"La visite soulignera l'engagement continu de la France dans la région nordique et arctique, notamment en matière de sécurité"
Enfin, le déplacement en Norvège, pays membre de l'Otan mais pas de l'Union européenne, sera "l'occasion de réaffirmer la position européenne face aux conflits en Ukraine et au Proche et Moyen-Orient"
En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran
Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue »
L'objectif d'Al-Chareh est de stabiliser la Syrie ravagée par quatorze années de guerre civile, restaurer l’unité nationale, relancer une économie exsangue et amorcer une réintégration diplomatique.
Une équation qu’un diplomate français suivant de près le dossier syrien décrit comme étant périlleuse, pour un homme dont l’autorité reste précaire
Alors que le conflit à Gaza continue de provoquer des drames humanitaires et d’enflammer la scène internationale, la France semble de plus en plus tentée de franchir un cap diplomatique vers la reconnaissance officielle d’un État palestinien
Cette perspective suscite une réaction virulente du gouvernement israélien et cristallise des tensions croissantes entre Paris et Tel Aviv
Les photographes de l'AFP ont vu la bannière étoilée hissée à l'intérieur de la résidence de l'ambassadeur, située à quelques centaines de mètres de l'ambassade américaine dans le quartier d'Abou Roummaneh, au milieu de strictes mesures de sécurité
L'ambassade américaine en Syrie avait été fermée lors de la répression par Assad d'un soulèvement pacifique en 2011 qui a dégénéré en guerre civile
Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont entamé le 12 avril, grâce à une médiation du sultanat d'Oman, des discussions sur l'épineux dossier du programme nucléaire iranien
Les deux pays ont affiché publiquement leur désaccord sur la question sensible de l'enrichissement d'uranium
La proposition prévoyait, selon cette source, "une trêve de 70 jours en échange de la libération de dix otages en deux temps. Durant la trêve, des négociations commenceront sur un cessez-le-feu permanent avec des garanties américaines"
Les médiateurs ont présenté cette proposition ces derniers jours, a précisé cette source
L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui mène des discussions pour Washington depuis le 12 avril, avait estimé que les Etats-Unis "ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu'un pour cent de capacité d'enrichissement" à l'Iran
Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil notamment pour l'énergie, considère cette exigence comme une "ligne rouge" contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP) dont l'Iran est signataire
"A très court terme, pour arrêter cette guerre qui n'a plus de but et faire rentrer l'aide humanitaire de façon massive, sans entrave, de façon neutre, que ce ne soit pas Israël qui décide qui peut manger et qui ne peut pas"
Madrid accueillait sur cette question dimanche 20 pays européens et arabes ainsi que des organisations internationales