Monastère de Toumliline, source d’inspiration du dialogue interculturel

Amina Bouayach, présidente du CNDH, a précisé que l’universalité des droits de l’Homme est fondée sur l’Histoire d’un consensus des différentes cultures et civilisations: l’humain (Photo, AFP).
Amina Bouayach, présidente du CNDH, a précisé que l’universalité des droits de l’Homme est fondée sur l’Histoire d’un consensus des différentes cultures et civilisations: l’humain (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Vendredi 29 janvier 2021

Monastère de Toumliline, source d’inspiration du dialogue interculturel

  • «C’est ainsi qu’à Toumliline a pu se construire, de la manière la plus naturelle et la plus authentique, et même la plus marocaine, une mémoire qu’on peut qualifier d’universelle»
  • Toumliline fut un engagement des hommes et des femmes dans une démarche universelle de construction du concept même de l’Altérité

L’expérience du monastère de Toumliline, près d’Azrou, constitue une source d’inspiration pour le développement d’un modèle non institutionnel de dialogue interculturel, a souligné, lundi à Rabat, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach.

S’exprimant à l’ouverture d’un webinaire international sous le thème «Préserver et transmettre la mémoire pour ancrer l’Altérité», Mme Bouayach a indiqué que l’’expérience de Toumliline offre un cas d’école à méditer et un modèle d’inspiration sur comment développer un modèle non institutionnel de dialogue interculturel dans un espace libre où s’est construite une mémoire collective, où est valorisé non seulement le débat pluriel, mais surtout la célébration commune des croyances et des idées de tous.

«C’est ainsi qu’à Toumliline a pu se construire, de la manière la plus naturelle et la plus authentique, et même la plus marocaine, une mémoire qu’on peut qualifier d’universelle», a-t-elle ajouté au cours de cette rencontre initiée par le Centre Ta’aruf (Centre de recherche et de formation sur les questions interconvictionnelles et consolidation de la paix) affilié à la Rabita Mohammadia des oulémas. Elle a, dans ce sens, relevé que le thème de cette rencontre internationale réitère, ainsi, les expressions et les ambitions des acteurs des droits de l’Homme de partager les expériences humaines accumulées durant l’histoire, comme celle de Toumliline qui fut un engagement des hommes et des femmes dans une démarche universelle de construction du concept même de l’Altérité.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

Le dialogue national dans la tourmente
Par Abdelkrim Dermech -
La santé, un droit humain
Par Jalel Mestiri -

Rencontre avec la Palestinienne Adania Shibli, invitée de la 38e édition de la FILT : «La littérature, pour moi, est le seul lieu qui accepte le silence»

Short Url
  • Invitée à la 38e édition de la Foire internationale du livre qui s’est tenue du 18 au 28 avril 2024, la romancière et essayiste palestinienne Adania Shibli a rencontré le public tunisien
  • Née en 1974 en Palestine, Adania Shibli vit et travaille à Berlin et à El Qods (Jérusalem). Elle incarne une génération d’écrivains et d’artistes palestiniens qui revendiquent un engagement politique autant qu’esthétique

«La langue chez nous cache souvent plutôt qu’elle n’articule, gardant entre son silence des possibilités infinies qui ne se soucient pas de l’expression. La langue peut être attaquée, abusée, mais elle continue à offrir la liberté ultime d’être et d’aimer à laquelle on n’a pas accès dans la réalité», note-t-elle.

Invitée à la 38e édition de la Foire internationale du livre qui s’est tenue du 18 au 28 avril 2024, la romancière et essayiste palestinienne Adania Shibli a rencontré le public tunisien le dernier jour de la Filt. Une occasion de discuter autour de son œuvre, de son rapport à la langue arabe, à son pays et aussi de son dernier roman «Tafsil Thanawi» («Un détail mineur»).

Née en 1974 en Palestine, Adania Shibli vit et travaille à Berlin et à El Qods (Jérusalem). Elle incarne une génération d’écrivains et d’artistes palestiniens qui revendiquent un engagement politique autant qu’esthétique. Docteur en «Media et cultural studies» de l’université de Londres et professeur associée à l’université de Beir Zeit ainsi qu’à l’université de Nottingham, elle parle six langues —l’arabe, le français, l’anglais, l’hébreu, le coréen et l’allemand—, mais écrit uniquement en arabe, «parce que cette langue est un précieux cadeau dont on nous a gratifié, une langue riche et fertile qui ne cède pas à la paresse intellectuelle», a-t-elle affirmé lors de cette rencontre modérée par Olfa Oueslati.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Une personne, plusieurs spécifications

Short Url
  • Malgré ses nombreux postes diplomatiques et ses nombreuses publications, son nom est associé à sa théorie de l'« endiguement » en Corée, au Viêt Nam, à Cuba et en Afrique
  • L'endiguement n'a pas mis fin à la terrible situation de conflit dans le monde, ni supprimé le mal dans la nature humaine, ni freiné la culture de l'invasion

George Forrest Kennan était l'un des principaux diplomates et historiens américains. Malgré ses nombreux postes diplomatiques et ses nombreuses publications, son nom est associé à sa théorie de l'« endiguement » en Corée, au Viêt Nam, à Cuba et en Afrique.

L'endiguement n'a pas mis fin à la terrible situation de conflit dans le monde, ni supprimé le mal dans la nature humaine, ni freiné la culture de l'invasion, de l'occupation et de l'agression, mais il a sauvé le monde du pire. Les Américains ont été vaincus au Viêt Nam par les Vietnamiens, pas par les Russes. Les Soviétiques ont été vaincus à Cuba, mais sans un duel nucléaire qui aurait détruit le monde entier.

Après la Seconde Guerre mondiale, le monde a découvert qu'il pouvait être mauvais, injuste et terrible, mais avant la ligne rouge, pas après. Car au-delà, c'est le néant total.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.