Afghanistan: au moins huit membres des forces de sécurité tués dans une attaque talibane

Un véhicule endommagé sur le site d'un attentat à la voiture piégée, à Kaboul, le 20 décembre 2020. Une voiture piégée a tué huit personnes et en a blessé plus de 15 autres à Kaboul le 20 décembre, selon les autorités, ce qui constitue le dernier attentat en date à avoir secoué la capitale afghane. (Zakeria HASHIMI / AFP)
Un véhicule endommagé sur le site d'un attentat à la voiture piégée, à Kaboul, le 20 décembre 2020. Une voiture piégée a tué huit personnes et en a blessé plus de 15 autres à Kaboul le 20 décembre, selon les autorités, ce qui constitue le dernier attentat en date à avoir secoué la capitale afghane. (Zakeria HASHIMI / AFP)
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Publié le Samedi 30 janvier 2021

Afghanistan: au moins huit membres des forces de sécurité tués dans une attaque talibane

  • Ajmal Omar, député au conseil provincial, a quant à lui dénombré 15 tués et cinq blessés dans l'attaque de samedi contre une base de l'armée
  • Washington a notamment accusé les talibans de ne pas "mettre un terme aux attaques violentes contre l'armée afghane"

JALALABAD: Au moins huit membres des forces de sécurités afghanes ont été tués dans une attaque suicide au véhicule piégé, revendiquée par les talibans, contre une de leurs bases dans l'est du pays, selon des responsables.

"Ce matin, les terroristes ont utilisé un Humvee bourré d'explosifs (...) huit membres des forces de sécurité ont été tués", a déclaré le bureau du gouvernement de la province du Nangarhar, lieu de l'explosion, dans un communiqué.

Ajmal Omar, député au conseil provincial, a quant à lui dénombré 15 tués et cinq blessés dans l'attaque de samedi contre une base de l'armée.

Les talibans ont rapidement revendiqué l'attaque, citant environ 50 victimes. Les insurgés ont cependant très souvent tendance à exagérer ce genre de bilan.

Cette attaque survient après que le ministère américain de la Défense a reproché jeudi aux insurgés de contrevenir aux termes de l'accord américano-taliban signé en février 2020.

Washington a notamment accusé les talibans de ne pas "mettre un terme aux attaques violentes contre l'armée afghane".

Les talibans se sont engagés dans le cadre de l'accord--non-ratifié par Kaboul--à ne pas viser les forces étrangères et renoncer au terrorisme.

Mais ils ont multiplié les offensives à travers le pays en même temps qu'ils négocient avec le gouvernement à Doha depuis septembre pour mettre fin à deux décennies de conflit. Mais ces pourparlers de paix avancent à un train de sénateur.

Avec le retrait total des troupes étrangères, essentiellement américaines, prévues d'ici mi-mai --dans le cadre de l'accord américano-taliban-- le pays se prépare donc au pire. Dans la capitale, les explosions sont devenues quotidiennes. 

Selon le porte-parole de la police de Kaboul, deux explosions ont eu lieu ce matin, l'une d'entre elles blessant quatre civils.

Le pays est également ravagé par une vague d'assassinats ciblés de personnalités depuis l'ouverture des pourparlers, que les gouvernements afghan et américain ont imputés aux talibans.

Les cibles incluent des membres des médias, hommes politiques, défenseurs des droits humains, docteurs et mollahs. 

Des dizaines d'entre eux ont fui la capitale ou même le pays après avoir reçu des menaces.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.