L’Arabie saoudite condamne l’attaque contre un convoi humanitaire au Soudan

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Publié le Vendredi 22 août 2025

L’Arabie saoudite condamne l’attaque contre un convoi humanitaire au Soudan

  • Le ministère saoudien des Affaires étrangères « rejette catégoriquement » tout acte menaçant la sécurité des civils et des travailleurs humanitaires
  • La Ligue musulmane mondiale condamne également fermement l’attaque contre le convoi d’aide

​​​​​​RIYAD: L’Arabie saoudite a condamné jeudi une attaque survenue la veille contre un convoi d’aide du Programme alimentaire mondial dans la région du Darfour-Nord, au Soudan.

Trois camions ont pris feu lorsque le convoi, composé de 16 véhicules, a été ciblé mercredi alors qu’il tentait de livrer de l’aide dans une zone frappée par la famine au nord d’El-Fasher.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré que le Royaume rejetait catégoriquement « tout ce qui menace la sécurité et la sûreté des civils, ainsi que des travailleurs humanitaires et de secours ».

Il a ajouté : « Le Royaume appelle toutes les parties soudanaises à respecter les engagements pris dans la Déclaration de Djeddah du 11 mai 2023, notamment la protection des civils et la sécurisation des corridors humanitaires. »

La Ligue musulmane mondiale (LMM) a également fermement condamné l’attaque, la qualifiant de « violation grave des valeurs religieuses et du droit international, alors que le peuple soudanais subit les ravages de la guerre », selon l’agence de presse saoudienne SPA.

Dans un communiqué, la LMM a exhorté les parties en conflit à se conformer aux dispositions de la Déclaration de Djeddah, signée en mai 2023, et à accorder la priorité à « un dialogue sérieux et constructif » en vue d’une solution politique au conflit.

La Déclaration de Djeddah, parrainée par l’Arabie saoudite et les États-Unis, a été signée en mai 2023 par les deux principaux belligérants de la guerre civile : les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide.

Elle engageait les deux camps à garantir la libre circulation de l’aide humanitaire à travers le pays.

Le conflit, déclenché en avril 2023, est à l’origine de l’une des pires crises humanitaires mondiales. Le Darfour-Nord est le théâtre des combats les plus violents, mettant plus d’un million de personnes au bord de la famine. À l’échelle nationale, 25 millions de Soudanais souffrent de la faim aiguë.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: premières discussions «positives» en Egypte, nouvelle session mardi

Les discussions indirectes entre Israël et le Hamas commencées lundi en Egypte en vue de mettre fin à la guerre de Gaza ont été "positives", et elles doivent reprendre mardi, ont indiqué à l'AFP deux sources palestiniennes proches de l'équipe de négociation du Hamas. (AFP)
Les discussions indirectes entre Israël et le Hamas commencées lundi en Egypte en vue de mettre fin à la guerre de Gaza ont été "positives", et elles doivent reprendre mardi, ont indiqué à l'AFP deux sources palestiniennes proches de l'équipe de négociation du Hamas. (AFP)
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  • "Les discussions étaient positives hier soir, avec une première session qui a duré quatre heures", a déclaré l'une des sources. "Les négociations indirectes doivent reprendre à la mi-journée", a-t-elle ajouté
  • La seconde source a confirmé ces propos, tant sur la déroulement de la première session que sur la suite attendue mardi de ces discussions qui se tiennent à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï

LE CAIRE: Les discussions indirectes entre Israël et le Hamas commencées lundi en Egypte en vue de mettre fin à la guerre de Gaza ont été "positives", et elles doivent reprendre mardi, ont indiqué à l'AFP deux sources palestiniennes proches de l'équipe de négociation du Hamas.

"Les discussions étaient positives hier soir, avec une première session qui a duré quatre heures", a déclaré l'une des sources. "Les négociations indirectes doivent reprendre à la mi-journée", a-t-elle ajouté.

La seconde source a confirmé ces propos, tant sur la déroulement de la première session que sur la suite attendue mardi de ces discussions qui se tiennent à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï.

 

 


Syrie: cessez-le-feu entre Kurdes et forces gouvernementales à Alep

Le calme est revenu mardi à Alep, où un cessez-le-feu a été proclamé dans la nuit entre les forces gouvernementales et les Kurdes, après des affrontements ayant fait deux morts dans la métropole du nord de la Syrie, selon un média d'Etat et une ONG. (AFP)
Le calme est revenu mardi à Alep, où un cessez-le-feu a été proclamé dans la nuit entre les forces gouvernementales et les Kurdes, après des affrontements ayant fait deux morts dans la métropole du nord de la Syrie, selon un média d'Etat et une ONG. (AFP)
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  • La télévision officielle a annoncé à l'aube que les violences s'étaient arrêtées. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé que le calme était revenu
  • Cheikh Maqsoud et Achrafieh sont contrôlés par des unités kurdes locales liées aux Forces démocratiques syriennes (FDS) et à leurs forces de sécurité, les Assayich

DAMAS: Le calme est revenu mardi à Alep, où un cessez-le-feu a été proclamé dans la nuit entre les forces gouvernementales et les Kurdes, après des affrontements ayant fait deux morts dans la métropole du nord de la Syrie, selon un média d'Etat et une ONG.

Les violences sont intervenues alors que les négociations piétinent entre les autorités islamistes et les Kurdes, importante minorité qui contrôle une large partie du nord-est de la Syrie, à propos de l'intégration de leurs institutions au sein de l'Etat.

Au moins un membre des forces de la Sécurité intérieure et un civil ont été tués lundi soir dans des bombardements attribués par les médias d'Etat aux forces kurdes présentes dans deux quartiers d'Alep, Cheikh Maqsoud et Achrafieh.

La télévision officielle a annoncé à l'aube que les violences s'étaient arrêtées. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé que le calme était revenu.

Cheikh Maqsoud et Achrafieh sont contrôlés par des unités kurdes locales liées aux Forces démocratiques syriennes (FDS) et à leurs forces de sécurité, les Assayich, bien que les FDS s'en soient officiellement retirées en avril dernier dans le cadre d'un accord de désengagement conclu avec le gouvernement.

Entrées bloquées 

Les FDS sont le bras armé de l'administration kurde qui contrôle des zones du nord et du nord-est syrien.

Selon l'agence de presse officielle Sana citant un responsable sécuritaire, "un membre des forces de la Sécurité intérieure a été tué et quatre autres ont été blessés dans une attaque des FDS contre des barrages de sécurité autour du quartier Cheikh Maqsoud, à Alep".

La même source a fait état d'un civil tué également dans un bombardement kurde, et de blessés, parmi lesquels des "femmes et des enfants".

"Nous avons eu peur et nous avons décidé ce matin de quitter notre maison à Cheikh Maqsoud", a affirmé à l'AFP Sinan Rajab Bacha, un habitant de 67 ans joint au téléphone.

"Nous avons vu un grand nombre de familles fuir Cheikh Maqsoud et Achrafieh", a-t-il ajouté, précisant que les entrées des deux quartiers étaient bloquées et seule la sortie est autorisée aux habitants.

Les FDS ont nié toute attaque contre les forces de sécurité du gouvernement, accusant au contraire des factions pro-Damas d'avoir imposé un siège aux quartiers kurdes et tenté d'y avancer "avec des chars".

Elles ont affirmé que des habitants avaient pris les armes "aux côtés des forces de sécurité intérieure" (Assayich) pour se défendre.

Les nouvelles autorités de Damas et les FDS ont conclu en mars un accord d'intégration des institutions civiles et militaires de l'administration autonome kurde dans les institutions nationales.

Mais d'importantes divergences entre les deux parties ont retardé jusqu'ici la mise en oeuvre de cet accord. La dernière rencontre à haut niveau entre les deux parties remonte au mois d'août dernier.


Cessez de faire payer les civils «de leur vie et de leur avenir» : Appel du chef de l'ONU à l'occasion de l'anniversaire du 7 octobre

 Le corps de Jamal Al-Najjar, âgé de 5 ans, est placé sur un socle de briques avant la prière funéraire. (AP/File)
Le corps de Jamal Al-Najjar, âgé de 5 ans, est placé sur un socle de briques avant la prière funéraire. (AP/File)
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  • Deux ans après l'attaque du Hamas contre Israël, Antonio Guterres appelle à la fin des hostilités à Gaza et à la libération inconditionnelle de tous les otages détenus dans le territoire
  • "Mettez fin aux souffrances de tous", a déclaré M. Guterres à propos de la situation à Gaza. "Il s'agit d'une catastrophe humanitaire d'une ampleur qui défie l'entendement

NEW YORK : Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une cessation immédiate des hostilités à Gaza, en Israël et dans l'ensemble de la région, tout en exhortant les dirigeants à cesser de prendre des mesures qui conduisent les civils à "payer de leur vie et de leur avenir".

Marquant le deuxième anniversaire des attaques menées le 7 octobre par le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens contre Israël, il a également réitéré sa demande de libération inconditionnelle de tous les otages encore détenus dans le territoire.

"Mettez fin aux souffrances de tous", a déclaré M. Guterres à propos de la situation à Gaza. "Il s'agit d'une catastrophe humanitaire d'une ampleur qui défie l'entendement.

L'attaque terroriste à grande échelle menée par le Hamas il y a deux ans a fait plus de 1 250 morts parmi les Israéliens et les ressortissants étrangers. Plus de 250 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont été enlevées et emmenées à Gaza.

L'assaut mené ensuite par l'armée israélienne sur le territoire a tué plus de 67 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et des centaines de milliers de personnes ont été blessées. Les Nations unies estiment que ces chiffres sont sous-estimés, car il est possible que des milliers de corps soient encore ensevelis sous les décombres des bâtiments détruits.

"L'horreur de ce jour sombre restera à jamais gravée dans notre mémoire à tous", a déclaré António Guterres à propos des événements du 7 octobre.

"Deux ans plus tard, les otages sont toujours détenus dans des conditions déplorables. J'ai rencontré des familles d'otages et des survivants qui m'ont fait part de leur insoutenable douleur".

Il a exhorté toutes les parties concernées à "libérer les otages, sans condition et immédiatement", et à prendre des mesures pour parvenir à un accord de cessez-le-feu permanent et à un processus politique crédible qui permette d'éviter de nouvelles effusions de sang.

La récente proposition de paix du président américain Donald Trump représente "une opportunité qui doit être saisie pour mettre fin à ce conflit tragique", a déclaré M. Guterres.

Il a également souligné que la règle du droit international doit toujours être respectée et a réaffirmé l'engagement de l'ONU à soutenir les efforts de paix.

"Après deux années de traumatisme, nous devons choisir l'espoir. Maintenant", a-t-il ajouté.

La mémoire des victimes du conflit doit être honorée non seulement par des commémorations, mais aussi par des actions qui conduisent à une "paix juste et durable dans laquelle les Israéliens, les Palestiniens et tous les peuples de la région vivent côte à côte dans la sécurité, la dignité et le respect mutuel".