L’exposition Rawasheen pour préserver l’architecture décorative de Djeddah

L’artiste et formatrice saoudienne Ibtihal Bajnaid a rassemblé, sous les auspices de la ville de Djeddah, certaines des artistes les plus connues et les plus prometteuses du pays dans une exposition intitulée « Rawasheen » (pluriel de rowshan). (Photos AN par Huda Bashatah)
L’artiste et formatrice saoudienne Ibtihal Bajnaid a rassemblé, sous les auspices de la ville de Djeddah, certaines des artistes les plus connues et les plus prometteuses du pays dans une exposition intitulée « Rawasheen » (pluriel de rowshan). (Photos AN par Huda Bashatah)
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Publié le Lundi 25 janvier 2021

L’exposition Rawasheen pour préserver l’architecture décorative de Djeddah

  • L’objectif des 70 œuvres exposées était de préserver, voire de raviver le patrimoine architectural créatif de Djeddah
  • Le rowshan est un cadre de fenêtre en bois aux motifs élaborés, placé à l’extérieur des anciens bâtiments afin d’en aérer l’intérieur

DJEDDAH : Dans une ode au rowshan, l’une des caractéristiques architecturales hijazies les plus distinctives, 43 artistes saoudiennes ont uni leurs forces dans une exposition au Fine Art Center de Djeddah. Le rowshan est un cadre de fenêtre en bois aux motifs élaborés, placé à l’extérieur des anciens bâtiments  afin d’en aérer l’intérieur.

L’artiste et formatrice saoudienne Ibtihal Bajnaid a rassemblé, sous les auspices de la ville de Djeddah, certaines des artistes les plus connues et les plus prometteuses du pays dans une exposition intitulée « Rawasheen » (pluriel de rowshan).

Les artistes ont cherché à capturer la beauté du rowshan, une caractéristique importante des vieux bâtiments de La Mecque, de Djeddah et de Médine. Aujourd’hui, les rawasheen ont disparu et on ne les retrouve que dans quelques bureaux, maisons et vieux bâtiments du Hijaz.

L’objectif des 70 œuvres exposées était de préserver, voire de raviver le patrimoine architectural créatif de Djeddah.
L’objectif des 70 œuvres exposées était de préserver, voire de raviver le patrimoine architectural créatif de Djeddah. (Photo fournie).

Mme Bajnaid a passé des années à faire des recherches sur l’art du rowshan. Afin de raviver cette caractéristique architecturale, elle a dédié sa première exposition à la beauté de celle-ci.

« Les rawasheen de Djeddah ne sont que le commencement. Nous prévoyons de couvrir toute l’architecture historique et le patrimoine traditionnel du Royaume ».

Les œuvres d’art de la galerie — dont certaines sont des œuvres abstraites inspirées par l’essence de la vieille ville actuelle — ont été pour la plupart inspirées par des photos de rawasheen prises par des photographes célèbres.

Najla Abdelshakour, artiste et coordinatrice de communication de la galerie, a expliqué que cette exposition était « une documentation du patrimoine culturel de l’Arabie saoudite et de sa civilisation ancienne, notamment le célèbre art architectural de la ville historique de Djeddah ».

À SAVOIR:

La plus jeune participante était Rital Albigami, une fillette de neuf ans qui avait une forte présence parmi ses pairs plus âgés dans la galerie avec sa magnifique peinture à l’huile de l’un des bâtiments les plus importants de Djeddah, la Maison Naseef.

L’exposition qui a eu lieu durant le week-end a rassemblé des familles, des amateurs d’art et des artistes célèbres. Hisham ben Jabi, artiste saoudien chevronné, a affirmé qu’il était « ravi de voir de jeunes artistes aussi enthousiastes à l’égard de l’art et du patrimoine. Il y  de l’ombre, de la lumière et de la profondeur, je suis vraiment émerveillé par la finesse des œuvres d’art ».

Mme Bajnaid a été le moteur dans la formation d’artistes saoudiennes émergentes de différents âges et ses efforts se sont avérés très fructueux.

La plus jeune participante était Rital Albigami, une jeune fille de neuf ans qui avait une forte présence parmi ses pairs plus âgés dans la galerie avec sa magnifique peinture à l’huile de l’un des bâtiments les plus importants de Djeddah, la Maison Naseef.

Elle a exprimé son enthousiasme pour l’art : « J’adore peindre. Cette galerie est une grande opportunité pour moi et je suis très heureuse d’être parmi les participants. Mon rêve est de devenir la plus grande d’Arabie Saoudite ».

Les rawasheen de Djeddah ne sont que le commencement. Nous prévoyons de couvrir toute l’architecture historique et le patrimoine traditionnel du Royaume.

 

    Ibtihal Bajnaid, artiste et formatrice saoudienne

 

« Rital est une enfant très créative et douée et elle apprend vite. Elle a commencé à dessiner des personnages de dessins animés grâce à des tutoriels sur Youtube quand elle avait sept ans. Elle s’est ensuite intéressée aux portraits et à la peinture à l’huile, alors j’ai essayé de l’inscrire à des cours pour apprendre à peindre des portraits, mais elle n’a pas été acceptée en raison de son âge. Heureusement, elle a rencontré Ibtihal qui l’a accueillie dans sa classe et lui a apporté le soutien qui l’a amenée à participer aujourd’hui à une véritable galerie d’art avec des artistes adultes pour la première fois, même à ce très jeune âge », a confié sa mère.

Inspirée par un bâtiment vieux de 150 ans, Khadija Abou Al-Husain, de La Mecque, a tenté de refléter le ton plus vibrant du bâtiment pour représenter sa décoration extérieure, car de nombreux changements ont été apportés au bâtiment au fil des ans. Aujourd’hui, le bâtiment a été transformé en galerie d’art antique et en café de musique orientale.

« La photo originale était en noir et blanc, alors j’ai utilisé des couleurs aquatiques pour refléter le style de l’ancienne architecture de Djeddah », a-t-elle précisé.

Jana Gandeel, dix-huit ans,  a créé des modèles des deux rawasheen les plus populaires de Djeddah en utilisant divers matériaux tels que le bois très fin de Wawa, des bâtons de glace, des chevilles en bois et des bâtons de barbecue, avec quelques outils de sculpture et autres.

« Je veux que mes œuvres et que mon nom soient connus dans l’industrie de l’art, je veux faire la connaissance de tous les grands artistes et j’espère qu’un jour, j’en serai une », a-t-elle lancé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.