Le Dalaï Lama confirme qu'il aura un successeur, la Chine veut approuver son nom

Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso pour l'état civil est devenu dès l'âge de 2 ans le quatorzième chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur.  Il a fui "sa" capitale Lhassa et la répression chinoise en 1959 et passe depuis l'essentiel de son temps dans un monastère de McLeod Ganj, dans les contreforts de l'Himalaya indien. (AFP)
Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso pour l'état civil est devenu dès l'âge de 2 ans le quatorzième chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur. Il a fui "sa" capitale Lhassa et la répression chinoise en 1959 et passe depuis l'essentiel de son temps dans un monastère de McLeod Ganj, dans les contreforts de l'Himalaya indien. (AFP)
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Publié le Mercredi 02 juillet 2025

Le Dalaï Lama confirme qu'il aura un successeur, la Chine veut approuver son nom

  • Lauréat en 1989 du prix Nobel de la paix, il incarne depuis dans le monde entier le combat pour la liberté du territoire himalayen
  • La question de sa succession fait l'objet d'un bras de fer entre le Dalaï Lama et Pékin, qui entend bien lui nommer un successeur à sa main

MC LEOD GANJ: Le Dalaï Lama a confirmé mercredi qu'un successeur serait désigné à sa mort pour perpétuer sa fonction de chef spirituel de la communauté tibétaine, s'attirant la riposte immédiate de la Chine qui exige d'approuver son nom.

"J'affirme que l'institution du Dalaï Lama sera perpétuée", a-t-il indiqué dans un message très attendu lu lors d'une réunion religieuse à McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde, où il vit en exil.

Sans surprise, la Chine, dont les troupes ont envahi le Tibet en 1950 et en ont fait une province chinoise, a aussitôt réagi.

"La réincarnation de grandes figures bouddhistes comme le Dalaï Lama et le Panchen Lama doit être désignée par tirage au sort (...) et ensuite approuvée par le gouvernement central", a rappelé Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso pour l'état civil est devenu dès l'âge de 2 ans le quatorzième chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur.

Il a fui "sa" capitale Lhassa et la répression chinoise en 1959 et passe depuis l'essentiel de son temps dans un monastère de McLeod Ganj, dans les contreforts de l'Himalaya indien.

Lauréat en 1989 du prix Nobel de la paix, il incarne depuis dans le monde entier le combat pour la liberté du territoire himalayen.

La question de sa succession fait l'objet d'un bras de fer entre le Dalaï Lama et Pékin, qui entend bien lui nommer un successeur à sa main.

"Selon la tradition" 

"La responsabilité (de la nomination d'un successeur, ndlr) reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le Dalaï Lama", a rappelé mercredi le message du dirigeant tibétain.

"Ils conduiront les procédures de recherche et de reconnaissance (du successeur) en accord avec la tradition passée", a-t-il insisté", "personne d'autre n'a l'autorité requise pour se mêler de cette question".

L'actuel Dalaï Lama, considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, a déjà écarté à plusieurs reprises l'idée que le 15e Dalaï Lama puisse être nommé par les Chinois.

Il sera forcément "né dans le monde libre", a-t-il promis publiquement .

"Rien n'a changé en ce qui concerne l'implication de la Chine, le sujet n'a pas été évoqué en détail", a précisé devant la presse, après la diffusion du message, un représentant du bureau du Dalaï Lama, Samdhong Rinpoche.

En 1995, la Chine avait enlevé et placé en détention un enfant de 6 ans que le Dalaï Lama venait de désigner comme Panchen Lama, l'autre figure religieuse tibétaine de premier plan.

Et elle avait dans la foulée nommé à ce titre le candidat de son choix, aussitôt rejeté par les Tibétains comme le "faux Panchen".

Le défi lancé à la Chine par le Dalaï Lama a réjoui mercredi la communauté tibétaine.

"Nous nous opposons résolument à toute interférence ou tentative de la Chine d'installer un Dalaï Lama fantoche", a souligné auprès de l'AFP un Tibétain en exil, Jigme Taydeh.

"Combat" 

"Cette décision donne à la communauté internationale l'occasion historique (...) d'envoyer un message fort à Pékin et à tous les régimes autoritaires", a renchéri une partisane de l'autonomie du Tibet, Chemi Lhamo, 30 ans.

"Je n'ai aucun doute sur le fait que notre combat pour la vérité et la justice finira par l'emporter", a ajouté cette femme, exilée aux Etats-Unis.

Même si ces dernières années, le Dalaï Lama a suggéré l'idée qu'il pourrait être le dernier, une majorité de Tibétains était favorable à la poursuite du "cycle de la réincarnation".

Dans son message, il a fait état mercredi des nombreuses sollicitations de sa communauté en faveur de la prolongation de sa charge.

"J'ai reçu en particulier, par divers moyens, de nombreux messages de Tibétains du Tibet répétant ce même appel", a-t-il indiqué.

An nom de son bureau, Samdhong Rinpoche, a précisé qu'aucune autre instruction n'avait pour l'heure été donnée sur la procédure de nomination.

"Elles ne sont pas nécessaires à cette heure", a indiqué M. Rinpoche lors d'une conférence de presse, "Sa Sainteté le Dalaï Lama est actuellement en pleine forme".

En 2011, le Dalaï Lama avait renoncé au pouvoir politique de sa charge, confiée à un Premier ministre, élu par la diaspora, et à un gouvernement en exil.

Les festivités organisées pour son 90e anniversaire se poursuivent jusqu'à la fin de la semaine.

 


Israël va expulser vers l'Europe les militants de la flottille pour Gaza

 Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien. (AFP)
Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien. (AFP)
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  • "Aucun des yachts de provocation Hamas-Sumud n'a réussi dans sa tentative d'entrer dans une zone de combat active ou de briser le blocus naval légal", a déclaré jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères
  • Un dernier navire "reste à distance. S'il s'approche, sa tentative d'entrer dans une zone de combat active et de briser le blocus sera également empêchée", a-t-il ajouté

JERUSALEM: Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien.

La flottille Global Sumud, comprenant environ 45 bateaux avec à leur bord des personnalités politiques et des militants comme la Suédoise Greta Thunberg, était partie d'Espagne en septembre dans le but de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, frappée par la famine selon l'ONU.

Mercredi soir, la Marine israélienne a commencé à intercepter les bateaux après avoir averti les équipages qu'ils entraient dans des eaux dont Israël revendique le contrôle.

"Aucun des yachts de provocation Hamas-Sumud n'a réussi dans sa tentative d'entrer dans une zone de combat active ou de briser le blocus naval légal", a déclaré jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.

Un dernier navire "reste à distance. S'il s'approche, sa tentative d'entrer dans une zone de combat active et de briser le blocus sera également empêchée", a-t-il ajouté.

Parmi les passagers qui étaient en cours de transfert vers un port israélien se trouve Greta Thunberg, que les autorités israéliennes ont montrée en train de récupérer des effets personnels, entourée par des hommes armés.

"Piraterie" 

Global Sumud ("résilience", en arabe) a dénoncé "une attaque illégale" survenue dans les eaux internationales.

Israël a annoncé jeudi matin que les passagers de la flottille seraient expulsés vers l'Europe.

"Les passagers du Hamas-Sumud à bord de leurs yachts se dirigent en toute sécurité et pacifiquement vers Israël, où les procédures d'expulsion vers l'Europe vont commencer. Les passagers sont sains et saufs et en bonne santé", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, a dénoncé un "crime de piraterie".

La Turquie a accusé Israël de commettre "un acte de terrorisme" et le président colombien Gustavo Petro a annoncé l'expulsion de la délégation diplomatique israélienne dans son pays.

La France a appelé Israël "à assurer la sécurité des participants" tandis qu'en Italie, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Rome et Naples mercredi soir pour protester contre l'interception des bateaux.

L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, à bord de la flottille, a accusé Israël d'avoir arrêté "illégalement" des "centaines" de personnes. Elle avait commencé à témoigner dans un direct sur Instagram, avant de jeter son téléphone à l'eau au moment de l'abordage du navire où elle se trouvait.

"Citoyens pacifiques" 

La flottille se présente comme une "mission pacifique et non violente d'aide humanitaire".

Elle rassemble des centaines de militants propalestiniens de plus de 40 pays, disant vouloir "briser le blocus de Gaza" et fournir "une aide humanitaire à une population assiégée confrontée à la famine et au génocide".

Outre Greta Thunberg et Rima Hassan, elle comprend notamment le petit-fils de Nelson Mandela et ex-député sud-africain Mandla Mandela et l'ancienne maire de Barcelone Ada Colau.

L'Italie et l'Espagne avaient dépêché des navires militaires pour escorter la flottille après des "attaques par drones" dans la nuit du 23 au 24 septembre, dénoncées par l'ONU et l'Union européenne, similaires à deux attaques attribuées à Israël par la flottille quand elle était ancrée le 9 septembre près de Tunis.

Mais mercredi, le gouvernement espagnol a demandé à Global Sumud "de ne pas entrer dans les eaux désignées comme zone d'exclusion par Israël" et souligné que le navire espagnol ne franchirait pas cette limite.

L'Espagne a toutefois annoncé jeudi la convocation de la chargée d'affaires de l'ambassade d'Israël à Madrid. "Ce sont des citoyens pacifiques qui n'avaient aucun objectif au-delà de l'humanitaire", a déclaré le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares.

La frégate italienne avait cessé son escorte à 150 milles nautiques (275 km) du territoire.

En juin et juillet, la marine israélienne avait déjà arraisonné deux voiliers se dirigeant vers Gaza, avec Greta Thunberg et Rima Hassan à leur bord. Toutes deux avaient été débarquées en Israël puis expulsées.

 


Futur avion de combat européen: Paris et Berlin doivent «maintenir le cap», plaide Macron

Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron. (AFP)
Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron. (AFP)
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  • La semaine passée, un responsable français avait affirmé que la France disposait des capacités de construire "seule" un avion de combat de sixième génération si aucun accord n'était trouvé avec l'Allemagne et l'Espagne
  • Lancé en 2017 par Angela Merkel et Emmanuel Macron comme un étendard de la coopération de défense entre les deux pays, avant d'être rejoint par l'Espagne, le projet de Système de combat aérien futur (Scaf) vise à remplacer à l'horizon 2040 les Rafale

PARIS: Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron.

"Les entreprises d'armement des deux côtés revendiquent le leadership. C'est donc à nous de maintenir le cap de ce que nous considérons comme relevant de l'intérêt général franco-allemand et de continuer à travailler à des solutions communes", affirme-t-il dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

"Avec le chancelier (Friedrich Merz, ndlr), nous avons demandé une revue des projets par nos deux ministres des Armées, d'ici à la fin d'année. Et c'est sur cette base que nous allons statuer et prendre les décisions qui s'imposent, sans prêter le flanc aux commentaires des uns et des autres", ajoute-t-il.

Lancé en 2017 par Angela Merkel et Emmanuel Macron comme un étendard de la coopération de défense entre les deux pays, avant d'être rejoint par l'Espagne, le projet de Système de combat aérien futur (Scaf) vise à remplacer à l'horizon 2040 les Rafale français et Eurofighter allemands et espagnols.

La semaine passée, un responsable français avait affirmé que la France disposait des capacités de construire "seule" un avion de combat de sixième génération si aucun accord n'était trouvé avec l'Allemagne et l'Espagne, laissant entrevoir un possible échec du plus gros projet de coopération de défense en Europe.

Berlin et Madrid sont particulièrement exaspérés par la position de l'avionneur français Dassault qui réclame plus d'autonomie dans son rôle de maître d’œuvre industriel pour lequel il a été désigné par les trois Etats.

Pour le président français, le Scaf et le projet de futur char de combat MGCS, lancé en même temps, correspondent toujours à des "besoins stratégiques" pour les deux pays malgré les difficultés attendues.

"Nous savions dès le départ que cela serait très difficile car des industriels concurrents ont été contraints de s'associer pour un projet", confie-t-il se disant en matière de défense européenne "favorable à une intégration maximale car nous devons produire davantage, et ce au niveau européen".


Climat: en dix ans, les glaciers suisses ont perdu un quart de leur volume

 Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte. (AFP)
Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte. (AFP)
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  • En 2025, le Réseau des relevés glaciologiques suisse (Glamos) a de nouveau observé une "fonte considérable" des glaciers, proche du record de 2022
  • "Depuis environ 20 ans, tous les glaciers suisses perdent de la glace et le rythme (...) s'accélère", a indiqué Matthias Huss, directeur de Glamos

GLETSCH: Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte.

En 2025, le Réseau des relevés glaciologiques suisse (Glamos) a de nouveau observé une "fonte considérable" des glaciers, proche du record de 2022.

L'hiver avare en neige et les vagues de chaleur de juin et d'août ont entraîné une perte de 3% de leur volume, selon des mesures réalisées sur une vingtaine de glaciers, extrapolées à l'ensemble de ces 1.400 formations glaciaires que compte le pays alpin.

Il s'agit du quatrième plus fort recul depuis le début des mesures, après les années 2022, 2023 et 2003.

"Depuis environ 20 ans, tous les glaciers suisses perdent de la glace et le rythme (...) s'accélère", a indiqué Matthias Huss, directeur de Glamos, à l'AFP.

Face au glacier du Rhône, l'un des plus emblématiques de Suisse, où le spécialiste s'est rendu récemment, il ne peut que constater "la dévastation" : "là où nous nous trouvons, le glacier a perdu 100m (d'épaisseur), voire plus, dans les 20 dernières années, c'est très impressionnant !"

Les glaciers suisses, qui jouent un rôle important pour l'énergie hydraulique et l'approvisionnement en eau potable, ont perdu un quart (24%) de leur volume pendant la décennie 2015-2025, contre 17% sur la période 2010-2020, 14% sur la période 2000-2010 et 10% sur la période 1990-2000, détaille le rapport.

 "Vraiment triste" 

Devant le glacier du Rhône, près de la commune de Gletsch, deux touristes argentins se désolent : "On ne savait pas qu'il y avait un glacier ici. On a vu la cascade d'en bas. Alors on est venus, à pied, pour le voir. C'est impressionnant. C'est vraiment triste qu'il fonde si vite !" dit à l'AFP l'un d'entre eux, Wincho Ponte, 29 ans.

La Suisse est particulièrement touchée par le réchauffement climatique, qui y est "deux fois plus important que la moyenne mondiale", selon l'Office fédéral suisse de météorologie et de climatologie.

Les autres pays alpins sont également touchés.

En Suisse, où près de 50 sommets culminent à plus de 4.000 m d'altitude, les glaciers devraient avoir une espérance de vie plus longue qu'en Autriche, qui ne dépasse pas les 3.800 m d'altitude, a indiqué à l'AFP le directeur du Service mondial de surveillance des glaciers (WGMS), Michael Zemp.

Mais si les émissions mondiales de CO2 se maintiennent au niveau actuel, la quasi-totalité des glaciers suisses - qui représentent plus de la moitié du volume glacier alpin restant - aura fondu à la fin du siècle, prévient M. Huss.

Depuis le début des années 1970, plus de 1.100 glaciers suisses ont disparu, selon Glamos.

En France aussi, les scientifiques estiment qu'il n'y aura plus, ou presque plus de glaciers, d'ici 2100.

Neige en juillet 

Le recul progressif des glaciers alpins diminue les réserves d'eau douce en Europe.

Et outre, cela "déstabilise la montagne, ce qui peut entraîner des événements comme l'effondrement de pans de falaise et de glace. C'est ce qui a provoqué la destruction du village de Blatten en mai dernier", a expliqué M. Huss.

Fin 2025, le volume de glace des glaciers suisses devrait s'établir à 45,1 kilomètres cubes, soit 30 kilomètres cubes de moins qu'en 2000, selon l'étude. Leur superficie est elle estimée à 755 km2, soit une diminution de 30% sur la même période.

Cette année, le deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Suisse a entraîné la fonte rapide des neiges jusqu'aux plus hautes altitudes. Août s'est accompagné d'une autre vague de chaleur, avec un isotherme du zéro degré passant parfois au-dessus de 5.000 mètres.

La fonte estivale n'a toutefois été supérieure que de 15% à la moyenne de 2010-2020, la valeur la plus faible des quatre dernières années. Selon Glamos, le rafraîchissement des températures en juillet, apportant de la neige fraîche au-dessus de 2.500 m d'altitude, "a permis d'éviter le pire" cette année.