Saudi Cruise, la compagnie de croisière qui vise à créer plus de 50 000 emplois

La Saudi Cruise mettra en œuvre des itinéraires qui permettront aux gens d'explorer le patrimoine et la culture national d'une manière qui préserve l'environnement et protège les ressources naturelles. (Shutterstock)
La Saudi Cruise mettra en œuvre des itinéraires qui permettront aux gens d'explorer le patrimoine et la culture national d'une manière qui préserve l'environnement et protège les ressources naturelles. (Shutterstock)
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Publié le Samedi 30 janvier 2021

Saudi Cruise, la compagnie de croisière qui vise à créer plus de 50 000 emplois

  • «Red Sea Spirit» a lancé sa première croisière récréative en Arabie saoudite en août dernier, avec des itinéraires permettant de découvrir Yanbu, Ras Abyadh, NEOM et Magna
  • La Saudi Cruise aura pour mission de placer le Royaume sur la carte des croisières internationales en tant que destination touristique

DJEDDAH: L'Arabie saoudite a lancé une nouvelle entreprise afin d’améliorer le secteur des croisières dans le pays, visant à créer plus de 50 000 emplois dans le secteur du tourisme.

La Saudi Cruise qui a été lancé par le fond d’investissement publique (FIP), aura pour mission de placer le Royaume sur la carte des croisières internationales en tant que destination touristique, conformément aux objectifs du plan de réforme de la Vision 2030.

La Saudi Cruise mettra en œuvre des itinéraires qui permettront aux gens d’explorer le patrimoine et la culture du pays de manière à préserver l’environnement et à protéger les ressources naturelles.

«Les taux d'emploi ont beaucoup diminué en raison de la pandémie», a révélé Layal Abdullah, une employée des relations publiques de 27 ans à Djeddah.

«Le fait que le Royaume travaille d’arrache-pied à l'autonomisation d'un tout nouveau secteur, tout en œuvrant également à augmenter les taux d'emploi, est encourageant».

Abdullah a également souligné qu'elle s'attendait à ce que les croisières soient un succès auprès des habitants et des visiteurs.

«Comme tout ce que le Royaume a accompli grâce à son investissement dans le tourisme, de Saudi Seasons à AlUla et à d'autres sites, je suis absolument sûr que cela va attirer beaucoup de monde».

D'autres personnes étaient également optimistes quant à l'arrivée d'un nouveau secteur et d'une nouvelle façon de passer des vacances - mais craignaient que les prix des croisières soient inabordables.

L'analyste financier Ahmad Al-Asmari a déclaré à Arab News que si le nouveau projet était «très attrayant», il serait décevant s'il s'adressait seulement à une certaine classe sociale.

Al-Asmari a également évoqué les prix de la croisière de loisirs Red Sea Spirit, qui se situent entre 7 000 SR (1 866 $) et 10 000 SR.

« Si les prix sont quelque chose de ce genre, je ne crois pas que de nombreux habitants seront intéressés simplement parce qu'ils ne peuvent pas se le permettre», a-t-il ajouté.

Le lancement de la société établie à Djeddah s'inscrit dans la stratégie 2021-2025 du FIP, qui vise à libérer le plein potentiel du Royaume dans les secteurs non pétroliers.

Le fonds d’investissement publique (FIP) et ses filiales a pour objectif la contribution au produit intérieur brut du royaume à hauteur de 1 200 milliards de SR par le biais de revenus non pétroliers d'ici la fin de 2025.

Le FIP vise en outre à tirer le meilleur parti des attractions touristiques du Royaume, ainsi que de son patrimoine historique et culturel, à commencer par les sites de l’UNESCO et les endroits géographiques qui mettent en valeur l’environnement montagneux ou marin du pays.

La Red Sea Spirit a lancé sa première croisière récréative en Arabie saoudite en août dernier, avec des itinéraires permettant de découvrir les sites de Yanbu, Ras Abyadh, NEOM et Magna.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com