Le coronavirus est « parmi nous » pour longtemps, avertissent les experts

Des échantillons de l'essai clinique de vaccin Novavax au UW Medicine Retrovirology Research Lab du Harborview Medical Center de Seattle, Washington. (Photo, AFP)
Des échantillons de l'essai clinique de vaccin Novavax au UW Medicine Retrovirology Research Lab du Harborview Medical Center de Seattle, Washington. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 13 février 2021

Le coronavirus est « parmi nous » pour longtemps, avertissent les experts

  • Premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain en France
  • Face à la perspective d'une cohabitation durable, les espoirs reposent plus que jamais sur la vaccination

STOCKHOLM : Le coronavirus est « parmi nous » pour longtemps et le monde doit s'y préparer, a averti vendredi l'agence européenne des maladies, tandis que la campagne de vaccination s'accélère en Europe, où le Royaume-Uni met les bouchées doubles.

Le coronavirus « semble très bien adapté aux humains. Donc nous devons nous préparer à ce qu'il reste parmi nous », a déclaré vendredi Andrea Ammon, la directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). « Ce ne serait pas le premier virus à rester parmi nous pour toujours ».

Face à la perspective d'une cohabitation durable, les espoirs reposent plus que jamais sur la vaccination : en Europe, le Royaume-Uni semble en passe de réussir son ambitieux pari de vacciner environ 15 millions de personnes vulnérables d'ici à la mi-février.

Le pays le plus endeuillé d'Europe, où presque quatre millions de personnes ont été contaminées, dont plus de 115 000 sont mortes, entrevoit une porte de sortie au strict confinement en place depuis des semaines.

Les autorités sanitaires françaises sont quant à elles devenues les premières vendredi à recommander une seule dose pour les personnes ayant déjà eu la Covid, ces dernières ayant déjà obtenu « une mémoire immunitaire », a fait valoir la Haute autorité de santé (HAS) dont l'avis doit encore recevoir l'aval du gouvernement.

C'est en France également que des chercheurs ont annoncé vendredi un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain, après une première contamination légère.

Vaccin russe utilisé en Hongrie

En Hongrie, la directrice générale de la Santé a annoncé que son pays était devenu vendredi le premier de l'UE à utiliser le vaccin russe Spoutnik V, dont la Russie a par ailleurs approuvé « de manière préliminaire » la production en Serbie.

La campagne de vaccination s'accélère aussi aux Etats-Unis, avec la possibilité désormais pour les Américains de recevoir une dose de vaccin dans les milliers pharmacies, où ils ont l'habitude de se faire vacciner contre la grippe.

Joe Biden a annoncé jeudi l'achat de 200 millions de doses supplémentaires, qui devraient permettre aux Etats-Unis d'avoir assez de doses d'ici à fin juillet pour vacciner la grande majorité de la population.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché par la pandémie tant en nombre de morts que de cas, mais, depuis le pic du 8 janvier, les courbes des cas positifs, des hospitalisations et des décès sont en baisse continue.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a quant à lui annoncé vendredi une accélération de la campagne de vaccination dans son pays avec une augmentation des livraisons de doses pour compenser les récents retards.

Parmi les nations à avoir le plus vacciné figure aussi le Chili, où 1,6 million de personnes ont déjà reçu au moins une injection. Au Brésil en revanche, le manque de doses disponibles commence à freiner dans plusieurs régions une campagne d'immunisation qui a déjà commencé tardivement.

A l'échelle de la planète, les nouvelles contaminations ont poursuivi cette semaine leur chute entamée il y a un mois, avec 412 700 contaminations enregistrées quotidiennement, soit leur plus bas niveau depuis octobre.

Mais des restrictions restent en place dans de nombreux pays et, en Australie, un nouveau confinement a été ordonné à Melbourne, forçant l'Open de tennis, qui a ouvert lundi, à se poursuivre à huis clos au moins jusqu'à mercredi.

Le nouveau confinement de cinq jours est destiné à stopper un foyer « hyper-infectieux" » de contaminations par le variant anglais du coronavirus, apparu dans un des hôtels ayant servi à la quarantaine de plusieurs joueurs et autres participants au Grand Chelem australien.

« Explosion épidémique »crainte en Côte d'Ivoire

L'UE, qui a franchi mardi le seuil symbolique des 500 000 morts, a vu la tendance s'améliorer depuis quelques jours, mais rares sont les pays enclins à relâcher la pression.

L'Allemagne, qui a prolongé jusqu'au 7 mars la plupart des restrictions en place, a décidé jeudi de fermer sa frontière avec la République tchèque et le Tyrol autrichien. Vendredi, la région de la Sarre a annoncé ne pas exclure le rétablissement de contrôles aux frontières avec la France et le Luxembourg.

La Grèce a durci son confinement national et l'Irlande étendu le sien jusqu'à début avril. Le gouvernement tchèque a annoncé isoler trois cantons. L'Italie a prolongé de dix jours l'interdiction de déplacements entre ses régions.

La Pologne a toutefois rouvert vendredi ses théâtres, hôtels et piscines, après la réouverture lundi des musées, bibliothèques, galeries d'art et centres commerciaux. L'Islande, proche du zéro cas, a retrouvé une vie quasi normale.

En Afrique, Abuja, la capitale du Nigeria, a décidé d'instaurer un tribunal à ciel ouvert pour ceux qui ne portent pas le masque en plein centre-ville, le pays le plus peuplé du continent faisant actuellement face à une deuxième vague.

Le virus progresse aussi « très rapidement » en Côte d'Ivoire, où le ministre de la Santé, Eugène Aka Aouélé, craint « une explosion épidémique ».

En Algérie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune est rentré vendredi, un mois après avoir été hospitalisé en Allemagne, où il a été opéré du pied à la suite de complications post-Covid.

Pour le patron de l'OMS, « toutes les hypothèses restent sur la table » quant à l'origine de la pandémie, après une mission d'un mois d'experts mandatés par l'organisation en Chine.


Le pape a été accueilli comme une rock star par les jeunes catholiques lors d'une veillée de jubilé

Le pape Léon XIV salue de la main son arrivée pour célébrer une messe dans le quartier de Tor Vergata, à Rome, dans le cadre du Jubilé de la Jeunesse, le 3 août 2025. (Photo de Filippo MONTEFORTE / AFP)
Le pape Léon XIV salue de la main son arrivée pour célébrer une messe dans le quartier de Tor Vergata, à Rome, dans le cadre du Jubilé de la Jeunesse, le 3 août 2025. (Photo de Filippo MONTEFORTE / AFP)
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  • Ce rassemblement a lieu près de trois mois après le début du pontificat de Léon XIII, le premier pape américain, et 25 ans après le Jubilé de l'an 2000.
  • La plupart des participants prévoient de passer la nuit sur l'esplanade jusqu'à la grande messe de clôture, célébrée par le pape dimanche matin, point d'orgue du Jubilé, « Année sainte » organisée tous les 25 ans par l'Église catholique. 

ROME : Des centaines de milliers de jeunes catholiques du monde entier ont acclamé samedi le pape François comme une rock star lors d'une veillée en plein air près de Rome, point d'orgue du Jubilé, après son arrivée spectaculaire à bord d'un hélicoptère.

Des pèlerins se sont exclamés et d'autres ont fondu en larmes lorsque l'hélicoptère militaire blanc a touché le sol de l'immense esplanade de Tor Vergata, à l'est de Rome, où près de 800 000 jeunes fidèles venus de 146 pays, selon les organisateurs, étaient rassemblés pour le « Jubilé de la Jeunesse », qui a débuté lundi.

Monté à bord de la papamobile, le premier pape américain a affiché un grand sourire et a salué la foule en liesse rassemblée le long de son parcours, après avoir passé la journée à écouter de la musique, à prier ou à échanger avec d'autres pèlerins sous un soleil de plomb.

« Le pape est là ! » annonce une voix survoltée à travers les haut-parleurs, entraînant des applaudissements nourris et des cris retentissants.

Mais l'animateur de l'événement a rapidement adopté un ton plus solennel lorsque le pape de 69 ans est monté sur scène, une grande croix de bois à la main.

« Chers jeunes, après avoir marché, prié et partagé ces jours de grâce du Jubilé qui vous sont dédiés, nous nous rassemblons maintenant dans la lumière de cette soirée pour veiller ensemble », a déclaré le pape. 

Parmi les fidèles, Julia Mortier, une Française de 18 ans, a la voix enrouée après avoir chanté et crié pendant des heures. « Nous sommes si heureux d'être là ! Voir le pape est une chance unique dans une vie. »

Ce rassemblement a lieu près de trois mois après le début du pontificat de Léon XIII, le premier pape américain, et 25 ans après le Jubilé de l'an 2000, au cours duquel plus de deux millions de jeunes avaient répondu à l'appel du pape Jean-Paul II pour participer aux Journées mondiales de la jeunesse.

La plupart des participants prévoient de passer la nuit sur l'esplanade jusqu'à la grande messe de clôture, célébrée par le pape dimanche matin, point d'orgue du Jubilé, « Année sainte » organisée tous les 25 ans par l'Église catholique. 

- Un « Woodstock catholique » -

Certains dans la foule sont si loin qu'ils ne peuvent pas voir le pape sur l'immense scène surmontée d'une arche dorée et d'une imposante croix, qui domine la vaste esplanade de plus de 500 000 mètres carrés, soit près de 70 terrains de football.

« Je suis tellement heureux d'être ici, même si je suis un peu loin du pape », confie à l'AFP Andy Hewellyd, un étudiant britannique. Depuis sa place, il ne peut voir la scène que grâce à un écran géant.

La Rai, la radio-télévision publique italienne, a qualifié l'événement de « Woodstock catholique », alors qu'une vingtaine de groupes de musique et de danse, pour la plupart religieux, se sont succédé pendant la journée, diffusant de la musique à plein volume.

Victoria Perez, 21 ans, qui porte un drapeau espagnol et un lourd sac à dos, se réjouit d'être arrivée tôt « pour pouvoir voir de près » le chef des 1,4 milliard de catholiques.

« C'est la première fois que je vais le voir et j'ai hâte, alors je voulais arriver tôt pour avoir une bonne place », explique la jeune femme, impatiente de vivre cette « nuit de prières à la belle étoile ».

Quentin Remaury, un Français de 26 ans, dit de son côté avoir été inspiré par le message que le pape François a délivré à la jeunesse lors d'un déplacement à Cracovie en 2016.

« Le pape François nous avait dit de nous “lever de nos divans”, et cela m'a vraiment donné un élan », dit-il. 

- Confessionnal à ciel ouvert -

L'organisation de l'événement a constitué un défi logistique hors norme, avec quelque 10 000 personnes déployées, dont des policiers et des agents de la protection civile, et des mesures sanitaires, comme la distribution de bouteilles d'eau et de brumisateurs, ont été mises en place pour aider les participants à surmonter la chaleur estivale.

Le Vatican a indiqué que le pape avait rencontré et prié samedi avec les compagnons de voyage d'une pèlerine égyptienne de 18 ans, décédée vendredi soir d'une crise cardiaque, selon la Rai, alors qu'elle rentrait en bus à son hébergement après un événement à Rome.

Du Colisée aux abords du Vatican, en passant par la place d'Espagne, des flots de pèlerins exhibant les drapeaux de leur pays ont inondé toute la semaine les transports et les artères de la Ville éternelle, dans une ambiance festive entre concerts, conférences et prières.

Vendredi, le Circus Maximus, l'hippodrome où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique, au pied du mont Palatin, s'est transformé en un vaste confessionnal à ciel ouvert. Un millier de prêtres y ont entendu les confessions de dizaines de milliers de jeunes, dans dix langues différentes, sous des tentes blanches.


L’Ambassade du Maroc à Tokyo célèbre le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI

L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
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  • L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume
  • Le Japon a salué la stabilité du Maroc et le renforcement des liens économiques bilatéraux

TOKYO : L’Ambassade du Royaume du Maroc à Tokyo a célébré mercredi le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI.

L’événement a rassemblé des parlementaires éminents, des personnalités politiques japonaises, des diplomates, des chefs d’entreprise ainsi que des responsables gouvernementaux, conférant à la célébration une dimension solennelle et prestigieuse.

L’Ambassadeur Rachad Bouhlal a accueilli les invités en soulignant les réformes visionnaires et cohérentes menées par le Roi Mohammed VI tout au long de ses 25 années de règne. Ces réformes ont largement contribué à faire du Maroc « un pays moderne, ouvert et inclusif », tout en favorisant son développement économique et social, le positionnant comme un modèle pour d'autres nations.

L’Ambassadeur a également adressé ses salutations à l’Empereur et l’Impératrice du Japon, à la Famille impériale ainsi qu’au Gouvernement et au peuple japonais.

Il a mis en avant le rôle du Maroc en tant que hub régional d’investissement et d’innovation, notamment dans les secteurs industriel et des infrastructures. Il a notamment cité le port de Tanger-Med, aujourd’hui le plus grand port de la Méditerranée, ainsi que l’expansion de la ligne à grande vitesse Al Boraq, première du genre en Afrique.

L’Ambassadeur Bouhlal a souligné que le Maroc figure parmi les premiers pays africains à adopter les énergies renouvelables, ce qui lui permet d’attirer des industries à forte valeur ajoutée. Il a précisé que le Royaume est désormais le premier constructeur de voitures particulières en Afrique, avec un rôle déterminant joué par les entreprises japonaises reconnues pour leur expertise technologique, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays.

Par ailleurs, le Maroc et le Japon ont signé un mémorandum d’entente pour la promotion de l’investissement et du commerce. Selon les données du tourisme international des Nations unies, le Maroc a accueilli 17,4 millions de touristes en 2024, soit une hausse de 20 % par rapport à 2023, ce qui en fait la première destination touristique du continent africain.

Le ministre japonais de la Sécurité économique, KIUCHI Minoru, a salué les avancées du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI. Il a exprimé l’admiration du Japon pour les réformes marocaines en faveur de la modernisation et de la justice sociale. Le ministre a souligné que la stabilité politique et l’ouverture du Royaume en font un partenaire de confiance, attirant un nombre croissant d’investissements japonais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


L'écrivain israélien David Grossman qualifie de "génocide" la situation à Gaza

Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
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  • Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza
  • Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël

ROME: Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza, affirmant en avoir "le cœur brisé", dans une interview publiée vendredi dans le quotidien italien La Repubblica.

"J'ai refusé pendant des années d'utiliser ce terme: "génocide". Mais maintenant je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser, après ce que j'ai lu dans les journaux, après les images que j'ai vu et après avoir parlé avec des personnes qui y ont été", dit-il.

"Je veux parler comme une personne qui a fait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas en arriver à qualifier Israël d'Etat génocidaire", assure-t-il.

"Et maintenant, avec une douleur immense et le cœur brisé, je dois constater ce c'est ce qui se passe devant mes yeux. "Génocide". C'est un mot avalanche: une fois que tu l'as prononcé, il ne fait que grossir, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance", ajoute M. Grossman dont les œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais ou l'italien.

Interrogé sur ce qu'il pensait en lisant les chiffres sur les morts à Gaza, il a répondu: "je me sens mal".

"Mettre ensemble les mots +Israël+ et +famine+, le faire en partant de notre histoire, de notre supposée sensibilité aux souffrances de l'humanité, de la responsabilité morale que nous avons toujours dit avoir envers chaque être humain et non seulement envers les juifs... tout ça c'est dévastateur", poursuit M. Grossman.

Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël, "principalement parce que je ne vois pas d'alternative", saluant dans ce contexte la volonté du président français Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l'Etat palestinien.

"Je pense que c'est une bonne idée et je ne comprends pas l'hystérie avec laquelle elle a été accueillie en Israël", dit-il.

"Il est clair qu'il faudra avoir des conditions précises: pas d'armes. Et la garantie d'élections transparentes dont sera exclu quiconque pense à utiliser la violence contre Israël", a conclu l'écrivain.