L’exposition virtuelle Nzaha: une ode à la résilience artistique à Fès

Du 23 janvier au 3 février, une exposition virtuelle met à l’honneur les artistes contemporains de Fès (Photo Fournie)
Du 23 janvier au 3 février, une exposition virtuelle met à l’honneur les artistes contemporains de Fès (Photo Fournie)
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Publié le Vendredi 29 janvier 2021

L’exposition virtuelle Nzaha: une ode à la résilience artistique à Fès

  • Du 23 janvier au 3 février, Fès accueille une exposition numérique d’art contemporain décalée et multiforme présentant une quinzaine d’œuvres d’artistes originaires de la ville
  • Les artistes de la capitale spirituelle du Maroc n’ont pas hésité à poursuivre leur combat en faveur de la culture, malgré la situation difficile, en laissant s’exprimer pleinement leur passion

CASABLANCA: La visite s’effectue en quelques clics, et ravira les amateurs d’art contemporain. L’exposition virtuelle autour de la résilience artistique Nzaha, créée à l’initiative du collectif des structures d’art et de culture Dar Do, se tient du 23 janvier au 3 février sur des plateformes digitales. L’événement virtuel se déroule à Fès, à l’endroit même où se trouve le premier générateur électrique au Maroc, datant de 1913, dans l’enceinte du Palais El Mokri.

Un lieu qui fait écho à la création, à l’énergie et au renouveau. D’ailleurs, c’est  la première fois depuis sa restauration, que cet endroit, devenu au fil des années une friche, accueille un tel événement. L’exposition 100% digitale rassemble une quinzaine d’œuvres et d’artistes originaires de Fès.

Les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands et proposent un programme artistique varié, quelque peu décalé, avec, entre autres, de la musique électronique, de la photographie, de la peinture mais aussi de la dramaturgie, de la danse contemporaine et une réinterprétation de contes populaires. Une exposition pluridisciplinaire, mais avec un même leitmotiv: la résilience artistique en réponse à la paralysie du secteur culturel, très limité en raison des restrictions liées à la crise sanitaire.

À cet égard, les artistes de la capitale spirituelle n’ont pas hésité à poursuivre leur combat en faveur de la culture, malgré la situation difficile, en laissant s’exprimer pleinement leur passion. Hors de question donc, pour les membres du collectif Dar Do de faire taire leur art. Ils ont de ce fait décidé de se réinventer en exposant leurs œuvres, d’une autre manière. C’est en effet sur la Toile que ces amoureux d’art en tous genres,  partagent leurs créations, avec un large public connecté depuis les quatre coins de la planète. 

L’art pour tous

Né d’une initiative venue de la rencontre de plusieurs structures d'art et de cultures, Dar Do  se veut être un incubateur culturel pour la ville de Fès et sa région. Pour Mohammed Hamdouni, chercheur en art contemporain et directeur artistique du collectif, cet événement permet d’offrir à la fois une tribune aux artistes mais pas seulement: cette galerie digitale va également apporter une  bouffée d’oxygène aux internautes et aux férus d’art en particulier.

«Nous n’avons pas mesuré l’impact de la crise sanitaire sur le bien-être et la psychologie des gens avec l’arrêt quasi total de la culture. Cette exposition est une manière pour notre collectif de faire revivre la Nzaha (une tradition populaire au Maroc, notamment à Fès, qui permet aux habitants de se réunir autour d’un pique-nique avec de la musique melhoun et andalouse, ndlr)», assure-t-il.  

Par ailleurs, les œuvres présentées racontent une histoire et sont, pour certaines, représentatives de la personnalité de leurs créateurs. Ainsi, parmi les installations proposées aux internautes, celle de Souad el-Maysour est particulièrement chargée d’émotion. Un style propre à l’artiste plasticienne, militante féministe et engagée. Dans ses œuvres, la franco-marocaine, diplômée en politiques culturelles, œuvre pour la  mémoire de l’esclavage  en dénonçant la traite des êtres humains, et met également en lumière les questions postcoloniales. «Mon installation présente deux espaces: l’espace d’installation lui-même, dans lequel on peut déambuler, et l’espace vidéo. Dans celui-ci, l’œil de la caméra permet de scruter les détails comme les gestes d’un homme lavant les pieds d’un autre homme.»

On découvre aussi le travail d’Amine Houari, mis en avant à travers cette exposition. Le jeune artiste de 20 ans est en effet l’un des 14 photographes du collectif Noorseen, venus de différentes villes du Royaume. Il présente une série de photographies en noir et blanc se focalisant sur le lieu qui abrite l’événement. Par ces clichés, Amine Houari entend faire du générateur le point de départ du renouveau de l’activité culturelle. «C’est ma première exposition depuis le début de la crise, j’espère qu’elle marquera un nouveau départ. Exposer en ligne nous offre une belle visibilité, on s’adapte à la situation. Les galeries virtuelles pourraient perdurer même après la crise. C’est une nouvelle voie à explorer», confie-t-il. 

Le collectif Dar Do espère que la première édition du Festival Nzaha pourra connaitre un véritable succès. Les créateurs comptent davantage sur une  deuxième édition en présentiel, cette fois-ci, car l’art c’est aussi et surtout l’interaction, la rencontre entre l’artiste et son public...


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.