Spoutnik V: Merkel affirme que «tous les vaccins» autorisés seront «bienvenus»

Un patient se faisait vacciner avec Sputnik V en Argentine. (AFP)
Un patient se faisait vacciner avec Sputnik V en Argentine. (AFP)
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Publié le Mardi 02 février 2021

Spoutnik V: Merkel affirme que «tous les vaccins» autorisés seront «bienvenus»

  • Le vaccin Spoutnik V, sujet jusqu'ici à controverses, est efficace à 91,6% contre les formes symptomatiques de la Covid-19, selon des résultats publiés mardi dans la revue médicale The Lancet et validés par des experts indépendants
  • Cela «veut dire qu'un vaccin supplémentaire peut désormais rejoindre le combat pour réduire l'incidence de la Covid-19», ont insisté des chercheurs dans la revue

BERLIN : La chancelière allemande Angela Merkel s'est dite mardi ouverte, sous condition, à l'idée d'utiliser dans l'UE le vaccin anti-Covid russe, sujet à controverses, après la parution de résultats scientifiques positifs sur son efficacité. 

Au total, au moins 101 317 005 injections de vaccin ont été réalisées dans au moins 77 pays ou territoires, selon un comptage de l'AFP mardi. Les pays à revenu élevé, qui n'hébergent que 16% de la population mondiale, concentrent 65% des doses administrées. 

Israël est, de loin, le plus en avance, plus d'un tiers de sa population (37%) ayant déjà reçu au moins une dose. En valeur absolue, ce sont les Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie (plus de 443 000 morts), qui font la course en tête, avec 32,2 millions de doses administrées à 7,9% de leur population. 

Selon des résultats publiés mardi dans la revue médicale The Lancet et validés par des experts indépendants, le vaccin Spoutnik V, au sujet duquel la Russie avait été accusée de manquer de transparence, est efficace à 91,6% contre les formes symptomatiques du Covid-19. 

« Les résultats rapportés ici sont clairs et le principe scientifique de cette vaccination est démontré », ont estimé deux spécialistes britanniques dans un commentaire joint à l'étude du Lancet. 

L'UE sur la sellette 

Critiquée comme d'autres dirigeants européens pour la lenteur des vaccinations par rapport à des pays comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis, la chancelière allemande a déclaré que »tous ceux qui obtiennent une autorisation de l'EMA (Agence européenne des médicaments) seront absolument bienvenus, j'ai parlé précisément de ce point avec le président russe » Vladimir Poutine. 

Mme Merkel a aussi entrouvert la porte au vaccin chinois, soulignant qu'un pays comme « la Serbie vaccine plus vite » que le reste de l'Europe « avec le vaccin chinois ». 

Les 40 000 premières doses de Spoutnik V sont arrivées mardi en Hongrie, premier pays de l'UE à l'avoir autorisé. L'Agence européenne des médicaments ne s'est pas encore prononcée. 

Outre la Russie, ce vaccin a été homologué dans 16 pays: d'ex-républiques soviétiques restées proches comme le Bélarus et l'Arménie, des alliés comme le Venezuela et l'Iran, mais aussi la Corée du Sud, l'Argentine, l'Algérie, la Tunisie ou le Pakistan. 

Dans la tourmente, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dû défendre mardi sa stratégie de vaccination devant les principaux groupes politiques au Parlement européen, lors d'une série d'auditions à huis clos.  

Elle s'était auparavant exprimée dans plusieurs journaux européens, rappelant que « la Commission et les Etats membres étaient d’accord pour ne pas transiger avec les exigences de sécurité et d’efficacité qui sont liées à l’autorisation d’un vaccin ». 

Dans l'UE, 12,7 millions de doses de vaccins ont été administrées à 2,3% de la population. Malte est en tête (5,4% de la population), suivie du Danemark (3,2%) et de la Pologne (3,1%).  

Comme l'a fait le gouvernement allemand lundi, le président français Emmanuel Macron a réuni mardi les grands acteurs pharmaceutiques européens pour les encourager à accroître et accélérer la production de vaccins. 

Sur la chaîne TF1, il a promis que « d'ici la fin de l'été, nous aurons proposé un vaccin à tous les Français qui le souhaitent », t le début de la production de vaccins dans des usines françaises fin février ou début mars. 

L'annonce par plusieurs laboratoires d'une augmentation de leurs livraisons devrait permettre une accélération de la vaccination dans l'UE. 

L'allemand BioNTech a annoncé lundi une accélération des livraisons à l'UE du vaccin développé avec l'américain Pfizer, promettant jusqu'à 75 millions de doses supplémentaires au deuxième trimestre. Pfizer estime que les ventes de son produit atteindront 15 milliards de dollars cette année. 

Le britannique AstraZeneca, qui subit les foudres des dirigeants européens en raison de retards, va finalement augmenter de 30% au premier trimestre les livraisons de son vaccin, autorisé vendredi dernier sur le marché européen.  

Les autorités sanitaires françaises et suédoises ont indiqué mardi qu'elles ne recommandaient pas l'AstraZeneca aux plus de 65 ans, faute de données disponibles sur son efficacité dans cette classe d'âge. 

Adieu « Captain Tom »  

En Europe, l'Italie et la Pologne ont assoupli lundi leur dispositif anti-Covid et rouvert leurs musées, mais leurs voisins continuent de durcir les mesures restrictives, notamment en matière de voyages, pour lutter contre une pandémie qui a fait plus de 2,2 millions de morts à ce jour et repart à cause des variants du coronavirus. 

Le gouvernement espagnol va ainsi limiter strictement les vols en provenance d'Afrique du Sud et du Brésil durant deux semaines, tandis que l'Ecosse va imposer une « quarantaine encadrée » aux voyageurs arrivant de l'étranger. 

En France, où les frontières ont été fermées aux pays extérieurs à l'UE, les premiers résultats en région parisienne de l'enquête sur la présence des variants plus contagieux du Covid-19 « ne sont pas bons », selon les autorités sanitaires, qui évoquent « une croissance exponentielle ». 

Le Portugal, épicentre de l'épidémie ces derniers jours en Europe, a fait appel à l'aide internationale pour soulager ses hôpitaux saturés. 

Les Pays-Bas ont prolongé mardi la plupart des restrictions anti-Covid jusqu'au 2 mars. Les écoles primaires et garderies rouvriront néanmoins lundi, et les magasins non essentiels pourront proposer de la vente à emporter le 10 février. 

La Roumanie va également rouvrir lundi la plupart de ses écoles, fermées depuis le 9 novembre. 

Pays le plus touché d'Europe (plus de 106 000 morts), le Royaume-Uni pleure le décès mardi, à l'âge de 100 ans, du vétéran britannique de la Seconde guerre mondiale Tom Moore, adulé pour avoir réuni une somme record pour les soignants (37 millions d'euros!) pendant le premier confinement du printemps. « Captain Tom » avait été testé positif au Covid-19 et hospitalisé dimanche. 

 


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.