La nouvelle héroïne scandaleuse de Jean Paul Gaultier, son vrai nom « Chef de l’Islam »

Après avoir quitté sa ville natale de Yemanzhelinsk, une ville de l’oblast de Tcheliabink qui ne dépasse guère 30 000 habitants, la top-modèle s’installe à Paris. Puis elle traverse l’Atlantique et entame une carrière de mannequin aux États-Unis. (Photo AFP/Getty Image).
Après avoir quitté sa ville natale de Yemanzhelinsk, une ville de l’oblast de Tcheliabink qui ne dépasse guère 30 000 habitants, la top-modèle s’installe à Paris. Puis elle traverse l’Atlantique et entame une carrière de mannequin aux États-Unis. (Photo AFP/Getty Image).
Short Url
Publié le Mardi 04 août 2020

La nouvelle héroïne scandaleuse de Jean Paul Gaultier, son vrai nom « Chef de l’Islam »

  • Cette top-modèle russe, maman d’une fille de trois ans, est l’égérie de nombreuses marques comme Intimissimi, Burberry ou encore « So scandal !», le dernier parfum de Jean-Paul Gaultier
  • Irina s’installe à Paris puis traverse l’Atlantique et entame une carrière de mannequin aux États-Unis

Un nom un peu trop long, Shaykholislamova ? Pourquoi ne pas le réduire à Shayk ?

Cette top-modèle russe, maman d’une petite fille de trois ans, est l’égérie de nombreuses marques comme Intimissimi, Burberry ou encore So Scandal ! le dernier parfum de Jean-Paul Gaultier. Elle a commencé sa carrière en 2007 à l’âge de 21 ans, choisissant alors le nom « Irina Shayk ».

Après avoir quitté sa ville natale de Yemanzhelinsk, une ville de l’oblast de Tcheliabink qui ne dépasse guère 30 000 habitants, la top-modèle s’installe à Paris. Puis elle traverse l’Atlantique et entame une carrière de mannequin aux États-Unis.

Irina est issue d’une famille plutôt modeste. Son père est mineur et sa mère enseigne la musique. Ses origines sont tatares ; elle doit sa beauté physique à un grand métissage culturel caractéristique de l’ex-URSS.

Ajoutons pour la petite histoire que Shaykholislamova signifie « Cheikh » ou « Chef de l’Islam »

Le monde de la mode cherche depuis quelque temps à dépasser les standards et à accueillir un spectre plus large, mettant en avant la singularité et la diversité. Le concours de miss France 2020 a récemment illustré cette tendance en couronnant une jeune femme dont les origines sont à la fois européennes, indiennes et afro-caribéennes.

La maison Gaultier, pour laquelle Irina travaille depuis peu, met en avant l’ouverture et la diversité. Postant en juillet dernier une photo de lui avec une top-modèle voilée, le célèbre couturier français a déclaré : « Je commence chaque collection en réfléchissant à la façon dont je peux rafraîchir les classiques ! »

Ainsi, la collaboration avec Irina témoigne non seulement du fait que le créateur de mode français recherche la singularité et l’exotisme, mais aussi que ces derniers ne sont pas près de passer de mode.

Si Irina évoque son enfance et ses blessures, comme la mort de son père, survenue alors qu’elle n’avait que 14 ans, elle semble cependant apaisée aujourd’hui, gardant de Yemanzhelinsk, sa ville natale, un très beau souvenir. Dans sa jeunesse, elle avait dû travailler pendant des semaines pour s’offrir ses premiers escarpins à talons hauts ; aujourd’hui, elle multiplie les contrats avec les plus grandes marques.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.