Malgré des offres, Cristiano Ronaldo ne participera pas au Mondial des clubs

Cristiano Ronaldo (Photo AFP)
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Publié le Samedi 07 juin 2025

Malgré des offres, Cristiano Ronaldo ne participera pas au Mondial des clubs

  • « Je ne serai pas à la Coupe du monde des clubs, mais j'ai été contacté », a-t-il confié samedi à Munich, à l'occasion d'une conférence de presse en vue de la finale de la Ligue des nations.
  • Le Mondial-2025 des clubs réunit 32 équipes, réparties dans huit groupes de quatre, et débute dans une semaine aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet.

MUNICH : Le Portugais Cristiano Ronaldo (40 ans), qui évolue avec le club saoudien d'Al-Nassr depuis le 1^(er) janvier 2023, a reçu des offres d'équipes souhaitant participer à la Coupe du monde des clubs 2025, mais a annoncé samedi qu'il n'y participera pas.

« Je ne serai pas à la Coupe du monde des clubs, mais j'ai été contacté », a-t-il confié samedi à Munich, à l'occasion d'une conférence de presse en vue de la finale de la Ligue des nations. Le Portugal affronte l'Espagne dimanche (21 h 00) à l'Allianz Arena de Munich.

En mai, Cristiano Ronaldo a annoncé sur les réseaux sociaux la fin du « chapitre » avec Al-Nassr, tout en assurant, sans plus de précisions, que son histoire allait continuer « de s'écrire ». « J'ai pris une décision, elle est presque finale », a expliqué CR7 samedi.

« Il n'y a pas lieu de parler d'autre chose que de la sélection. Mais oui, certaines équipes m'ont contacté. Certaines faisaient sens, d'autres non, et vous ne pouvez pas attraper chaque ballon », a expliqué CR7, sans préciser quels clubs ont tenté de l'attirer pour disputer la Coupe du monde des clubs.

Le Mondial-2025 des clubs réunit 32 équipes, réparties dans huit groupes de quatre, et débute dans une semaine aux États-Unis (du 14 juin au 13 juillet).


Les familles affluent vers les festivités de Baha pour échapper à la chaleur estivale pendant l'Aïd

La région de Baha est devenue une destination touristique très prisée, avec 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux ouverts au public pour attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais. (SPA)
La région de Baha est devenue une destination touristique très prisée, avec 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux ouverts au public pour attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais. (SPA)
La région de Baha est devenue une destination touristique très prisée, avec 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux ouverts au public pour attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais. (SPA)
La région de Baha est devenue une destination touristique très prisée, avec 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux ouverts au public pour attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais. (SPA)
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  • Le climat tempéré de cette région montagneuse la rend attrayante pour les familles et les jeunes voyageurs
  • Le programme des vacances comprend plus de 50 événements culturels, divertissements, événements communautaires et initiatives bénévoles.

RIYAD : Alors que les températures augmentent dans toute l'Arabie saoudite, la région de Baha est devenue une destination de vacances très prisée. Elle a ouvert 80 parcs, 30 sites touristiques, 20 fermes rurales et 25 sites patrimoniaux afin d'attirer les visiteurs en quête d'un climat plus frais pendant l'Aïd al-Adha.

Le climat tempéré de cette région montagneuse la rend attrayante pour les familles et les jeunes voyageurs qui cherchent à échapper à la chaleur qui affecte d'autres parties du royaume pendant les vacances, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Ali Al-Sawat, maire de Baha, a présenté les préparatifs en vue de l'augmentation prévue du nombre de visiteurs. Les équipes municipales ont procédé à l'entretien des équipements publics, modernisé l'éclairage, amélioré l'aménagement paysager, rénové les routes principales et les places publiques, installé des écrans interactifs et des sculptures, et soutenu les équipes de bénévoles.

Les autorités ont intensifié leurs efforts en matière de nettoyage et d'hygiène environnementale tout en renforçant la surveillance des établissements alimentaires, a déclaré M. Al-Sawat.

Le programme des vacances comprend plus de 50 événements culturels, divertissements, événements communautaires et initiatives bénévoles, tels que la distribution de cadeaux et de fleurs, des représentations théâtrales pour enfants dans les parcs Raghdan, Al-Hussam et Al-Hawiya, des écrans numériques, des visites caritatives aux personnes âgées et aux patients, des apparitions de personnages de dessins animés et le soutien de bénévoles pour l'organisation, le nettoyage et les pèlerins. 

En guise de geste envers les pèlerins du Hadj, les autorités distribueront 3 000 roses et parapluies à Baha, chacun muni d'un code QR renvoyant vers des conseils pour le pèlerinage élaborés en collaboration avec les bureaux régionaux de coordination du Hadj.

Les 20 fermes rurales de la région attirent les familles grâce à leurs installations de loisirs situées dans un environnement agricole, a rapporté la SPA.

Fahd Al-Zahrani, directeur régional du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, a déclaré que son bureau réglementait et soutenait ces fermes, délivrait des licences pour les gîtes ruraux conformément à la réglementation et aidait les exploitants à accéder aux programmes gouvernementaux, notamment l'initiative de développement rural agricole durable.

Les 25 sites du patrimoine architectural de Baha mettent en valeur l'identité nationale en présentant les civilisations anciennes et contribuent à l'économie locale. Ces sites continuent d'attirer des visiteurs nationaux et internationaux intéressés par le patrimoine culturel de l'Arabie saoudite, a ajouté la SPA. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prix de littérature du musée Guimet pour un romancier sri-lankais

L'écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka a reçu le prix Guimet de littérature asiatique, pour un roman déjà consacré en 2022 par le prestigieux Booker Prize au Royaume-Uni, a annoncé le musée parisien jeudi. (AFP)
L'écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka a reçu le prix Guimet de littérature asiatique, pour un roman déjà consacré en 2022 par le prestigieux Booker Prize au Royaume-Uni, a annoncé le musée parisien jeudi. (AFP)
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  • Ce musée a consacré "Les Sept Lunes de Maali Almeida", traduit de l'anglais par Xavier Gros, et paru aux Éditions Calmann-Lévy en 2024
  • Le roman imagine un photographe de guerre, tué en 1990 lors de la guerre civile au Sri Lanka, qui après son meurtre est renvoyé parmi les vivants pour élucider son propre homicide

PARIS: L'écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka a reçu le prix Guimet de littérature asiatique, pour un roman déjà consacré en 2022 par le prestigieux Booker Prize au Royaume-Uni, a annoncé le musée parisien jeudi.

Ce musée a consacré "Les Sept Lunes de Maali Almeida", traduit de l'anglais par Xavier Gros, et paru aux Éditions Calmann-Lévy en 2024.

Le roman imagine un photographe de guerre, tué en 1990 lors de la guerre civile au Sri Lanka, qui après son meurtre est renvoyé parmi les vivants pour élucider son propre homicide.

La présidente du musée Guimet, Yannick Lintz, a salué dans un communiqué une "invention littéraire de dimension universelle" et "la modernité et la radicalité de son écriture".

Dans la catégorie bande dessinée, le prix Émile Guimet a consacré "Hana" (Éditions Çà et Là), du dessinateur et du scénariste sud-coréens Jeong Yi-yong et Lee Dong-eun.

Le prix des étudiants de l'Inalco pour le manga est allé à Taiyô Matsumoto pour "Tokyo, ces jours-ci" (Éditions Kana).


Najran : Une ville aux souvenirs vivants

Vue aérienne de Najran. (Getty Images)
Vue aérienne de Najran. (Getty Images)
Palais Al-Aan à Najran. (Getty Images)
Palais Al-Aan à Najran. (Getty Images)
Pétroglyphes et inscriptions préhistoriques de Bir Hima. (Getty Images)
Pétroglyphes et inscriptions préhistoriques de Bir Hima. (Getty Images)
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  • La ville du sud-ouest, l'une des plus dynamiques du Royaume, séduit par son charme intemporel.

DJEDDAH : Un vent sec porte le premier signe : une volute d'encens, à la fois piquante et douce, flottant sur les étendues désertiques. Elle s'infiltre par les fenêtres, s'accroche aux vêtements, persiste sur la peau. Najran, jadis carrefour du commerce de l'encens, conserve cette fragrance comme un souvenir trop profond pour s'effacer.

Dans la vieille ville, des ruelles baignées de soleil serpentent entre des tours en briques de boue ornées de motifs délicats. Les bâtiments se penchent les uns vers les autres, tels des aînés partageant des secrets, leurs murs épais frais au toucher, sentant faiblement l'argile et la cendre.

À la périphérie, Al-Ukhdood — ruines antiques se déployant en silence, tranchées découpées à travers les siècles, pierres noircies par le feu portant les cicatrices du passé. Pas de guichet, pas de foule, juste le vent effleurant la pierre fracturée. C'est ici qu'un massacre tristement célèbre se déroula, une horreur évoquée dans le Coran. Aujourd'hui, des chèvres paissent à proximité, et un garçon fait défiler son téléphone contre un mur ayant vu des empires s'élever et s'effondrer. Ici, l'histoire ne dort pas, elle vibre doucement sous vos pieds.

Plus loin, le marché du jeudi éclate tel un tambour. La solennité du passé cède la place à la vivacité du présent. Des dagues en argent étincellent sur les étals, des dattes collantes brillent sous le soleil, et des rouleaux de tissus aux bleus électriques et safran profonds flottent dans la brise. Un vendeur vous tend une petite tasse en céramique remplie de qishr (café au gingembre), ardent et parfumé. Son arôme s'enroule dans votre nez, la première gorgée pique la langue, et une étrange chaleur commence à se rassembler dans votre poitrine — un choc venu d'un autre temps.

Au-delà du marché, le palais Al-Aan s'élève au-dessus des palmeraies. Ses tours en boue brillent d'or sous la lumière déclinante comme un rêve d'un autre âge. En gravissant son étroit escalier, votre souffle se raccourcit. Au sommet, il s'arrête complètement. En dessous, les fermes de dattes s'étendent comme une dentelle verte. Au-delà, l'escarpement de Tuwaiq flamboie de rouge sous le soleil couchant. Il y a de l'émerveillement, et il y a du silence.

La route au sud de Najran serpente, scintillante, dans le désert. Suivez-la jusqu'à Bir Hima, et vous trouverez des gravures vieilles de 7 000 ans sur des rochers de basalte — chasseurs, animaux, histoires trop anciennes pour les mots — et buvez un thé épais sous le soleil, doux et dense comme du sirop, en imaginant ces artistes d'autrefois traçant leur vie dans la pierre.

Pour explorer Wadi Najran, vous pouvez louer une bicyclette. Au début, elle roule en douceur à travers les broussailles et les pierres, mais ensuite l'asphalte s'arrête et le sable prend le relais. Le wadi se déploie — vastes falaises veineuses scintillant sous la lumière. Un berger mène ses chèvres, sa voix s'élevant brièvement dans le vent. La chaleur est lourde, le vélo devient encombrant, mais la terre vous invite non pas à la conquérir, mais simplement à la remarquer.

Le soir tombe avec un lent silence. L'air sent la poussière et les feuilles sèches. Au loin, le ciel se teinte de violet, l'or glisse derrière l'horizon. Najran persiste non seulement dans votre mémoire, mais dans vos sens. La piqûre du gingembre, le silence de la pierre gravée, la fumée de l'encens imprégnée dans votre chemise. Ce n'est pas une ville que vous visitez. C'est une ville que vous portez.

Et à mesure que la nuit s'installe, Najran révèle une autre couche. Les étals de dattes du souk, les maisons en boue, et les échoppes de chai improvisées révèlent non seulement du commerce mais de la confiance. On vous offre de l'eau sans prix, du thé sans attente. Un inconnu vous désigne sa voiture et sa maison — hospitalité authentique, sans mise en scène. Dans l'une de ces maisons, sous une pleine lune et un jardin parfumé par l'encens local, une conversation se tourne vers la simplicité de la vie, la paix, et les mensonges que nous croyons souvent jusqu'à ce que nous voyagions. Il n'y a pas de visites guidées ni de billets pour cette partie de Najran.

Passez quelques jours. Laissez le lieu s'imprimer doucement en vous. Errer dans les ruelles, partager le thé, sentir la fumée, et écouter. Vous comprendrez pourquoi Najran n'est pas simplement visitée — elle est mémorisée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com