L’UNESCO prolonge de deux ans le mandat d’une scientifique saoudienne de renom

Hayat Sindi a fait partie des 150 femmes sélectionnées sur la liste "Women Who Shake the World" de Newsweek, et a été classée deuxième par Forbes sur la liste des femmes arabes les plus puissantes d'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Hayat Sindi a fait partie des 150 femmes sélectionnées sur la liste "Women Who Shake the World" de Newsweek, et a été classée deuxième par Forbes sur la liste des femmes arabes les plus puissantes d'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
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Publié le Jeudi 06 août 2020

L’UNESCO prolonge de deux ans le mandat d’une scientifique saoudienne de renom

  • Le mandat d’ambassadrice de bonne volonté à l’UNESCO du Dr Hayat Sindi, scientifique reconnue pour sa promotion de l’enseignement des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, a été prolongé de deux ans
  • La scientifique au parcours impressionnant a été sélectionnée par Newsweek et The Daily Beast, comme étant l'une des 150 femmes les plus « intrépides » au monde

DJEDDAH: La directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a prolongé de deux ans le mandat de la scientifique médicale saoudienne Dr. Hayat Sindi comme ambassadrice de bonne volonté.

Hayat Sindi, née à La Mecque, a été nommée à ce poste en raison de ses compétences multiples. Elle a créé un écosystème d'entrepreneuriat et d'innovation sociale pour les scientifiques, les technologues et les ingénieurs du Moyen-Orient et du monde entier.

La scientifique saoudienne a également été la première femme du Golfe à obtenir un doctorat en biotechnologie de l'Université de Cambridge et a été l'une des premières femmes membres du Conseil saoudien de la Choura.

En outre, elle a cofondé et co-inventé Diagnostics for All, un programme proposant des dispositifs de diagnostic à des prix abordables pour des millions de personnes vivant dans des régions pauvres, en partenariat avec une équipe de l'Université de Harvard.

En 2008, Hayat Sindi a guidé l'équipe Diagnostics for All qui a remporté la première place de la compétition de l'école commerciale Harvard, « Social Enterprise Track ». L’équipe est aussi arrivée en tête du concours d'entrepreneuriat du MIT la même année, récompensé à hauteur de 100 000 $. Grâce à ces succès, elle est devenue la seule équipe à remporter la première place dans les deux concours la même année.

Le Dr Hindi a fondé l'Institut i2 qui vise à responsabiliser et à inspirer la prochaine génération d'innovateurs pour qu’elle réalise ses rêves. Elle a également inventé un outil de diagnostic à faible coût pour la détection précoce du cancer du sein en convertissant la lumière en son, et détient neuf brevets.

Une reconnaissance internationale

La scientifique  de 52 ans ne s’est pas arrêtée en si bon chemin, et a occupé différents postes à l’échelle internationale. En 2015, elle a été nommée conseillère honoraire du Programme des Nations Unies pour l'environnement pour le Sommet « Eye on Earth ». Deux ans plus tard, elle a été nommée conseillère scientifique en chef du président de la Banque Islamique de Développement (BID) et a depuis placé la science, la technologie et l'innovation au cœur du travail de la banque pour stimuler la croissance économique et le développement durable.

Hayat Sindi a fait partie des 150 femmes sélectionnées sur la liste Women Who Shake the World de Newsweek, et a été classée deuxième par Forbes sur la liste des femmes arabes les plus puissantes d'Arabie saoudite. Elle a aussi de nouveau été sélectionnée par Newsweek et The Daily Beast, comme étant l'une des 150 femmes les plus « intrépides » au monde. En 2018, elle a été nommée par la BBC parmi les 100 femmes les plus influentes au monde. Plus récemment, le Dr Sindi a été désignée par le G20 comme ambassadrice mondiale du partenariat pour la santé et le développement du groupe.

Tous ses efforts déployés pour rapprocher les jeunes des innovateurs, promouvoir l’enseignement des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, ont conduit l’UNESCO à renouveler son mandat.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.