Bezos, dernier magnat en date à vouloir vivre ses passions

L'ancien PDG d'Amazon, Jeff Bezos, fondateur de l'entreprise spatiale Blue Origin et propriétaire du Washington Post, participe à un événement organisé par l'Air Force Association le 19 septembre 2018 à National Harbor, Maryland. (ALEX WONG / AFP)
L'ancien PDG d'Amazon, Jeff Bezos, fondateur de l'entreprise spatiale Blue Origin et propriétaire du Washington Post, participe à un événement organisé par l'Air Force Association le 19 septembre 2018 à National Harbor, Maryland. (ALEX WONG / AFP)
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Publié le Jeudi 04 février 2021

Bezos, dernier magnat en date à vouloir vivre ses passions

  • A la tête d'une fortune estimée à 197 milliards par le magazine Forbes, M. Bezos est aussi propriétaire du quotidien Washington Post, de la société spatiale Blue Origin et du Bezos Earth Fund
  • Elon Musk entend également arriver à une "symbiose" entre les humains et l'intelligence artificielle avec sa start-up Neuralink, spécialisée dans les implants pour le cerveau

WASHINGTON: Bill Gates, cofondateur de Microsoft, a entrepris de guérir le monde. Ted Turner a piloté des yachts. Donald Trump est entré en politique. Le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, veut, désormais, construire des fusées et sauver la planète. 

A 57 ans, l'homme le plus riche du monde emboîte le pas à de nombreux dirigeants qui dont décidé de céder - temporairement ou définitivement - les fonctions exécutives d'une entreprise qui les a rendus riches pour se consacrer à d'autres activités.

Jeff Bezos a ainsi annoncé mardi qu'il céderait cette année son poste de directeur général d'Amazon. 

Il restera certes président du conseil d'administration de cette entreprise qu'il a fondée il y a 27 ans, mais il veut consacrer plus de temps à ses autres passions.

A la tête d'une fortune estimée à 197 milliards par le magazine Forbes, M. Bezos est aussi propriétaire du quotidien Washington Post, de la société spatiale Blue Origin et du Bezos Earth Fund, un fonds consacré à la planète.

Avant lui, Bill Gates, 65 ans, et Paul Allen, décédé d'un cancer en 2018 à l'âge de 65 ans, avaient fondé Microsoft en 1975, un groupe qui allait devenir le leader mondial des logiciels informatiques. 

En 2000, M. Gates démissionne de son poste de PDG et lance avec sa femme la Fondation Bill & Melinda Gates, avec la volonté d'améliorer la santé des populations dans le monde.

Sportifs 

Paul Allen, dont la fortune était estimée à 20 milliards de dollars par Forbes à sa mort, avait quitté Microsoft dès 1983 lors de son premier combat contre le cancer tout en restant au conseil d'administration jusqu'en 2000. 

Sa passion était le sport. Alors il fit l'acquisition d'équipes nationales de basket, les Portland Trail Blazers, et de football américain, les Seattle Seahawks. 

Parallèlement, il a fait don de milliards de dollars notamment pour la recherche médicale.

De son côté, Ted Turner, 82 ans, a transformé la société de publicité de son père en une entreprise valant plusieurs milliards de dollars, lançant Cable News Network -- la fameuse chaîne CNN -- et achetant lui aussi des équipes sportives, Atlanta Braves (baseball) et les Atlanta Hawks (basket). 

Mais sa vraie passion était la mer. A la tête du voilier "Courageous", il remporte même la Coupe de l'America en 1977 contre le Challenger australien.

Un certain nombre de dirigeants ont voulu mettre de côté les affaires pour entrer en politique, l'exemple le plus récent étant celui de l'ancien président américain Donald Trump, un magnat de l'immobilier qui s'était présenté avec succès à la Maison Blanche en 2016.

Michael Bloomberg, fondateur de la société d'information financière éponyme, a tenté une incursion dans la présidentielle de 2020, sans succès.

Elu maire de New York en 2001, M. Bloomberg, 78 ans, a été réélu maire de la Grosse Pomme en 2005 et en 2009.

Espace 

Pour Jeff Bezos comme pour d'autres, les yeux sont rivés bien au-delà de la planète bleue. 

Son entreprise Blue Origin a pour ambition de construire un vaisseau et un atterrisseur lunaire capables d'assurer des livraisons de fret et des modules d'habitat sur la Lune.

Richard Branson, 70 ans, fondateur du groupe Virgin, possède également une société de vols spatiaux, Virgin Galactic. Son ambition: rendre le tourisme spatial abordable. 

Mais c'est Elon Musk, un autre milliardaire, qui fait la course en tête dans le domaine spatial.

Deuxième homme le plus riche du monde (derrière Jeff Bezos), M. Musk, né en Afrique du Sud, est aujourd'hui connu pour ses voitures électriques Tesla.

C'est en vendant PayPal à eBay en 2002 qu'il avait fait fortune et pu lancer sa société de véhicules de luxe électriques ainsi que la société d'énergie solaire SolarCity.

La même année, il crée aussi SpaceX, devenue depuis la première société de lancement de fusées privées au monde, envoyant des satellites commerciaux dans l'espace et livrant des marchandises à la Station spatiale internationale. 

SpaceX a aussi été la première entreprise privée à lancer des hommes dans l'espace l'année dernière lorsqu'elle a envoyé des astronautes dans la station spatiale internationale.

Elon Musk entend également arriver à une "symbiose" entre les humains et l'intelligence artificielle avec sa start-up Neuralink, spécialisée dans les implants pour le cerveau.


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.