SAKAKA: L’Autorité de développement de la réserve royale King Salman bin Abdulaziz a annoncé vendredi que 750 000 hectares de terres auparavant dégradées avaient été réhabilités avec succès dans le cadre de ses programmes de restauration et de verdissement
Dans un rapport publié par l’Agence de presse saoudienne à l’occasion de la Journée mondiale de l’agriculture, l’autorité a également déclaré avoir planté avec succès 3 992 200 plants sur l’ensemble de la réserve, qui couvre 130 700 km².
Pour favoriser la régénération naturelle des forêts et des parcours, les équipes de la réserve ont dispersé jusqu’à présent un total de 7 500 kilogrammes de graines locales, incluant l’achillée (yarrow), l’armoise (artemisia) et le haloxylon, indique l’autorité.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative Saoudienne Verte lancée par le prince héritier Mohammed ben Salmane le 27 mars 2021 — un plan national global aligné sur les objectifs de Vision 2030 pour lutter contre le changement climatique, réduire les émissions de carbone, accroître le boisement, et protéger les écosystèmes terrestres et marins.
À la réserve royale, les efforts de restauration visent à reconquérir de vastes zones affectées par la désertification et le surpâturage, ouvrant ainsi la voie au retour de la végétation, selon l’autorité.
Nommée d’après le roi régnant du Royaume, la réserve a été créée par décret royal en juin 2018, en regroupant des zones protégées existantes dans les provinces nordiques du Royaume : Tabuk, Frontières Nord, Al-Jouf et Hail.
Elle abrite plus de 550 espèces végétales, représentant un patrimoine environnemental d’une grande richesse qui nécessite une protection durable pour garantir la pérennité de ses ressources naturelles aux générations futures.
À ce jour, la réserve a relocalisé 1 235 animaux sauvages, incluant l’oryx d’Arabie, les gazelles arabes et les léopards arabes.
La réserve joue aussi un rôle vital pour les oiseaux migrateurs. Elle sert de premier arrêt au Royaume pour les volées arrivant d’Asie et d’Europe en automne, et de dernière halte avant l’Afrique au printemps.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com