Aïda M’Dalla, une femme d’affaires engagée... qui décoiffe !

Aujourd’hui, les résultats sont là: ses produits sont plébiscités par les clientes. (PHOTOS FOURNIES)
Aujourd’hui, les résultats sont là: ses produits sont plébiscités par les clientes. (PHOTOS FOURNIES)
Short Url
Publié le Lundi 03 août 2020

Aïda M’Dalla, une femme d’affaires engagée... qui décoiffe !

  • Pour porter très haut ses origines tunisiennes, Aïda choisit de lancer une gamme sous son propre nom en 2017
  • Son message tient en quelques mots : tout rêve peut devenir réalité, quels que soient notre histoire, nos origines, notre genre ou notre appartenance

« Ma plus grande fierté en tant que femme est d’avoir réussi toute seule dans cette aventure entrepreneuriale et d’être indépendante dans tous les domaines », confie Aïda M’Dalla à Arab News. Issue d’une minorité, elle a relevé un défi de taille: s’imposer dans un monde dominé par les hommes, celui de la coiffure à bas prix.

Née à Dijon, elle passe les premières années de sa vie chez ses grands-parents en Tunisie dans le village de Ghraiba, entre Sfax et Gabès, avant de retrouver ses parents dans un quartier modeste de sa ville natale, où elle grandit avec ses deux frères et sa sœur. Élève moyenne, elle se lance dans un CAP coiffure puis décroche un premier poste. Son patron lui impose de changer de prénom. Aïda devient alors Johanna et la jeune femme comprend très vite qu’elle n’est pas faite pour le salariat.

Avec moins de 8 000 euros en poche et la rage de réussir, elle se lance dans sa propre aventure en ouvrant un premier salon en 1998. Son objectif ? Rendre la coiffure accessible au plus grand nombre. Après l’ouverture de plusieurs enseignes, la femme d’entreprises créé  la holding Groupe Allure en 2007. Actuellement à la tête de vingt salons Allure Coiffure en France, elle poursuit son ascension en développant, en 2011, des produits capillaires professionnels. Pour porter très haut ses origines tunisiennes, elle choisit de lancer une gamme sous son propre nom en 2017.

Fière de ses racines

On lui reproche une marque trop identitaire ? Aïda fait fi de ces remarques.

« J’assume pleinement qui je suis car, pendant vingt-trois ans, j’ai été “Johanna” et je suis heureuse qu’on m’appelle enfin par mon prénom de naissance. Cela permet d’avoir ma propre identité et d’affirmer mes origines, que je revendique. »

Bien ancrée dans son époque, elle fait évoluer sa gamme pour la rendre plus saine et respectueuse de l’environnement, non testée sur les animaux, avec des formules naturelles à base d’huile d’argan, de kératine et de plantes.

Aujourd’hui, les résultats sont là: ses produits sont plébiscités par les clientes. « C’est une grande fierté aussi d’imaginer que mon nom figure dans une salle de bain quand je vends l’un de mes shampooings. » Aïda M’Dalla est aujourd’hui une femme plus affirmée que jamais.

Son message se résume en quelques mots: tout rêve peut devenir réalité, quels que soient notre histoire, nos origines, notre genre ou notre appartenance. « Dans le logo de ma marque AMD, j’ai choisi d’apposer “France” et non “Paris” à mon nom, car il est important de rappeler que la France ne se limite pas à Paris. De même, je me sens tunisienne et française à la fois ».

En arabe, son prénom signifie « récompense ». Ce n’est pas un hasard ; Aïda récolte les succès qu’elle mérite.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.