L’Algérie célèbre le Nouvel An amazigh, Yennayer: bienvenue en 2971

Considérée comme le pilier du foyer, la femme amazighe a toujours été la garante de cette âme berbère et des us et coutumes ancestrales. Les traditions berbères sont aujourd’hui encore très présentes, et ce, en grande partie grâce à elle. (Photo: Sarra Benali Cherif)
Considérée comme le pilier du foyer, la femme amazighe a toujours été la garante de cette âme berbère et des us et coutumes ancestrales. Les traditions berbères sont aujourd’hui encore très présentes, et ce, en grande partie grâce à elle. (Photo: Sarra Benali Cherif)
Des vêtements et des plats traditionnels, ainsi que divers produits de l’artisanat qui reflètent la richesse et la diversité́ du patrimoine amazigh sont exposés en cette occasion. (photo: Sarra Benali Cherif)
Des vêtements et des plats traditionnels, ainsi que divers produits de l’artisanat qui reflètent la richesse et la diversité́ du patrimoine amazigh sont exposés en cette occasion. (photo: Sarra Benali Cherif)
Le Nouvel An amazigh (Yennayer) est une occasion pour les écoliers de profiter et de s’imprégner de la dimension de cette fête et de son importance dans le patrimoine identitaire. (photo: Sarra Benali Cherif )
Le Nouvel An amazigh (Yennayer) est une occasion pour les écoliers de profiter et de s’imprégner de la dimension de cette fête et de son importance dans le patrimoine identitaire. (photo: Sarra Benali Cherif )
Short Url
Publié le Mardi 12 janvier 2021

L’Algérie célèbre le Nouvel An amazigh, Yennayer: bienvenue en 2971

  • «Yennayer fait partie de notre patrimoine identitaire et culturel. Une fête qui reflète l’attachement des Algériens à leur identité amazighe»
  • «Les générations suivantes sont garantes de cette mémoire et ont la lourde responsabilité non seulement de la préserver, mais aussi et surtout de la valoriser»

ALGER: Asaggass amagaz! C’est avec cette formule qui signifie «bonne année» en langue amazighe que les Algériens se sont échangé mardi leurs meilleurs vœux. Il faut dire qu’une ambiance tout à la fois festive et particulière régnait à travers les 48 wilayas du pays, en ce jour férié, chômé et payé. 

À l’instar d’autres pays de la région d’Afrique du Nord, les Algériens fêtent ce 12 janvier l’entrée dans l’année 2971 du calendrier berbère, un calendrier qui débute en 950 av. J.-C., date de l’accession au trône de pharaon du Berbère Chechnak Ier, fondateur de la XXIIe dynastie. 

Les Imazighen («hommes libres») avaient donc leur propre calendrier, bien ancien, basé à la fois sur les changements de saisons et les différents cycles de la végétation qui déterminent les moments cruciaux pour l’agriculture, et sur les positionnements des astres comme la Lune et le Soleil. 

Des vêtements et des plats traditionnels, ainsi que divers produits de l’artisanat qui reflètent la richesse et la diversité́ du patrimoine amazigh sont exposés en cette occasion. (photo: Sarra Benali Cherif)
Des vêtements et des plats traditionnels, ainsi que divers produits de l’artisanat qui reflètent la richesse et la diversité́ du patrimoine amazigh sont exposés en cette occasion. (photo: Sarra Benali Cherif)

Mais qu’est-ce que Yennayer? Une fête séculaire qui reste encore très populaire. Le terme est composé de deux mots berbères: yen qui se rapporte au chiffre «un» et ayer qui signifie «mois». Ainsi Yennayer est le premier jour du mois de la nouvelle année agraire chez les Amazighs. 

Le 27 décembre 2017, une décision présidentielle a fait de Yennayer un jour chômé et payé, fêté pour la première fois officiellement le 12 janvier 2018. La décision avait été saluée par l’ensemble de la population qui l’a depuis considérée comme un acquis supplémentaire, notamment après la reconnaissance constitutionnelle de la langue et de l’identité berbère en 2016. 

«Yennayer fait partie de notre patrimoine identitaire et culturel. Une fête qui reflète l’attachement des Algériens à leur identité amazighe. Il est célébré aux quatre coins de l’Algérie, selon les traditions de chaque région», explique Nabil Ferguenis, enseignant des écoles à Arab News en français. 

Selon lui, l’objectif de ces célébrations, qui diffèrent d’une ville à l’autre, reste le même: renouveler les forces spirituelles et chasser le mauvais œil et les ondes négatives. «Comme le veut la croyance populaire, il faut célébrer cette fête comme il se doit, car elle symbolise la fécondité, l’abondance des récoltes, le bonheur et la prospérité», indique-t-il. 

Dans certaines régions, Yennayer est précédé par Imensi N’Yennayer («le dîner de Yennayer») qui a lieu la veille du Nouvel An amazigh. Les gens se réunissent et attendent, à travers différentes manifestations, la venue de la nouvelle année. 

«La femme amazighe», gardienne des traditions à travers les générations 

En prévision de ce fameux dîner, les différents marchés de fruits et légumes du pays sont pris d’assaut dès les premières heures de la journée par les ménages, promesse d’une table bien garnie. 

«Ce soir, j’ai opté, entre autres, pour un couscous accompagné d’une sauce riche en légumes et poulet cuits en entier. Ma table de Yennayer doit être à la hauteur des attentes de mes enfants», explique une mère de famille.

Le Nouvel An amazigh (Yennayer) est une occasion pour les écoliers de profiter et de s’imprégner de la dimension de cette fête et de son importance dans le patrimoine identitaire. (photo: Sarra Benali Cherif )
Le Nouvel An amazigh (Yennayer) est une occasion pour les écoliers de profiter et de s’imprégner de la dimension de cette fête et de son importance dans le patrimoine identitaire. (photo: Sarra Benali Cherif ) 

Elle affirme, d’ailleurs, qu’il s’agit là d’une tradition censée apporter richesse et bénédiction à la famille tout au long de la nouvelle année. «Plus on honore cette fête, plus on sera chanceux durant l’année», ajoute-t-elle. 

Soucieuse de transmettre cette tradition ancestrale à ses enfants et petits-enfants, Lalla Torkia, âgée de 84 ans, explique que cette cérémonie est une occasion joyeuse et festive de conserver le legs des aïeuls et de raviver des traditions culturelles authentiques plusieurs fois millénaires. «En tant que grand-mère, je reproduis fidèlement les gestes de mes ancêtres. Je veille à inculquer ces traditions à mes enfants afin de leur rappeler que nous sommes un peuple avec une histoire millénaire et un riche patrimoine», confie-t-elle. 

Pour l’octogénaire, les générations suivantes sont garantes de cette mémoire et ont la lourde responsabilité non seulement de la préserver mais aussi et surtout de la valoriser et de la promouvoir. 

La soirée du Nouvel An est égayée par les bougies portées par les enfants, en présage d’une année agricole radieuse, dans une ambiance de fête et de chants aux rythmes des tambours. 


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
Short Url
  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Short Url
  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.
 


La musique européenne séduit le public à Riyad

Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Short Url
  • Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens.
  • Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

RIYAD : En coopération avec les ambassades des États membres de l'UE et la Commission saoudienne de la musique, la délégation de l'Union européenne à Riyad lance la deuxième édition de la Semaine européenne de la musique en Arabie saoudite.

Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens, allant du classique au moderne, en passant par le folklore et la musique contemporaine.

Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

Il y en aura pour tous les goûts musicaux. L'affiche comprend notamment le Quartetto Sincronie, un quatuor à cordes italien de renom, le Duo Sonoma, un duo de sœurs autrichiennes de renommée internationale, ainsi que la célèbre chanteuse grecque Marianna G.

Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE
Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE (Photo Huda Bashatah) 

auprès du Royaume d'Arabie saoudite, a commenté l'événement : « Nous sommes très fiers d'organiser la deuxième Semaine européenne de la musique, après le succès de notre première édition, et de réaffirmer notre engagement à contribuer au paysage culturel dynamique du Royaume. »

La musique est un langage universel puissant qui transcende les frontières et unit des personnes d'horizons différents. Je ne vois donc pas de meilleur moyen, pour l'Europe et l'Arabie saoudite, de renforcer les échanges culturels et le dialogue entre les peuples que par le biais de notre appréciation mutuelle de la musique.

Nous sommes ravis de nous associer une fois de plus au Saudi Music Hub, dont le site exceptionnel est l'hôte idéal pour cet événement culturel. »

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 et, au fil des ans, a gagné en confiance et en expérience, se faisant connaître du grand public qui a apprécié à maintes reprises la sensibilité et la profondeur d'un programme de concert particulièrement raffiné. À Riyad, ils ont interprété des morceaux de Claudio Monteverdi, Franz Joseph Haydn et Giacomo Puccini. 

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011
Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 (Photo Huda Bashatah) 

Selon l'ambassade d'Italie en Arabie saoudite, les Saoudiens sont curieux et très intéressés par notre musique. Il est donc important de développer le dialogue musical entre les deux pays.

Duo Sonoma, c'est le croisement de nombreux genres mélangés pour créer des mondes sonores stylistiquement libres, expressifs et imaginatifs.

Leur parcours musical a commencé dès l'enfance et s'est développé au cours des vingt dernières années pour donner lieu à une interaction unique. Les deux sœurs ont essayé de nombreux instruments différents durant leur enfance et aiment toujours expérimenter de nouvelles idées.

En 2018, elles ont commencé à présenter leurs compositions originales à un public plus large. Leur premier album, « I », a été largement et favorablement accueilli sur la scène musicale autrichienne au printemps 2021. Leur nouvel album, II, sorti en juillet 2024, renforce encore leur son unique et inimitable. Il marie des instruments classiques à de nouveaux sons et une diversité rythmique.

Marianna G. a représenté la Grèce au Concours Eurovision de la chanson en 1989 avec la chanson To dikó sou astéri et en 1996 avec Emís foráme to himóna anixiátika.

Chanteuse portugaise de renommée internationale, Lara Martins est l'une des plus grandes artistes de son pays. Cette artiste allie l'excellence de son instrument vocal à une grande sensibilité et à un grand talent dans les domaines musical et dramatique.

Cette polyvalence lui permet de briller avec la même maîtrise dans le chant lyrique, l'opéra ou le théâtre musical. Depuis près de dix ans, elle est l'une des principales vedettes de la production du Fantôme de l'Opéra dans le West End de Londres.

Né en 1986 à Alcobaça, Daniel Bernardes commence le piano à l'âge de cinq ans. En 2002, il joue avec Hybrid Jazz Machine. En 2003, il suit les cours de composition d'Emmanuel Nunes et, en 2004, participe au festival de jazz du théâtre.

Daniel a suivi les cours de musique de Stockhausen en Allemagne, puis s'est installé à Paris pour étudier avec Marian Rybicki à l'École normale de musique. Il a également travaillé avec Jean Fassina. En 2005, il a remporté le deuxième prix du concours national de piano du Maroc et a été invité à se produire à la salle Cortot.

Sa polyvalence de pianiste et de compositeur lui vaut plusieurs concerts sur les plus grandes scènes portugaises ainsi que des commandes d'œuvres pour les plus grands solistes. En 2013, il participe aux ateliers de composition de Marc-André Dalbavie et écrit Música para um poema de Mário Cesariny pour orchestre de chambre.

La Semaine européenne de la musique vise à faire découvrir au public local la richesse de la scène musicale européenne, à mettre en lumière la diversité culturelle de l'UE et à tisser des liens entre les professionnels de la musique européens et saoudiens.

Outre des concerts passionnants, la Semaine européenne de la musique comprendra également des rencontres entre les artistes européens invités et les musiciens locaux, afin de favoriser les échanges et le partage d'expériences.

Tous les concerts et ateliers sont gratuits. Pour plus d'informations sur le programme et pour réserver des billets,la délégation de l'Union européenne à Riyad invite le public à consulter ses comptes sur les réseaux sociaux.