Coulée de neige dans les Vosges: un skieur retrouvé vivant, l'autre porté disparu

Un CRS de montagne et un gendarme, accompagnés d'un chien d'avalanche, sondent une coulée, le 25 février 2004 sur le massif du Prioux, dans la vallée du Roc du Pêcheur, parc de la Vanoise, où 2 randonneurs en raquette sont portés disparus depuis le 22 février 2004. (AFP)
Un CRS de montagne et un gendarme, accompagnés d'un chien d'avalanche, sondent une coulée, le 25 février 2004 sur le massif du Prioux, dans la vallée du Roc du Pêcheur, parc de la Vanoise, où 2 randonneurs en raquette sont portés disparus depuis le 22 février 2004. (AFP)
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Publié le Dimanche 17 janvier 2021

Coulée de neige dans les Vosges: un skieur retrouvé vivant, l'autre porté disparu

  • Un skieur était porté disparu dimanche soir après une coulée de neige dans le massif des Vosges où son compagnon a été retrouvé vivant,
  • Les deux skieurs de randonnée, âgés d'une vingtaine d'années, étaient partis du Hohneck à la mi-journée

STRASBOURG : Un skieur était porté disparu dimanche soir après une coulée de neige dans le massif des Vosges où son compagnon a été retrouvé vivant, a-t-on appris auprès des pompiers et des gendarmes du Haut-Rhin qui ont dû interrompre leurs recherches pour la nuit.

Les deux skieurs de randonnée, âgés d'une vingtaine d'années, étaient partis du Hohneck à la mi-journée et se trouvaient sur le versant alsacien de ce sommet du massif des Vosges qui culmine à plus de 1 300 mètres lorsque la coulée les a emportés.

L'alerte a été donnée vers 13H00.

« Les secours recherchent une ou deux personnes », avaient indiqué dans un message les pompiers, expliquant être engagés aux côtés du peloton de gendarmerie de montagne (PGM) du Haut-Rhin, basé à Hohrod.

Une trentaine de pompiers haut-rhinois et 17 gendarmes, dont des militaires du PGM des Vosges, ont fouillé le secteur, parvenant à retrouver l'un des deux skieurs en milieu d'après-midi.

Le jeune homme, qui ne présentait pas de blessures graves, a été conduit à l'hôpital pour des examens.

Son compagnon, en revanche, n'a pas encore pu être localisé.

Selon France Bleu Alsace, ce dernier aurait 26 ans tandis que son compagnon blessé serait âgé de 28 ans.

Pompiers et gendarmes ont dû interrompre leurs recherches vers 18H00 compte tenu de l'obscurité et des conditions météorologiques difficiles (froid, neige et pluie).

Elles reprendront lundi matin.

Les autorités avaient appelé les promeneurs susceptibles de se rendre dans les Vosges ce week-end à la prudence après les importantes chutes de neige des derniers jours.

La préfecture du Haut-Rhin avait ainsi mis en garde contre « le risque fort ce week-end (...) de coulées de neige et d'avalanches dans les pentes raides du massif vosgien ».


À Paris, un Français crache sur une femme musulmane qui porte un hijab

Un homme marche dans une rue de la ville de Châteauroux, dans le centre de la France, près de Deols où se déroulera l'épreuve de tir des Jeux Olympiques de Paris 2024 au Centre National de Tir (CNTS), le 7 avril 2024. (Photo de Martin BUREAU / AFP)
Un homme marche dans une rue de la ville de Châteauroux, dans le centre de la France, près de Deols où se déroulera l'épreuve de tir des Jeux Olympiques de Paris 2024 au Centre National de Tir (CNTS), le 7 avril 2024. (Photo de Martin BUREAU / AFP)
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  • Fatima Saidi, une influenceuse marocaine qui a récemment visité la capitale française, a révélé sur son compte TikTok le racisme dont elle avait été victime
  • L’influenceuse a qualifié le comportement de cet homme de «raciste» et «machiste»

PARIS: Un incident a récemment suscité l'indignation: à Paris, un Français a craché sur une femme musulmane qui portait un hijab.  

Fatima Saidi, une influenceuse marocaine qui a récemment visité la capitale française, a révélé sur son compte TikTok le racisme dont elle avait été victime. 

 

Cette jeune femme de 22 ans a affirmé qu'un homme d'âge moyen qui faisait son jogging alors qu'elle se trouvait sur un trottoir a craché sur son hijab. 

Saidi a filmé son agresseur, qui a craché à nouveau, sur la caméra cette fois. 

Fatima Saidi a décidé de porter plainte contre cet individu auprès du commissariat de police de Paris Centre.  

L’influenceuse a qualifié le comportement de cet homme de «raciste» et «machiste». 


France: au moins cinq migrants décédés lors d'une tentative de traversée de la Manche

Photo d'archives d'un contrebandier réparant le moteur du bateau sur la plage de Gravelines, près de Dunkerque, dans le nord de la France, le 12 octobre 2022, pour tenter de traverser la Channe anglaise (Photo, AFP).
Photo d'archives d'un contrebandier réparant le moteur du bateau sur la plage de Gravelines, près de Dunkerque, dans le nord de la France, le 12 octobre 2022, pour tenter de traverser la Channe anglaise (Photo, AFP).
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  • Douze migrants avaient perdu la vie en 2023 dans ces circonstances, selon la Préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord
  • En 2023, 29.437 migrants ont rejoint illégalement les côtes anglaises, contre 45.774 en 2022, année record, d'après des chiffres du ministère britannique de l'Intérieur

WIMEREUX: Au moins cinq migrants, dont une enfant, sont décédés après "un mouvement de foule" en mer lors d'une tentative de traversée de la Manche dans la nuit de lundi à mardi à partir d'une plage du nord de la France.

Trois hommes et une femme figurent également parmi les personnes décédées et une personne a été légèrement blessée, a indiqué à l'AFP la préfecture du département du Pas-de-Calais, confirmant une information de La Voix du Nord.

Les faits ont eu lieu à 5H00 (3h00 GMT), quand un small-boat avec plus de 110 personnes à bord a pris la mer depuis la plage de Wimereux, selon le récit de la préfecture.

"Après un premier échouage sur un banc de sable, le bateau a de nouveau repris la mer", a indiqué la préfecture. "Un mouvement de foule serait survenu dans l'embarcation surchargée, générant plusieurs victimes."

La tentative de traversée a eu lieu sur une mer calme et avec un temps dégagé, mais avec une température à peine quelques degrés au dessus de zéro.

Avec ce drame, au moins quinze personnes ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche en direction de la Grande-Bretagne en 2024, selon un décompte de l'AFP.

Douze migrants avaient perdu la vie en 2023 dans ces circonstances, selon la Préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord.

Année record 

Le dernier drame remonte au 3 mars avec le décès par noyade d'une fillette de sept ans dans le canal de l'Aa, un petit fleuve qui se jette dans la mer du Nord, alors qu'elle se trouvait sur une petite embarcation avec 15 autres migrants.

Fin février, un Turc de 22 ans est décédé en tombant de son embarcation au large de Calais et deux autres migrants sont portés disparus. Un Erythréen a été mis en examen et incarcéré samedi dans ce dossier.

Dans la nuit du 13 au 14 janvier, cinq migrants, dont un adolescent syrien de 14 ans, sont morts à Wimereux alors qu'ils tentaient de rejoindre une embarcation déjà en mer dans une eau à 9 degrés.

Le corps d'un homme a par ailleurs été découvert le 19 mars dans le chenal de l'Aa, à Grand-Fort-Philippe, probablement un migrant signalé disparu alors qu'il tentait, selon les associations, de rejoindre le Royaume-Uni en bateau.

En 2023, 29.437 migrants ont rejoint illégalement les côtes anglaises, contre 45.774 en 2022, année record, d'après des chiffres du ministère britannique de l'Intérieur.

Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de loi permettant l'expulsion vers le Rwanda de demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni.

Annoncé il y a deux ans par le gouvernement conservateur de Rishi Sunak et présenté comme une mesure-phare de sa politique de lutte contre l'immigration clandestine, ce projet vise à envoyer au Rwanda les demandeurs d'asile - d'où qu'ils viennent- entrés illégalement au Royaume-Uni, notamment en traversant la Manche sur des canots pneumatiques.


Grenades factices au consulat d'Iran à Paris: 10 mois de prison avec sursis

La police de Paris a déclaré avoir mené une opération au consulat iranien après qu'un témoin ait rapporté avoir vu dehors un homme portant une grenade et un gilet explosif, vendredi 19 avril 2024 (Photo, AP).
La police de Paris a déclaré avoir mené une opération au consulat iranien après qu'un témoin ait rapporté avoir vu dehors un homme portant une grenade et un gilet explosif, vendredi 19 avril 2024 (Photo, AP).
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  • L'homme de 61 ans, qui vit en France depuis de longues années, a également été condamné par le tribunal correctionnel à une obligation de soins, une interdiction de porter une arme et une interdiction de paraître au consulat
  • Le prévenu, qui s'exprime dans un français correct mais souffre de problèmes d'audition, comparaissait pour «menace de mort»

PARIS: Un homme d'origine iranienne qui s'était introduit vendredi dans le consulat d'Iran à Paris avec des grenades factices pour se "venger" du gouvernement de Téhéran a été condamné lundi à Paris à 10 mois de prison avec sursis.

L'homme de 61 ans, qui vit en France depuis de longues années, a également été condamné par le tribunal correctionnel à une obligation de soins, une interdiction de porter une arme et une interdiction de paraître au consulat, ainsi que dans le 16e arrondissement de Paris où les faits ont eu lieu.

A la barre, il a expliqué qu'il n'avait voulu "menacer personne", mais avait souhaité "se venger" des autorités iraniennes, "terroristes" à ses yeux.

La veille des faits, "on m'a informé que mon cousin avait été pendu en Iran, et que ma soeur avait été arrêtée", a affirmé Nicolas K., qui réside en banlieue parisienne et participe régulièrement à des manifestations d'opposants iraniens à Paris.

Le prévenu, qui s'exprime dans un français correct mais souffre de problèmes d'audition, comparaissait pour "menace de mort" et "violences avec préméditation".

Vendredi après-midi, il était entré dans la section consulaire de l'ambassade d'Iran, muni d'un gilet avec des explosifs factices.

Selon des témoins, dont les récits ont été rapportés à l'audience par le président du tribunal, il avait "fait tomber des drapeaux" iraniens, et répété "j'ai envie de mourir, je suis à bout".

Intervention des négociateurs 

L'intervention de négociateurs de la police avait finalement permis son interpellation; il était de lui-même sorti du bâtiment sans son gilet.

Selon un expert psychiatre, il ne souffre ni d'une altération, ni d'une abolition de son discernement. A la barre, il a fait de longues digressions sur la situation politique en Iran. "Ça ne m'intéresse pas, nous devons rester sur les faits", lui a rétorqué le président.

Le représentant du parquet a estimé que les faits poursuivis ne relevaient pas d'un "acte de résistance politique", mais bien d'"infractions de droit commun".

"C'est l'acte isolé d'une personne qui certes ne va pas bien, mais qui n'a aucune légitimité pour se venger de qui que ce soit", a dit le procureur, qui avait requis un an de prison, dont quatre mois avec sursis.

L'avocate du prévenu, Me Louise Hennon, a elle a plaidé la relaxe, faisant notamment valoir qu'une condamnation porterait une "ingérence disproportionnée dans la liberté d'expression" de son client.