Mishaal vit son rêve américain tout en musique

« Rien de mieux que la simplicité ; c'est la clé », assure Mishaal. (PHOTO FOURNIE)
« Rien de mieux que la simplicité ; c'est la clé », assure Mishaal. (PHOTO FOURNIE)
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Publié le Jeudi 02 juillet 2020

Mishaal vit son rêve américain tout en musique

  • L’artiste saoudo-équatorien vient de sortir son premier single chez Sony Music

MANAMA: Dix-huit mois seulement après avoir déménagé à New York pour étudier à l'université, le musicien et producteur saoudo-équatorien Mishaal Tamer, qui se fait appeler « Mishaal », vit son rêve. Il vient de sortir « Friends », son premier single chez Sony Music.

Ce titre fait suite à « Arabian Knights », auto-publié sur SoundCloud à la fin de l'année dernière, un morceau Lo-Fi ChillHop avec des paroles en arabe, anglais et espagnol. Le clip fait-maison de cette chanson, tourné à Djeddah, a été visionné près de 2.8 millions de fois sur YouTube.

« Rien de mieux que la simplicité ; c'est la clé, explique Mishaal à Arab News. Il est très difficile de trouver une mélodie simple qui soit vraiment bonne. Mais si vous y parvenez, qu’elle vient du cœur et que vous la rendez élégante et douce, alors vous ferez de la bonne musique. »

Cette leçon, Mishaal dit l’avoir apprise à l'école lorsqu'il travaillait avec différents groupes amateurs. « C'est ce qui m'a également aidé à avoir une bonne oreille pour la composition et les arrangements. En travaillant avec ces groupes, j'essayais de comprendre ce qu’étaient de bons sons », dit-il.

Bien que Friends soit exclusivement en anglais, contrairement à « Arabian Knights », Mishaal estime que ce morceau recèle en lui une saveur internationale. « La plupart de mes mélodies sont très inspirées des univers sonores arabe et espagnol. Chacun peut aimer n'importe laquelle de mes chansons », pense-t-il, expliquant que la période de confinement lui a inspiré le titre « Friends ».

 

La période de confinement lui a inspiré le titre « Friends ». (PHOTO FOURNIE)
La période de confinement lui a inspiré le titre « Friends ». (PHOTO FOURNIE)

 

« J'étais ici à New York, dit-il. Mes amis me manquaient déjà et le confinement avait en quelque sorte amplifié ce sentiment. J'écris toute la musique que je fais en fait et je ne me rends pas toujours compte de ce que je note. Les mots me viennent tout simplement. « Friends » est une chanson dont j'avais besoin pour m'aider à traverser la quarantaine. »

Mishaal a commencé à jouer à la guitare quand un médecin lui a offert son premier instrument, pour l’aider à se remettre d’une fracture du bras, à l'âge de 9 ans. Si le médecin a quitté l'Arabie Saoudite peu de temps après cet incident, Mishaal confie qu’il aimerait bien reprendre contact avec lui.

« Je n'ai jamais su son vrai nom. J'aimerais pouvoir le retrouver et le remercier, dit Mishaal. J'espère que, si mes chansons rencontrent le succès, il m'entendra un jour. Je lui ferai savoir que c'est grâce à lui que tout a commencé. Je lui serai éternellement reconnaissant, ainsi qu'à notre guitare ! »

Ce fut le premier coup de chance dans la carrière apparemment bénie de Mishaal. Son contrat avec Sony est, lui aussi, « une histoire de fous ».

« Quand je suis arrivé en Amérique, j'étais très timide et je ne voulais parler à personne, confie l’artiste. J'ai commencé à diffuser de petits clips sur Instagram qui ont eu beaucoup de succès. Finalement, les gens ont commencé à me dire : “Enregistre quelque chose en studio”. Je suis donc allé dans un studio loué pour 30 dollars l'heure. J'ai eu l'idée d'une chanson et finalement, j'ai pu libérer toute la musique qui était en moi pour la rendre réelle ».

Et d’ajouter : « J'ai rencontré cet ingénieur ce jour-là. La séance était censée durer une heure, mais nous sommes restés éveillés jusqu'à 6 heures du matin pour produire ces chansons. Quelqu'un était également venu rencontrer un rappeur américain dans le studio. Il est passé devant moi et m'a entendu. Il a alors annulé son rendez-vous pour pouvoir me parler et discuter de ma musique. »

 

Son contrat avec Sony est « une histoire de fous ». (PHOTO FOURNIE)
Son contrat avec Sony est une « une histoire de fous ». (PHOTO FOURNIE)

 

« C'est la première personne de la maison de disques que j'ai rencontrée, poursuit Mishaal. A cette époque, je dormais dans ce studio et travaillais 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Le directeur du studio est également auteur-compositeur et il me laissait y travailler gratuitement. En échange, je l'aidais à écrire des chansons. »

Bien que, jusqu'à présent, son séjour en Amérique se soit avéré fructueux, Mishaal confie qu'il a hâte de rentrer chez lui et de se produire sur scène : « L'année prochaine, une fois que toute cette histoire de coronavirus sera terminée, j'aimerais rentrer en Arabie Saoudite et rencontrer mes compatriotes, pour pouvoir leur offrir un sacré spectacle ! »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur ArabNews.com le 18 juin 2020.


Rencontrez la styliste russe qui vit « heureuse » en Arabie saoudite

Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
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  • Notre installation en Arabie saoudite est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille, et nous n'avons aucun regret, » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle
  • Margo Marsden a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège

RIYAD : Margo Marsden s'est installée en Arabie saoudite il y a deux ans, lorsque son mari - un ingénieur britannique spécialisé dans le pétrole et le gaz - a accepté un emploi dans le Royaume. Depuis son arrivée, elle témoigne de son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les médias sociaux. Son profil TikTok indique qu'elle est une « mère russe mariée à un père britannique [...] vivant heureuse en Arabie saoudite ».

« Conformément à nos attentes, nous avons trouvé une immense satisfaction à vivre en Arabie saoudite. Nous considérons que c'est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille et nous n'avons aucun regret » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle. « Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030. À mon avis, l'Arabie saoudite est idéale pour y vivre pour 2024. »

Mme Marsden est née et a grandi au Kazakhstan avant de s'installer en Russie avec ses parents à l'âge de 14 ans. Elle a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège.

Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030.

Margo Marsden, styliste russe en Afrique du Sud

Marsden a travaillé à Riyad pendant un mois en 2019 pour le magasin de mode Zara pendant le ramadan, et lorsque son mari lui a parlé de son offre d'emploi, elle a été enthousiasmée par la perspective de visiter à nouveau le Royaume.

« J'adore être ici, et j'ai hâte de partager mes connaissances avec les femmes locales et expatriées, afin d'élever leur niveau de confiance et peaufiner leur identité en matière de mode », a-t-elle déclaré.

Mme Marsden a maintenant plus de vingt ans d'expérience dans la mode. C'est une passion qui a débuté dans son enfance, lorsqu'elle confectionnait méticuleusement des tenues pour ses poupées Barbie avec les conseils de sa mère.

Mme Marsden explique qu'elle a été mannequin – et défilé en Russie, au Kazakhstan, à Hong Kong, en Malaisie, à Singapour, au Sri Lanka, au Liban, en Turquie, à Trinité-et-Tobago et en Thaïlande - avant de se tourner vers l'aspect commercial du secteur, et étudier le stylisme à l'Accademia Italiana de Bangkok et le stylisme personnel au London College of Style. Elle a travaillé comme acheteuse, créatrice de contenu et styliste.

« Mes activités artistiques s'étendent également à la photo ; j'ai coordonné des séances photos pour des clients personnels et professionnels », a-t-elle ajouté.

En tant que styliste, son principal objectif est de « mettre en valeur la beauté naturelle de mes clientes et d'inspirer confiance à chacune d'entre elles ». Bien que Mme Marsden n'ait pas encore de clients dans le Royaume, elle espère, à terme, pouvoir créer sa propre entreprise.

« Je suis impatiente d'offrir mon expertise aux personnes désireuses d'améliorer leur apparence. Aider les autres à paraître et à se sentir au mieux de leur forme me comble énormément », a-t-elle ajouté.

Pour suivre le parcours de Marsden en Arabie saoudite, rendez-vous sur son Instagram @margo.marsden.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Mort à 87 ans de l'Américain Frank Stella, figure du minimalisme

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
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  • Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs
  • Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies

WASHINGTON: Frank Stella, peintre américain devenu une figure de l’art américain d’après-guerre, notamment avec ses premières œuvres minimalistes, est décédé à l’âge de 87 ans, ont rapporté samedi des médias américains.

Frank Stella s'est éteint dans sa maison de Manhattan, victime d'un lymphome, a rapporté le New York Times.

Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs.

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain, et au-delà.

Artiste majeur 

Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies.

Il a exploré par la suite la couleur et la forme, réalisant occasionnellement des peintures de forme irrégulière avec des motifs géométriques. Dans les années 1970 et 1980, Stella se tourne de plus en plus vers les œuvres tridimensionnelles, incorporant de l’aluminium et de la fibre de verre dans ses œuvres, avant d'exécuter des sculptures monumentales.

Le musée d'Art moderne de New York lui a consacré deux rétrospectives en 1970 et 1987.


Imane Alaoui, auteure de «Flavors of Morocco Transcended», rejoint E& Beach Canteen pour un cours culinaire en direct ce dimanche

Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
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  • Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï
  • Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe

DUBAÏ : Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended », invite les aficionados de la cuisine à embarquer pour un voyage culinaire sans précédent.

Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï.

Au cours de cette expérience immersive, les participants visiteront la cuisine marocaine, découvrant et savourant des recettes exquises adaptées aux palais et aux styles de vie modernes. Au cœur de l'événement se trouve le célèbre tajine marocain, pour s'adapter à l'emploi du temps trépidant des habitants de Dubaï.

Flavors of Morocco Trenscended par Imane Alaoui (fournie)
Flavors of Morocco Transcended par Imane Alaoui (fournie)

Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe, en veillant à ce qu'elle soit accessible à tous ceux qui ont une passion pour la cuisine et un amour pour les saveurs diverses. Grâce à ce cours culinaire, les participants acquerront des connaissances inestimables, des compétences pratiques et une nouvelle appréciation de la riche tapisserie de la gastronomie marocaine.

Pour vous lancer dans cette aventure culinaire, rendez-vous sur : www.breakbread.com/experiences .

À propos d'Imane Alaoui :

Passionnée de cuisine et par le partage de son héritage, Imane Alaoui est connue pour son approche innovante de la cuisine marocaine. Elle cherche à inspirer les autres pour embrasser la richesse et la diversité de la gastronomie marocaine.

À propos de « Flavors of Morocco Transcended » (Les saveurs du Maroc transcendées)

« Les saveurs du Maroc transcendées » est un livre de recettes qui réinvente les plats marocains traditionnels pour un public moderne. Le livre présente un mélange harmonieux de saveurs authentiques et de tournures contemporaines, invitant les lecteurs à un voyage culinaire captivant à travers le paysage culinaire vibrant du Maroc.