Les femmes saoudiennes prennent la parole sur le leadership, l'investissement et le pouvoir culturel

Emma Hinchliffe mène une conversation dynamique avec Zamzam al-Hammadi, Mashael al-Obaidan, Aalia al-Rasheed, et Rasha al-Khamis sur le franchissement des barrières dans le sport féminin au MPW International à Riyad (Photo AN, par Loai el-Kelawy)
Emma Hinchliffe mène une conversation dynamique avec Zamzam al-Hammadi, Mashael al-Obaidan, Aalia al-Rasheed, et Rasha al-Khamis sur le franchissement des barrières dans le sport féminin au MPW International à Riyad (Photo AN, par Loai el-Kelawy)
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Publié le Jeudi 22 mai 2025

Les femmes saoudiennes prennent la parole sur le leadership, l'investissement et le pouvoir culturel

  • S'adressant en exclusivité à Arab News lors de l'événement, la princesse Noura bent Faisal évoque son rôle dans le développement culturel de la nation : « J'ai vu une opportunité de créer quelque chose de véritablement significatif »
  • La dernière journée du sommet a mis l'accent sur l'esprit d'entreprise, la diversification économique et la transformation sectorielle

RIYAD : L'influence que les femmes saoudiennes exercent de plus en plus sur la culture, les politiques, les investissements et l'innovation à l'échelle mondiale a été à l'honneur mercredi, lors de la deuxième et dernière journée du sommet international des femmes les plus puissantes de Fortune, qui s'est tenu à Riyad.

Dans un entretien exclusif avec Arab News, la princesse Noura bent Faisal a évoqué son propre parcours inattendu vers le leadership culturel, la valeur stratégique du soft power et le rôle économique croissant du secteur créatif dans le Royaume.

« Je n'avais jamais pensé que je travaillerais dans le monde de la création. Mais lorsque je suis revenue en Arabie saoudite après le lancement de la Vision 2030, J'ai vu une opportunité de créer quelque chose de véritablement significatif », a-t-elle confié.

Son parcours depuis lors comprend le lancement de la Semaine de la mode saoudienne en 2018 et la participation à la création de la Commission de la mode au sein du ministère de la Culture.

« Nous avons créé des infrastructures qui n'existaient pas : de nouveaux emplois, des politiques et de véritables parcours professionnels pour les personnes dotées d'un talent créatif », a déclaré la princesse Noura.

Elle a insisté sur l'importance d'intégrer la culture dans toutes les industries, du commerce de détail au secteur de l'alimentation et des boissons, en passant par le sport et la stratégie d'entreprise : "La culture n'est pas une définition fixe. C'est la façon dont vous exprimez votre identité et elle peut absolument être monétisée si elle est soutenue par le bon modèle d'entreprise."

La dernière journée du sommet a mis l'accent sur l'esprit d'entreprise, la diversification économique et la transformation sectorielle.

Noor Sweid, fondatrice et associée gérante de Global Ventures, a présenté l'approche régionale de son entreprise en matière d'investissement technologique. Plutôt que de s'en tenir à des secteurs fixes, l'entreprise soutient des secteurs qui ont longtemps été "sous-construits", notamment les technologies financières en 2018, les soins de santé en 2020 et, plus récemment, l'industrie manufacturière.

« Un exemple frappant de cette approche est celui d'une entreprise qui numérise les stocks de pièces détachées pour les entreprises pétrolières et gazières à l'aide de l'impression 3D, résolvant ainsi les lacunes de la chaîne d'approvisionnement et les problèmes de durabilité en temps réel », a-t-elle révélé. 

Aidan Madigan-Curtis, partenaire général d'Eclipse Ventures, a ajouté à ses commentaires en expliquant comment les chocs géopolitiques et les pressions climatiques contraignent les investisseurs en capital-risque à se recentrer sur la technologie industrielle.

"Les sociétés de capital-risque aiment dire qu'elles sont à long terme, mais elles sont aussi profondément cycliques", a-t-elle fait remarquer, affirmant que l'avenir réside dans la réinvention de la façon dont le monde fabrique, déplace et alimente les choses, en tenant compte de développements tels que l'automatisation et la fabrication de pointe.

La transformation culturelle par le sport a été l'un des principaux thèmes abordés lors d'une table ronde animée par Lama Alhamawi d'Arab News, intitulée "Nouveaux sommets". Adwa al-Arifi, ministre adjointe saoudienne des Affaires sportives, a déclaré que depuis le lancement de Vision 2030 en 2016, l'activité physique des Saoudiens est passée de 13% à plus de 50%.

La stratégie sportive nationale du Royaume se concentre sur la participation de masse, le développement de la jeunesse et la performance de l'élite, trois piliers qui ont déjà permis de franchir des étapes historiques dans le sport féminin, comme la qualification de l'athlète de taekwondo Dunya Abutaleb pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris.

Plusieurs femmes ont fait part de leur parcours personnel dans le sport. Zamzam al-Hammadi, qui participe à la Ligue des combattants professionnels d'arts martiaux mixtes, a remercié sa mère d'avoir inspiré sa carrière. Rasha al-Khamis, experte en boxe, a raconté comment le soutien précoce de son père lui a donné la confiance nécessaire pour se lancer dans les sports de combat.

Mashael al-Obaidan a déclaré que la culture du désert de l'Arabie saoudite a éveillé sa passion pour les sports mécaniques. Aalia al-Rasheed, responsable du football féminin à la Fédération saoudienne de football, a parlé de la croissance explosive des programmes de base pour ce sport et a révélé que plus de 70 000 filles jouent maintenant dans des ligues scolaires.

D'autres sessions ont exploré la valeur économique et créative de l'industrie de la mode. Au cours d'une discussion sur scène, la princesse Noura a évoqué ce qu'elle considère comme l'un des résultats les plus notables des récentes réformes dans le pays, à savoir la reconnaissance officielle des professionnels de la création.

« Avant Vision 2030, les créateurs n'étaient même pas en mesure d'enregistrer leurs propres licences commerciales. Il n'existait pas d'entreprise de la mode. Aujourd'hui, les créateurs peuvent s'enregistrer en tant que professionnels de la mode, opérer légalement et accéder à des structures de soutien qui n'existaient pas auparavant », a-t-elle indiqué. 

« Ce changement est emblématique de la transformation culturelle plus large de l'Arabie saoudite, dans laquelle la créativité n'est plus seulement une passion, mais aussi une voie de carrière viable et appréciée », a-t-elle confirmé.

Les sessions de la journée ont mis en évidence le rôle croissant des femmes saoudiennes dans divers secteurs et la détermination des autorités du Royaume à transformer des piliers stratégiques tels que la culture, l'investissement, le sport et la technologie en moteurs économiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un émissaire américain «satisfait» par la réponse du Liban à sa demande de désarmer le Hezbollah

"Je suis incroyablement satisfait de la réponse" des autorités libanaises, a déclaré à des journalistes Tom Barrack, à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Aoun. (AFP)
"Je suis incroyablement satisfait de la réponse" des autorités libanaises, a déclaré à des journalistes Tom Barrack, à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Aoun. (AFP)
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  • "C'est réfléchi, c'est mûrement considéré. Nous élaborons un plan pour aller de l'avant. Ce que le gouvernement nous a donné était quelque chose de spectaculaire", a-t-il dit, qualifiant de "très responsable" la position du Liban
  • Sur son compte X, la présidence libanaise a indiqué que Joseph Aoun, élu il y a six mois avec l'appui de l'Occident, avait remis à l'émissaire américain "des idées pour une solution globale" lors de leur réunion

BEYROUTH: Un émissaire américain s'est déclaré lundi "satisfait" par la réponse de Beyrouth à sa demande de désarmer le Hezbollah, qui sort affaibli d'une guerre avec Israël, et a exhorté le Liban à suivre l'exemple de la Syrie qui a entamé le dialogue avec Israël.

"Je suis incroyablement satisfait de la réponse" des autorités libanaises, a déclaré à des journalistes Tom Barrack, à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Aoun.

"C'est réfléchi, c'est mûrement considéré. Nous élaborons un plan pour aller de l'avant. Ce que le gouvernement nous a donné était quelque chose de spectaculaire", a-t-il dit, qualifiant de "très responsable" la position du Liban.

Sur son compte X, la présidence libanaise a indiqué que Joseph Aoun, élu il y a six mois avec l'appui de l'Occident, avait remis à l'émissaire américain "des idées pour une solution globale" lors de leur réunion.

Un responsable libanais qui a requis l'anonymat a déclaré à l'AFP que la partie libanaise avait soumis une réponse initiale il y a deux jours aux Etats-Unis, qui avaient demandé des modifications.

Les responsables libanais "se sont réunis tout le weekend pour élaborer la version finale", a-t-il ajouté.

Lors d'une visite précédente à Beyrouth le 19 juin, M. Barrack, ambassadeur des Etats-Unis en Turquie et émissaire pour la Syrie, avait demandé aux autorités libanaises de s'engager formellement à désarmer le Hezbollah pro-iranien.

Longtemps force politique dominante au Liban, le Hezbollah, seule faction à avoir conservé ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), est sorti très affaibli de la guerre avec Israël, avec sa direction quasiment décimée. Le mouvement islamiste refuse toute discussion sur la remise de ses armes tant que l'armée israélienne ne s'est pas totalement retirée du Liban.

Dimanche, son chef, Naïm Qassem, a affirmé que sa formation n'allait pas "capituler" ou rendre ses armes sous la menace. Il a ajouté que Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre les deux parties en novembre 2024, en se retirant notamment des territoires qu'il occupe encore au Liban et en arrêtant ses frappes contre le Liban.

"Perle de la Méditerranée" 

L'accord de cessez-le-feu stipule que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays, mais il repose sur une résolution de l'ONU prévoyant le désarmement des milices sur l'ensemble du territoire libanais.

L'émissaire américain a souligné que le Hezbollah était aussi "un parti politique". "Le Hezbollah doit voir qu'il y a un avenir pour eux, que cette voie n'est pas uniquement dirigée contre eux", a-t-il dit, faisant miroiter "la paix et la prospérité".

M. Barrack a par ailleurs averti le Liban qu'il serait "laissé de côté" s'il ne rejoignait le camp du changement dans la région, prenant l'exemple de la Syrie voisine qui a engagé selon lui un "dialogue" avec Israël.

"Le dialogue a commencé entre la Syrie et Israël, tout comme le dialogue doit être réinventé par le Liban", a-t-il dit.

Il a souligné que le président Donald Trump était convaincu que "le Liban reste la clé de la région, il peut être la perle de la Méditerranée".

La Syrie, où des islamistes ont pris le pouvoir en décembre, renversant Bachar al-Assad, s'est déclarée vendredi prête à coopérer avec les Etats-Unis pour revenir à un accord de sécurité datant de 1974 avec Israël, qui mène des incursions et des attaques sur son territoire.


Israël attaque des cibles houthies au Yémen

Israël attaque des cibles houthies au Yémen
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  • L'armée israélienne a affirmé que les ports visés sont utilisés par les Houthis "pour transférer des armes provenant du régime iranien, qui sont utilisées pour mener des opérations terroristes contre l'Etat d'Israël et ses alliés"
  • Dans le port de Ras Issa, Israël a dit avoir frappé le cargo Galaxy Leader, capturé par les Houthis en novembre 2023, et sur lequel, toujours selon l'armée israélienne, les rebelles ont installé un système radar pour suivre les navires en mer

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé avoir frappé tôt lundi des infrastructures de rebelles Houthis au Yémen, dans le port de Hodeida et d'autres zones contrôlées par ces insurgés soutenus par l'Iran.

Quelques heures plus tard, l'armée a dit avoir détecté deux missiles tirés depuis le Yémen en direction d'Israël, où les sirènes d'alerte aérienne ont retenti dans plusieurs endroits. Elle n'a pas précisé dans l'immédiat si ces missiles avaient été interceptés ou non.

Les attaques menées par l'aviation et la marine israéliennes ont visé les ports yéménites de Hodeida, Ras Issa et Salif, ainsi que la centrale électrique de Ras Al-Kathib, a annoncé l'armée dans un communiqué.

"L'ennemi israélien cible le port de Hodeida", avait indiqué plus tôt la chaîne de télévision Al-Masirah contrôlée par les Houthis, rapportant également des frappes sur les autres lieux mentionnés par Israël.

L'armée israélienne a affirmé que les ports visés sont utilisés par les Houthis "pour transférer des armes provenant du régime iranien, qui sont utilisées pour mener des opérations terroristes contre l'Etat d'Israël et ses alliés".

Dans le port de Ras Issa, Israël a dit avoir frappé le cargo Galaxy Leader, capturé par les Houthis en novembre 2023, et sur lequel, toujours selon l'armée israélienne, les rebelles ont installé un système radar pour suivre les navires en mer.

Depuis fin 2023, les insurgés yéménites ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, puis des bateaux américains, avant de conclure début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington pour mettre fin à des semaines de bombardements américains.

Ils ont toutefois promis de continuer à viser les navires israéliens croisant en mer Rouge par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, théâtre d'une guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent en Israël du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.

Dimanche, un navire marchand a été attaqué en mer Rouge au large de Hodeida, d'après deux agences de sécurité maritimes britanniques, l'une faisant état de l'abandon par l'équipage du bateau endommagé.

Ces attaques à répétition ont poussé de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12% du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS).

Les insurgés yéménites ont également mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.

 


Gaza: Netanyahu à Washington, Trump espère un accord Israël-Hamas «cette semaine»

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Washington lundi pour rencontrer le président américain Donald Trump, qui a dit espérer un accord "cette semaine" entre Israël et le Hamas palestinien pour une libération d'otages dans la bande de Gaza. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Washington lundi pour rencontrer le président américain Donald Trump, qui a dit espérer un accord "cette semaine" entre Israël et le Hamas palestinien pour une libération d'otages dans la bande de Gaza. (AFP)
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  • Donald Trump a estimé dimanche qu'il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord
  • "Nous avons déjà fait sortir beaucoup d'otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine", a-t-il déclaré à des journalistes

WASHINGTON: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Washington lundi pour rencontrer le président américain Donald Trump, qui a dit espérer un accord "cette semaine" entre Israël et le Hamas palestinien pour une libération d'otages dans la bande de Gaza.

Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont commencé dimanche soir à Doha en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages et de prisonniers.

"Les discussions portent sur les mécanismes de mise en oeuvre" de l'accord et un "échange" d'otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des pourparlers, qui se font par l'intermédiaire de médiateurs.

Donald Trump a estimé dimanche qu'il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord.

"Nous avons déjà fait sortir beaucoup d'otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine", a-t-il déclaré à des journalistes.

Avant de s'envoler pour les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que sa rencontre avec Donald Trump pouvait "contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous".

La rencontre entre MM. Trump et Netanyahu n'est pas prévue avant 18H30 locales (22H30 GMT) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison Blanche.

Le président américain pousse pour une trêve dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique après 21 mois de guerre.

Benjamin Netanyahu a indiqué avoir donné à ses négociateurs des "instructions claires": parvenir à un accord "aux conditions que nous avons acceptées".

Le dirigeant israélien avait jugé "inacceptables" samedi les "changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition" initialement parrainée par les Etats-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien.

"Mission importante" 

Selon des sources palestiniennes proches des discussions, la proposition comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d'après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu'il souhaite obtenir sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.

M. Netanyahu a une "mission importante" à Washington, a déclaré le président israélien Isaac Herzog après l'avoir rencontré dimanche matin: "faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison".

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, à l'origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Une première trêve d'une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Le 18 mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris son offensive à Gaza, où le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, a pris le pouvoir en 2007.

26 Palestiniens tués 

Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d'habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et les ONG, 26 Palestiniens ont été tués dimanche par les bombardements israéliens, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.

Interrogée par l'AFP sur les faits rapportés par M. Bassal, l'armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter dans l'immédiat.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.

Vendredi, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a recensé au moins 613 personnes tuées lors de distributions d'aide à Gaza entre le 26 mai et le 27 juin, dont 509 près des seuls centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Au moins 57.418 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.