Riyad, épicentre de la technologie hyperloop

Giegel et Virgin Hyperloop ont levé plus de 400 millions de dollars d'investissements auprès d'investisseurs stratégiques. (Photo Fournie)
Giegel et Virgin Hyperloop ont levé plus de 400 millions de dollars d'investissements auprès d'investisseurs stratégiques. (Photo Fournie)
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Publié le Mercredi 03 février 2021

Riyad, épicentre de la technologie hyperloop

  • Ils ont couvert la distance de 500 mètres à l'intérieur d'une capsule, dans un tube à vide, en 6,25 secondes
  • Le prince héritier a rapidement reconnu l’alignement de la technologie Hyperloop avec les ambitions du plan de développement

RIYAD: La technologie Hyperloop à haute vitesse est l'un des éléments clés au cœur des ambitions du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane de faire de Riyad l'une des dix plus grandes économies urbaines du monde, a déclaré le cofondateur et directeur de Virgin Hyperloop à Arab News.

«Hyperloop change la façon dont les gens se déplacent», affirme Josh Giegel. «C’est un nouveau type de transport qui offre la vitesse d'un avion à l'intérieur d'un tube, pour une fraction de l'énergie, en utilisant une technologie autonome entièrement électrique».

Lors de la Future Investment Initiative à Riyad la semaine dernière, le prince héritier a dévoilé des plans ambitieux pour la capitale saoudienne. «Les caractéristiques de Riyad jettent les bases pour la création d’emplois, la croissance économique, les investissements, et de bien d’autres opportunités», a-t-il déclaré.

«Nous visons donc à faire de Riyad l’une des dix plus grandes économies urbaines du monde. Aujourd'hui, elle se classe au 40e rang … Nous voulons également à faire passer le nombre de ses habitants de 7,5 millions aujourd'hui à 15-20 millions en 2030».

Giegel et Virgin Hyperloop ont levé plus de 400 millions de dollars d'investissements auprès d'investisseurs stratégiques, dont l'opérateur portuaire à Dubaï, DP World.

La société s’est fixé l’objectif de recevoir sa première certification de sécurité d'ici 2025.

En novembre 2020, deux dirigeants de Virgin Hyperloop ont été les premiers à rouler dans une capsule d’Hyperloop, lors d'un essai sur le site de test désertique de la compagnie près de Las Vegas. Ils ont couvert la distance de 500 mètres à l'intérieur d'une capsule, dans un tube à vide, en 6,25 secondes.

«Nous aurons des millions de passagers sur l'Hyperloop», a déclaré Giegel. «Nous passons d'un véhicule à deux passagers… à un véhicule de 28 passagers».

Le directeur se souvient du jour où son équipe est arrivée pour la première fois dans la région, lors des premières phases du lancement de la Vison 2030. Le prince héritier a rapidement reconnu l’alignement de l’Hyperloop les ambitions du plan de développement.

Au début 2020, la compagnie a signé un accord avec le ministère saoudien des Transports pour étudier le potentiel de l’Hyperloop, comprenant la construction d'une piste d'essai dans le Royaume.

Giegel affirme que Riyad risque de devenir l'épicentre de la technologie mondiale d'Hyperloop, créant des milliers d'emplois locaux. Une fois le lancement au Royaume réussi, ces compétences pourront être exportées dans le monde entier. «Lorsque vous envisagez de créer un réseau national, c’est quelque 3 000, 4 000, voire 5 000 km de tubes d’Hyperloop construits dans la région, ce qui représente des milliers d’emplois», a-t-il ajouté.

«Une fois le réseau en place, vous avez un nombre considérablement accru d’emplois qui font effectivement fonctionner le système et en font eux-mêmes partie. Ensuite, comme ce projet serait le premier à être réalisé, d’autres projets encore pourraient être exportés vers d'autres régions, que ce soit l'Inde, l'Europe ou les États-Unis». Lorsqu’elle sera terminée, on estime que l’Hyperloop permettra aux gens de voyager entre Riyad et Djeddah en 46 minutes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com