Météo-France: un été «plus chaud que la normale» est le scénario le «plus probable»

Adrien Mastain, un maraîcher, marche le long d'un champ sec qu'il devra arroser artificiellement pour faire pousser ses légumes, à Carnin, dans le nord de la France, le 20 mai 2025. (AFP)
Adrien Mastain, un maraîcher, marche le long d'un champ sec qu'il devra arroser artificiellement pour faire pousser ses légumes, à Carnin, dans le nord de la France, le 20 mai 2025. (AFP)
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Publié le Mardi 27 mai 2025

Météo-France: un été «plus chaud que la normale» est le scénario le «plus probable»

  • Pour juin, juillet et août, période qui correspond à l'été météorologique, "des conditions plus chaudes que la normale sont les plus probables, associées à la tendance du changement climatique sur l'Europe", indique l'établissement public
  • Ces tendances moyennes à trois mois, mises à jour mensuellement, ne sont pas des prévisions et ne préjugent pas de canicules ou de records

PARIS: Des températures plus chaudes que la normale sur la France constituent le scénario le "plus probable" pour cet été (juin-août), en particulier en Corse, indique mardi Météo-France dans ses tendances à trois mois.

Pour juin, juillet et août, période qui correspond à l'été météorologique, "des conditions plus chaudes que la normale sont les plus probables, associées à la tendance du changement climatique sur l'Europe", indique l'établissement public.

"Toutefois, des épisodes ponctuels plus frais ne sont pas exclus", détaille Météo-France.

Ces tendances moyennes à trois mois, mises à jour mensuellement, ne sont pas des prévisions et ne préjugent pas de canicules ou de records.

La probabilité d'un scénario plus chaud que les normales (sur la période de référence 1991-2020) a été établi à 50% pour la France métropolitaine (60% pour la Corse), contre seulement 20% pour un scénario plus frais (10% en Corse), selon les météorologues. La probabilité que les températures soient conformes aux normales de saison est estimée à 30%, par l'observatoire.

En revanche, pour les pluies, "aucun scénario n'est privilégié sur la France et une très large partie de l'Europe", selon le bulletin.

 


L'UE et six de ses Etats membres ratifient le traité pour protéger la haute mer

Cette photographie prise le 19 avril 2024 montre la baie des anges dans la ville de Nice, sur la Côte d'Azur, où se dérouleront certains des matchs de football des Jeux olympiques de Paris 2024. (AFP)
Cette photographie prise le 19 avril 2024 montre la baie des anges dans la ville de Nice, sur la Côte d'Azur, où se dérouleront certains des matchs de football des Jeux olympiques de Paris 2024. (AFP)
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  • L'Union européenne et six de ses Etats membres ont ratifié mercredi le traité pour protéger la haute mer, à quelques jours de la conférence de l'ONU sur les océans organisée en France
  • Cela porte à 29 le nombre de ratifications, encore loin des 60 nécessaires pour l'entrée en vigueur du traité

Nations unies, États-Unis: L'Union européenne et six de ses Etats membres ont ratifié mercredi le traité pour protéger la haute mer, à quelques jours de la conférence de l'ONU sur les océans organisée en France et qui a fait de son entrée en vigueur une priorité.

L'UE ainsi que Chypre, la Finlande, la Hongrie, la Lettonie, le Portugal et la Slovénie, ont déposé auprès des Nations unies leurs instruments de ratification du texte adopté en juin 2023 après des années de négociations, a indiqué la mission européenne à l'ONU dans un communiqué. La France et l'Espagne l'avaient déjà fait en début d'année.

C'est un "pas historique vers la protection des océans du monde et la préservation de l'équilibre délicat des écosystèmes de la planète", a commenté le commissaire européen à la Pêche et aux Océans, Costas Kadis, appelant tous les pays à suivre cet exemple.

Cela porte à 29 le nombre de ratifications, encore loin des 60 nécessaires pour l'entrée en vigueur du traité.

La coalition d'ONG High Seas Alliance a salué une "étape majeure". Mais "il faut augmenter la pression politique", a insisté sa directrice Rebecca Hubbard dans un communiqué.

Alors que la France et les ONG de défense de l'environnement avaient espéré que le traité prenne vie à l'occasion de la conférence de l'ONU sur les océans à Nice du 9 au 13 juin, il n'y a plus aucune chance que cela se produise. Le traité ne pourra en effet entrer en vigueur que 120 jours après la 60e ratification.

Malgré tout, la priorité "numéro un" de la France qui accueille la conférence "est d'obtenir les 60 ratifications pour l'entrée en vigueur. Si ce n'est pas à Nice, au moins dans un avenir très proche", a commenté cette semaine l'ambassadeur français à l'ONU Jérôme Bonnafont.

Le traité historique vise à mettre à l'abri des écosystèmes marins vitaux pour l'humanité menacés par des pollutions multiples, dans les eaux internationales qui couvrent près de la moitié de la planète.

Il prévoit notamment la création d'aires marines protégées où certaines activités pourraient être limitées. Si le texte n'en donne pas de liste, cela pourrait inclure la pêche ou l'extraction minière, qui dépendent aussi toutefois d'autres organisations internationales.


Emmanuel Macron attendu les 7 et 8 juin en visite d'Etat à Monaco

Le président français Emmanuel Macron écoute une conférence de presse avec le président indonésien Prabowo Subianto au palais Merdeka à Jakarta, le 28 mai 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron écoute une conférence de presse avec le président indonésien Prabowo Subianto au palais Merdeka à Jakarta, le 28 mai 2025. (AFP)
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  • Le palais princier de Monaco a annoncé mercredi que le président Emmanuel Macron se rendrait en visite d'Etat dans la Principauté les 7 et 8 juin, à la veille de l'ouverture à Nice de la 3e conférence de l'ONU sur les océans

MONACO: Le palais princier de Monaco a annoncé mercredi que le président Emmanuel Macron se rendrait en visite d'Etat dans la Principauté les 7 et 8 juin, à la veille de l'ouverture à Nice de la 3e conférence de l'ONU sur les océans (Unoc3).

"Cette visite s'inscrit dans le cadre des liens d'amitié forts et séculaires entre les deux pays", indique le palais dans son communiqué.

M. Macron était déjà venu à Monaco en janvier pour les funérailles du ministre d'Etat, Didier Guillaume, et tous ses prédécesseurs se sont rendus sur le Rocher, mais il s'agit de la première visite d'Etat d'un président français dans la principauté depuis François Mitterrand en 1984.

Attendu dans l'après-midi du samedi, M. Macron doit s'entretenir avec le prince Albert II lors d'une audience privée, avant un dîner d'Etat dans la salle du trône du palais princier.

Le dimanche matin, M. Macron et le prince visiteront une entreprise spécialisée dans la thalassothermie, tandis que Brigitte Macron et la princesse Charlène assisteront à une opération de prévention des noyades, l'un des objectifs de la fondation de la princesse, ancienne championne de natation.

A la mi-journée, les deux chefs d'Etat, accompagnés en particulier du président brésilien Lula, clôtureront le forum financier autour de l'économie bleue, organisé les 7 et 8 juin à Monaco en marge de l'Unoc3, avec pour ambition de réunir de gros investisseurs et des entreprises travaillant sur des projets à la fois rentables et durables pour l'océan.

Après un déjeuner en présence de plusieurs chefs d'Etat ou de gouvernement et de représentants de différentes familles royales, M. Macron et le prince Albert II se rendront à Nice pour le lancement de l'Unoc3, prévu du 9 au 13 juin.


L'UE veut renforcer la sécurité en mer Noire face à la Russie

Cette photographie montre les drapeaux européens flottant devant le siège de l'Union européenne à Bruxelles, le 28 mai 2025. (Photo de Nicolas TUCAT / AFP)
Cette photographie montre les drapeaux européens flottant devant le siège de l'Union européenne à Bruxelles, le 28 mai 2025. (Photo de Nicolas TUCAT / AFP)
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  • L'Union européenne veut renforcer la sécurité maritime en mer Noire, face à la Russie.
  • « Tout d'abord, nous allons proposer de créer une plate-forme (hub) de sécurité maritime en mer Noire », a-t-elle déclaré devant la presse à Bruxelles, en présentant la nouvelle stratégie de l'UE dans la zone.

BRUXELLES : L'Union européenne veut renforcer la sécurité maritime en mer Noire, face à la Russie, pour aider l'Ukraine et mieux protéger ses infrastructures stratégiques dans une région jugée vitale pour sa sécurité et ses approvisionnements, a indiqué mercredi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

« Tout d'abord, nous allons proposer de créer une plate-forme (hub) de sécurité maritime en mer Noire », a-t-elle déclaré devant la presse à Bruxelles, en présentant la nouvelle stratégie de l'UE dans la zone.

Elle constituera « le système d'alerte précoce de l'Europe en mer Noire » et permettra une meilleure connaissance des menaces existantes afin de « contribuer à protéger les infrastructures essentielles telles que les installations offshore et les câbles sous-marins », ainsi que le transport maritime.

L'Ukraine est parvenue à créer un corridor en mer Noire lui permettant d'exporter ses céréales, vitales pour son économie, mais la Russie reste une menace. 

Une présence renforcée en mer Noire permettra également, en collaboration avec l'OTAN, de mieux lutter contre le contournement des sanctions imposées à la Russie depuis son invasion de l'Ukraine, le 24 février 2022, a assuré Mme Kallas.

La Russie utilise une flotte de pétroliers « fantômes » pour contourner les sanctions occidentales sur ses exportations de pétrole. « Il y a de nombreuses limites à la prise en compte » de cette flotte, « c'est pourquoi nous devons également travailler avec nos partenaires internationaux pour répondre à ces préoccupations », a expliqué Mme Kallas.

L'UE veut donc renforcer sa collaboration avec les pays du pourtour de la mer Noire : l'Ukraine, la Moldavie, la Géorgie, la Turquie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Les quatre premiers sont des pays officiellement candidats à l'adhésion à l'Union européenne.

Selon un communiqué de l'UE, cela passera par la mise en place de partenariats clés dans certains domaines comme le développement de réseaux informatiques, énergétiques ou de transport.