cultures et de laboratoire de paix par l’art
  • Le choix du thème « Renaissances » s’inscrit pleinement dans l’identité historique et spirituelle de Fès

FES: Du 16 au 24 mai, la ville de Fès située au nord du Maroc est à la fête, à l’occasion de la 28ᵉ édition du Festival des Musiques Sacrées du Monde, organisé cette année sous le thème évocateur de « Renaissances ». 

Entre concerts, rencontres intellectuelles et hommages aux patrimoines vivants, le festival confirme son rôle de trait d’union entre les cultures et de laboratoire de paix par l’art.

Vendredi 16 mai, au cœur de la majestueuse place Bab Al Makina, la Princesse Lalla Hasnaa (sœur du roi du Maroc Mohamed VI) a présidé la cérémonie d’ouverture de l'événement qui s’inscrit dans une tradition désormais bien établie, faire de Fès, cité millénaire et carrefour des spiritualités, un haut lieu de dialogue entre les civilisations.

Le concert d’ouverture, intitulé « Renaissances, de la Nature au Sacré – Création », a donné le ton d’une édition ambitieuse et profondément enracinée dans les valeurs du festival. 

Dans une scénographie spectaculaire portée par le producteur artistique français Alain Weber, alliant sons, lumières et chorégraphies, le public est convié à un voyage sensoriel et symbolique célébrant la beauté du monde, ses métamorphoses et ses mémoires.

De la danse mystique du Sama de Meknès aux Tambours du Burundi, en passant par les femmes de Mayotte perpétuant le rituel soufi du Deba, l’ensemble Areej du Sultanat d’Oman ou encore la mezzo-soprano Battista Acquaviva, les artistes ont incarné la diversité des expressions du sacré et l’énergie créatrice de l’Afrique. 

À l’issue de la soirée, la Princesse Lalla Hasnaa a remis le Prix Jeunes Talents Esprit de Fès aux lauréats du Conservatoire de musique de la ville, un geste symbolique fort en faveur de la relève artistique marocaine.

Président de la Fondation Esprit de Fès, Abderrafih Zouitene, (depuis 2013) incarne la vision portée par le festival dont il est l’architecte en chef.

Pour lui, le choix du thème « Renaissances » s’inscrit pleinement dans l’identité historique et spirituelle de la ville, et traduit un moment particulier de renouveau culturel au Maroc.

Le pays connaît aujourd’hui une dynamique culturelle remarquable portée par une série d’initiatives majeures telles que la rénovation des médinas, au premier rang desquelles celle de Fès, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Dans le même esprit, Zouitene souligne que la création de musées couvrant de nombreuses thématiques témoigne aussi de la vitalité culturelle, que l’on retrouve à l’échelle du continent africain auquel est ancré le Maroc.

Sur la thématique de la Renaissance, Zouitene souligne le lien naturel avec l’Italie, berceau du renouveau culturel au XVI siècle, rappelant que Fès est jumelée avec Florence, la capitale toscane, ce qui confère une dimension symbolique forte à cette édition. 

Durant neuf jours, plus de 200 artistes issus de 15 pays, dont la France, la Turquie, l’Italie, la Suisse, le Sultanat d’Oman, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Ghana se produisent dans les hauts lieux patrimoniaux de la ville. 

Bab Al Makina, ancien arsenal construit par les italiens au XIX siècle, les jardins de Jnan Sbil, la cour de la Quaraouiyine ou encore Bab Boujloud deviennent les théâtres d’un dialogue musical universel.

La programmation alterne entre spiritualité, création contemporaine et festivités populaires, parmi les temps forts figurent le Concerto pour Sokou, les Master Musicians of Jajouka, et une grande création andalouse le 22 mai, réunissant 44 musiciens pour célébrer les 44 ans de l’inscription de la médina de Fès au patrimoine mondial de l’UNESCO.

En marge des concerts, le Forum de Fès, organisé le 17 mai, s’est imposé comme un espace de réflexion incontournable. Deux thématiques majeures y ont été débattues :

« Cultures et patrimoines : quelles expressions des renaissances ? », avec des interventions de spécialistes des civilisations africaines comme Jillali El Adnani ou Youssef Bokbot ;

« Intelligence artificielle et transmission patrimoniale », réunissant des figures du monde académique et politique, telles qu’Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique, et Mohammed Benlahsen, président de l’université de Picardie Jules Verne.

Ce croisement entre traditions et technologies illustre l’un des objectifs clés du festival : faire dialoguer les temps, les savoirs et les territoires dans une dynamique de transmission vivante.

Fidèle à la vision du Roi Mohammed VI, le Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde s’inscrit dans une politique de rayonnement culturel fondée sur le respect de l’altérité, le dialogue interreligieux et la valorisation du patrimoine immatériel.

 Il est devenu, au fil des éditions, une plateforme reconnue mondialement pour la coopération Sud-Sud et la diplomatie culturelle.

En cette année 2025, où le monde questionne ses repères, Fès réaffirme son rôle d’espace de jonction entre passé et futur, entre Afrique et Méditerranée, entre sacré et création. 

 


La mairie de Venise balaie les critiques visant le mariage de Bezos

Venise a instauré en 2024 un système d'entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L'an dernier 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus. (AFP)
Venise a instauré en 2024 un système d'entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L'an dernier 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus. (AFP)
Short Url
  • Ce mariage, en présence d'environ 200 invités triés sur le volet, est "l'un des nombreux mariages" que la ville abrite chaque jour et il n'y aura "aucune privatisation ni fermeture d'espaces publics", a assuré à l'AFP l'adjoint au tourisme de la mairie
  • "C'est l'un des nombreux mariages que la ville accueille quotidiennement. Il est également relativement restreint en terme de nombre de personnes impliquées", souligne M. Venturini

VENISE: La mairie de Venise balaie les critiques des habitants craignant une "privatisation" de la Cité des Doges avant le mariage cette semaine du milliardaire Jeff Bezos, patron d'Amazon, avec la journaliste Lauren Sanchez, affirmant se préparer sereinement.

Ce mariage, en présence d'environ 200 invités triés sur le volet, est "l'un des nombreux mariages" que la ville abrite chaque jour et il n'y aura "aucune privatisation ni fermeture d'espaces publics", a assuré à l'AFP l'adjoint au tourisme de la mairie, Simone Venturini.

"C'est l'un des nombreux mariages que la ville accueille quotidiennement. Il est également relativement restreint en terme de nombre de personnes impliquées", souligne M. Venturini.

"La notoriété des personnes impliquées exige évidemment une attention particulière, notamment en terme de sécurité et de confidentialité", reconnaît-il, rappelant cependant que la ville a une longue tradition d'organisation "d'événements beaucoup plus exigeants, problématiques et complexes", comme une visite du pape ou une réunion du G7.

"Il n'y aura aucun impact sur le centre historique, aucune privatisation ni fermeture d'espaces publics n'est prévue", assure le responsable.

"Tout se déroulera dans des lieux privés, des hôtels privés, et il n'y aura donc aucune interférence avec les espaces publics ni la circulation nautique de la ville", promet-il.

Critiques et manifestations 

Le responsable balaye les objections des opposants à ce mariage qui veulent organiser des manifestations pour protester contre l'événement.

"Ils représentent 150 personnes, ce sont les mêmes qui, depuis vingt ans, font de la protestation leur métier et leur raison d'être. Il y a vingt ans, des manifestations ont eu lieu contre Mose", Moïse en italien, un système de digues artificielles protégeant Venise des marées hautes, "et aujourd'hui Mose fonctionne", rappelle M. Venturini.

Il pense que les protestations pourraient également intervenir "en raison du rapprochement politique de Bezos avec les milieux conservateurs américains".

"Nous faisons appel au bon sens: comme cet événement ne prévoit aucun impact négatif sur la ville, nous espérons que ce ne sont pas les manifestations qui engendreront des désagréments et des blocages de circulation", a-t-il mis en garde.

Bezos, Venise et le surtourisme 

"Le mariage de Bezos n'a aucun lien logique avec la question du surtourisme. Il s'agit d'un mariage de très grande qualité, un événement pour 200 invités organisé de manière très restrictive, avec une liste d'invités extrêmement restreinte, sans aucun impact sur la ville", assure M. Venturini.

Il rappelle que "Venise a été la première ville depuis 60 ans à réagir à la problématique du surtourisme en mettant en place une série de mesures (...) visant précisément à limiter le tourisme de masse et à promouvoir un tourisme de (...) qualité".

Venise a instauré en 2024 un système d'entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L'an dernier 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus.

"Tous les types de tourisme ne se valent pas (...) le tourisme de jour est celui qui génère le plus de stress pour la ville et qui a les répercussions les moins positives sur la ville elle-même", conclut-il.


Saint Laurent et Louis Vuitton lancent la Fashion Week masculine de Paris

Le créateur de mode Jonathan Anderson assiste à une répétition avant le défilé JW Anderson printemps/été 2025 lors de la Fashion Week de Londres, à Londres, le 15 septembre 2024. (Photo de BENJAMIN CREMEL / AFP)
Le créateur de mode Jonathan Anderson assiste à une répétition avant le défilé JW Anderson printemps/été 2025 lors de la Fashion Week de Londres, à Londres, le 15 septembre 2024. (Photo de BENJAMIN CREMEL / AFP)
Short Url
  • Saint Laurent signe à cette occasion son retour au calendrier officiel de la Semaine de la mode masculine, déserté depuis janvier 2023.
  • Le plus attendu est celui de Dior Homme, vendredi, pour la première de Jonathan Anderson. 

PARIS : Les ténors du luxe français Louis Vuitton et Saint Laurent ouvrent mardi le bal de la Fashion Week masculine de Paris, une nouvelle édition toujours agitée par la valse des directeurs artistiques et qui verra les premiers pas de Jonathan Anderson chez Dior.

Saint Laurent signe à cette occasion son retour au calendrier officiel de la Semaine de la mode masculine, déserté depuis janvier 2023.

Cette réintégration « est plutôt une bonne chose pour reprendre une parole forte sur l'homme Saint Laurent », a estimé auprès de l'AFP Alice Feillard, directrice des achats pour l'homme aux Galeries Lafayette.

La nouvelle collection d'Anthony Vaccarello sera dévoilée à 17 heures, quelques heures avant celle de Pharrell Williams pour Louis Vuitton.

Après un défilé en janvier au Louvre, l'artiste touche-à-tout, célèbre pour ses tubes Happy ou Get Lucky aux côtés de Daft Punk, pose cette fois ses mallettes sur le parvis du Centre Pompidou et a soigné ses invitations.

Après l'harmonica et la carte métallique dans une pochette en cuir, elles prennent cette fois la forme de quatre dés, rangés dans un porte-clés en cuir, indiquant l'heure et le lieu du rendez-vous. 

L'événement devrait attirer une nouvelle fois un parterre de stars du rap, du cinéma et du sport, dont les basketteurs américains LeBron James et Victor Wembanyama, ainsi que le nageur star des derniers JO, Léon Marchand, qui sont égéries de la marque.

En attendant, Pharrell Williams a dévoilé dimanche sur Instagram un aperçu de sa prochaine collection : un jean et une veste droite en « denim brun grain de café tissé - non teinté - » sur une chemise blanche et un t-shirt rayé en maille. 

Mardi après-midi, le défilé des élèves de l'Institut français de la mode lancera officiellement la Fashion Week masculine, présentant les tendances de l'été prochain.

Cette première journée sera également marquée par les défilés de la marque parisienne Etudes Studio et de la maison japonaise Auralee.

Alors que Londres a annulé l'événement et que Milan a proposé une version allégée, l'édition parisienne « va dérouler un calendrier assez dense, avec des têtes d'affiche importantes, comme Jonathan Anderson chez Dior », souligne Adrien Communier, chef de rubrique mode pour GQ France.

De mardi à dimanche, pas moins de 70 maisons dévoileront leur collection lors de 30 présentations et 40 défilés.

Le plus attendu est celui de Dior Homme, vendredi, pour la première de Jonathan Anderson. 

Nommé début juin à la tête des collections Femme quelques semaines après son arrivée chez l'Homme, le Nord-Irlandais est ainsi devenu le premier styliste depuis Christian Dior à superviser les deux lignes de la maison phare de LVMH, ainsi que la haute couture.

Le premier défilé masculin de Julian Klausner chez Dries Van Noten, mercredi midi, devrait également susciter beaucoup d'intérêt.

Les maisons historiques, comme Hermès, Kenzo et Issey Miyake, seront également de la partie, aux côtés des griffes AMI, Comme des Garçons, Egonlab., Rick Owens ou encore Willy Chavarria, de retour à Paris après un premier défilé en janvier.

La maison Jacquemus clôturera l'événement.

Côté vestiaire, à quoi faut-il s'attendre ? Alice Feillard prédit un style qui reste « casual mais très élégant », dans la continuité des dernières années, un peu plus formel et « preppy » (BCBG, NDLR), le tout dans des matières très légères et techniques comme le nylon.

« À Milan, on a vu beaucoup de rayures et je pense que ça va continuer », avance Adrien Communier. Mais face à une « mode un peu terne » ces dernières années, « ce dont on a besoin, c'est d'être vraiment surpris, d'en avoir plein les yeux », ajoute-t-il.


Orabella, la marque de Bella Hadid, lance une nouvelle collaboration

Le top model américano-palestinien Bella Hadid étend sa marque de beauté, Orebella, au monde des accessoires. (Instagram)
Le top model américano-palestinien Bella Hadid étend sa marque de beauté, Orebella, au monde des accessoires. (Instagram)
Short Url
  • Hadid a fait équipe avec les cofondateurs de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour lancer une collaboration en édition limitée comprenant deux nouveaux produits de rêve : un étui pour iPhone et un "bracelet parfumable". 
  • L'étui pour iPhone est orné d'un motif de ciel céleste et d'un délicat croissant de lune, reprenant l'esthétique mystique propre à Hadid.

DUBAI : Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid étend sa marque de beauté, Orebella, au monde des accessoires - et elle le fait avec un peu d'aide de ses amis proches.

Hadid a fait équipe avec les cofondateurs de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour lancer une collaboration en édition limitée comprenant deux nouveaux produits de rêve : un étui pour iPhone et un "bracelet parfumable". 

Bella Hadid s'est associée à Sydney et Devon Lee Carlson, cofondateurs de Wildflower Cases, pour lancer une collaboration en édition limitée comprenant deux nouveaux produits de rêve : un étui pour iPhone et un "Scentable Wristlet". (Instagram)
Bella Hadid s'est associée à Sydney et Devon Lee Carlson, cofondateurs de Wildflower Cases, pour lancer une collaboration en édition limitée comprenant deux nouveaux produits de rêve : un étui pour iPhone et un "Scentable Wristlet". (Instagram)

Hadid s'est rendue sur Instagram pour annoncer le lancement, en écrivant : "Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir être créative avec mes sœurs patronnes de la beauté. La vie est belle lorsque nous avons l'opportunité de voir nos amis gagner. Je suis si fière de vous deux. Si fières de nos équipes. Si fiers de nous. Je vous aime tous - merci d'avoir donné vie à cette vision.

"Cases ANDDDD nos bracelets parfumés les plus spéciaux pour garder le parfum orebella de votre choix sur vous à tout moment ! Je voulais fabriquer cet accessoire depuis un moment, j'ai eu l'idée de bracelets parfumés et de bracelets, et mes sœurs ont tout mis en œuvre pour nous. Je vous aime tellement", a-t-elle ajouté.

Dévoilée plus tôt sur Instagram par des photos de la campagne en coulisses, la collaboration associe l'éthique d'Orebella en matière de parfums au style unique de Wildflower en matière d'accessoires de téléphone.

L'étui pour iPhone est orné d'un motif de ciel céleste et d'un délicat croissant de lune, reprenant l'esthétique mystique propre à Hadid. Il fait partie de ce que le trio appelle une "collection de filles", célébrant l'amitié entre Bella, Devon et Sydney.

Le bracelet Scentable, quant à lui, apporte une touche fonctionnelle et parfumée. Conçu pour contenir une petite fiole du parfum emblématique d'Orebella, le bracelet permet aux utilisateurs d'emporter leur fragrance préférée partout où ils vont, fusionnant de manière transparente le style et l'expression sensorielle. 

Orebella, qui a été lancée en mai de l'année dernière avec une ligne de brumes de parfum propres qui a fait salle comble, est née de l'amour de Mme Hadid pour la superposition des parfums, la spiritualité et les rituels de beauté.

À l'époque, Mme Hadid avait écrit sur son site web : "Pour moi, le parfum a toujours été une source d'inspiration : "Pour moi, le parfum a toujours été au centre de ma vie, m'aidant à me sentir responsable de ce que je suis et de ce qui m'entoure. De ma maison aux souvenirs nostalgiques, en passant par ma propre énergie et ma connexion avec les autres, le parfum a été un exutoire pour moi. Il m'a permis de me sentir en sécurité dans mon propre monde".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com