L'âge et la pandémie n'y font rien, le musicien David Crosby ne ralentit pas

David Crosby continue d'écrire, de chanter, de tweeter, malgré l'âge et la pandémie (Photo, AFP)
David Crosby continue d'écrire, de chanter, de tweeter, malgré l'âge et la pandémie (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 17 janvier 2021

L'âge et la pandémie n'y font rien, le musicien David Crosby ne ralentit pas

  • «Normalement, avec l'âge, vous vous éteignez. Vous écrivez moins», observe le célèbre moustachu, qui arbore toujours l'air moqueur qu'ont découvert les téléspectateurs américains en 1965
  • Aujourd'hui, David Crosby rêve à la scène, mais aussi à un sursaut de son pays, les Etats-Unis

NEW YORK: Près de 56 ans après son premier succès, David Crosby continue d'écrire, de chanter, de tweeter, malgré l'âge et la pandémie, dont il espère la fin prochaine pour pouvoir retourner sur scène et emmener, de nouveau, son public faire »un petit voyage ». 

Le Californien d'origine n'a pas levé le stylo depuis mars dernier, et travaille même à un scénario, a-t-il expliqué. « Mais le producteur vient de me dire de ne plus en parler », glisse, malicieusement, le septuagénaire à l'oeil pétillant. 

« Normalement, avec l'âge, vous vous éteignez. Vous écrivez moins », observe le célèbre moustachu, qui arbore toujours l'air moqueur qu'ont découvert les téléspectateurs américains en 1965. « Vous écrivez peut-être mieux, mais moins. » 

Le secret de cette vigueur? L'écriture collective. « C'est magnifique », s'enthousiasme David Crosby, 79 ans, qui fait une analogie avec la peinture. « Vous avez une palette de 7 couleurs, et l'autre en a sept autres! Le résultat est meilleur. » 

Il collabore notamment avec son fils James Raymond, lui aussi musicien et producteur. « Il est meilleur que moi », glisse le paternel. « Et ce n'est pas peu dire. Je suis un bon compositeur. » 

« Je viens de finir un disque », dit-il, opus qui n'est pas encore sorti. « Et je crois que je vais devoir en démarrer un autre, parce qu'il me reste des chansons. » 

Briser la paroi imaginaire 

Mais la musique, David Crosby veut surtout la faire sur scène, son élément. Au printemps dernier, celui qui fut du concert historique de Woodstock a dû annuler une énième tournée, pour cause de coronavirus. 

Critique régulier de Donald Trump, celui qui s'est fait connaître avec son groupe The Byrds s'inquiète du succès de la campagne de vaccination actuellement en cours et de la résistance possible des antivaccins. 

Pour lui, il s'agit surtout de supporters du président sortant. « Il ne vont pas faire ce qu'il faut », c'est-à-dire se faire vacciner, craint-il. « C'est un problème. » 

L'un des quatre mousquetaires du groupe Crosby, Stills, Nash & Young ne craint pas pour sa santé, si les conditions sanitaires sont réunies. « Je serai prudent, mais j'ai tellement envie de chanter. » 

« Ce que je fais, ce n'est pas seulement chanter et jouer de la guitare », explique David Crosby. « Je ne suis le meilleur dans aucune de ces choses là. » 

« Moi, je suis vraiment bon pour briser le quatrième mur », la paroi imaginaire qui sépare les spectateurs de ceux qui donnent la représentation. « Vous emmenez faire un petit voyage. Vous faire rire, pour que je puisse vous faire pleurer. C'est ça, mon boulot. » 

« Je ne peux pas faire ça face à un panneau de plexiglas, à un masque ou des gens assis dans des abris », dit celui qui a débuté dans la pop avant de naviguer dans différents univers musicaux, du folk au jazz, en passant par le rock. 

S'il se voit remonter sur scène, ce ne sera plus avec ses partenaires de « CSNY », dont aucun ne lui parle encore aujourd'hui. Il avait évoqué l'idée en 2019, mais la balaye désormais. 

« C'est terminé », dit David Crosby de ce qui reste sans doute comme le plus fameux « supergroupe », constitué de membres d'autres formations, qui avaient elles-mêmes déjà connu le succès. 

« CSNY était une très bonne chose », affirme le facétieux musicien. « J'en suis très fier. Et je pense que c'est terminé. »  

En décembre, David Crosby a annoncé qu'il allait vendre les droits de son catalogue musical, comme l'ont fait récemment Bob Dylan, Shakira ou... Neil Young. 

« Je ne peux pas travailler », a-t-il tweeté, en référence aux restrictions liées à la pandémie, »et le streaming a volé l'argent de mes disques. » 

Aujourd'hui, David Crosby rêve à la scène, mais aussi à un sursaut de son pays, les Etats-Unis. « Je pense que la démocratie va l'emporter, à long terme », dit-il. Beaucoup d'Américains « y croient » et vont « continuer à se battre ». « J'ai besoin de croire à ça, pour garder le moral. » 

Un titre du chanteur Khaled pour Beyrouth
Par AFP -
Un projet pour soutenir les musiciens
Par Nadia Ouiddar -

Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.