Des plongeurs indonésiens récupèrent la boîte noire d'un avion écrasé

Pendant une conférence de presse au port de Tanjung Priok, mardi 12 janvier 2021, les membres du Comité national de la sécurité des transports portent une boîte contenant l'enregistreur de données de vol de l’avion de Sriwijaya Air SJ 182, récupéré en mer de Java, où l'avion de ligne s'est abîmé. (AP)
Pendant une conférence de presse au port de Tanjung Priok, mardi 12 janvier 2021, les membres du Comité national de la sécurité des transports portent une boîte contenant l'enregistreur de données de vol de l’avion de Sriwijaya Air SJ 182, récupéré en mer de Java, où l'avion de ligne s'est abîmé. (AP)
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Publié le Jeudi 14 janvier 2021

Des plongeurs indonésiens récupèrent la boîte noire d'un avion écrasé

  • Des responsables indonésiens ont fait savoir que des plongeurs avaient récupéré l'enregistreur de données de vol de l'avion de Sriwijaya Air, le vol SJ 182, qui s'est abîmé en mer de Java
  • «Nous sommes convaincus que nous trouverons bientôt l'enregistreur vocal du cockpit à l'endroit où la balise a été trouvée», indique le commandant des Forces armées nationales indonésiennes

JAKARTA: Des responsables indonésiens ont fait savoir mardi dernier que des plongeurs de la marine avaient récupéré l'enregistreur de données de vol de l'avion de Sriwijaya Air, le vol SJ 182, qui s'est abîmé en mer de Java. Les soixante-deux personnes qui étaient à son bord ont trouvé la mort dans cet accident.

«Le chef d'état-major de la marine m'a rapporté à 16h40 que l'enregistreur de données de vol et deux balises acoustiques sous-marines avaient été récupérés. Cela signifie que nous devons encore chercher l'enregistreur vocal du cockpit, sans [les signaux de] la balise», déclare le commandant des Forces armées nationales indonésiennes, Hadi Tjahjanto, lors d'une conférence de presse.

«Nous sommes convaincus que nous trouverons bientôt l'enregistreur vocal du cockpit à l'endroit où la balise a été trouvée», ajoute-t-il.

L'enregistreur de données de vol et l'enregistreur vocal du cockpit d'un avion, appelés «boîtes noires», contiennent des données et des informations cruciales qui devraient éclairer les raisons pour lesquelles l'avion a soudainement plongé dans la mer.

L’enregistreur de données de vol récupéré sur l’avion Boeing 737-300 a été remis au Comité national de la sécurité des transports (KNKT), qui mènera l’enquête avec l’aide du Conseil national de la sécurité des transports des États-Unis.

Le chef du KNKT, Soerjanto Tjahjono, explique que les deux balises étaient détachées de l'enregistreur de données de vol. «Deux à cinq jours devraient être nécessaires pour télécharger les données de l'enregistreur de données de vol, à partir duquel nous espérons être en mesure de déterminer la cause de cet accident», précise-t-il.

Lundi dernier, Tjahjono a signalé dans un communiqué que, sur la base des données préliminaires collectées auprès du contrôleur de la circulation aérienne, l'avion évoluait à 10 900 pieds d’altitude à 14h40, avant que la catastrophe ne survienne. Il affirme également que l’appareil avait été enregistré pour la dernière fois à 250 pieds, ce qui signifie que le système moteur de l'avion fonctionnait et qu’il pouvait envoyer des données.

«À partir de ces données, nous supposons que le moteur fonctionnait toujours avant de toucher l'eau», indique Tjahjono, ajoutant que l'épave était dispersée sur une zone d'environ cent mètres de large et de trois cents à quatre cents mètres de long. Une information qui rend vraisemblable l’hypothèse selon laquelle l’avion était intact au moment où il a touché la surface de la mer.

En tout, quatre victimes ont été identifiées à ce jour. Parmi elles, Okky Bisma était l’un des membres du personnel de cabine de l’avion. Son épouse, selon des responsables de la police, travaille comme hôtesse de l'air dans la même compagnie aérienne.

«Nous avons identifié trois autres corps aujourd'hui et reçu cent onze échantillons d'ADN ainsi que soixante-douze sacs mortuaires jusqu'à présent», révèle le porte-parole de la police, Rusdi Hartono.

Le vol SJ 182 a disparu quatre minutes après son décollage à 14h36, heure locale de l'aéroport international Soekarno-Hatta de Jakarta. Le ministre des Transports, Budi Karya Sumadi, a fait savoir que les contrôleurs aériens l’ont vu disparaître des radars quelques secondes après avoir demandé au cockpit de signaler sa position, ayant constaté qu'il volait dans la mauvaise direction.

Ce vol intérieur régulier se dirigeait vers le Nord en direction de Pontianak, la capitale de la province du Kalimantan occidental, située sur l’île de Bornéo, qui borde l’État du Sarawak, en Malaisie.

L’appareil, vieux de vingt-six ans, s'est abîmé en mer de Java, entre les îles de Lancang et de Laki, qui font partie d'un archipel d'environ cent petites îles connues sous le nom d'îles Seribu, au nord de Jakarta.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.