La pandémie pousse le Japon à ouvrir son stock de riz aux organisations caritatives

La pandémie a mis en lumière la pauvreté souvent négligée au Japon. (Photo d’archive/AFP)
La pandémie a mis en lumière la pauvreté souvent négligée au Japon. (Photo d’archive/AFP)
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Publié le Dimanche 21 février 2021

La pandémie pousse le Japon à ouvrir son stock de riz aux organisations caritatives

  • Le taux de pauvreté au Japon s’élève à 15,7%
  • Un stock de riz d’environ 1 million de tonnes est conservé dans des entrepôts à travers le pays, le riz plus ancien étant vendu comme aliment pour animaux

TOKYO : Quand Ayumi a perdu son emploi à temps partiel dans un restaurant en été, elle a fini par dépendre du riz et des plats pré-emballés livrés une fois par mois par une banque alimentaire au campus de son université à Tokyo.

« Je mange désormais une fois par jour, en milieu d’après-midi », indique la jeune femme de 22 ans. « Beaucoup de mes amis étaient dans le même bateau – ils travaillaient dans des restaurants, mais ceux-ci ont été touchés à cause du coronavirus ».

Avec l’augmentation du chômage en raison de la pandémie, la demande d’aide alimentaire est montée en flèche au Japon, ce qui a poussé le gouvernement à ouvrir son stock de riz aux organisations caritatives pour la première fois depuis mai. Par ailleurs, un autre programme élargi a débuté ce mois-ci.

La pandémie a mis en lumière la pauvreté souvent négligée au Japon, qui se targue d’être la troisième économie mondiale, mais où le taux de pauvreté s’élève à 15,7 %, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

En outre, le nombre moyen d’emplois disponibles par candidat a connu en 2020 sa plus forte baisse depuis 45 ans, tandis que le taux de chômage moyen a augmenté pour la première fois en 11 ans.

Mais la décision du gouvernement d’ouvrir son stock de riz aux organisations caritatives s’accompagne de l’obligation de les utiliser pour les enfants, ce qui, selon les militants, limite l’impact de cette mesure et ils demandent que les règles soient assouplies.

« Nous sommes tenus par la loi d’utiliser le stock uniquement en cas de pénurie d’approvisionnement sur le marché, ou pour assurer  “l’éducation alimentaire”. Nous ne pouvons pas l’utiliser pour les aides sociales », a déclaré un fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche (MAFF). « C’est tout ce que nous pouvons faire ».

Le Japon a adopté la politique de conserver un stock de riz d’urgence peu de temps après qu’une mauvaise récolte en 1993 a causé une pénurie critique de l’aliment de base national.

«  Laissés pour compte »

Un stock d’environ 1 million de tonnes est conservé dans des entrepôts à travers le pays, le riz plus ancien étant vendu comme aliment pour animaux. Le Japon consomme environ 8,5 millions de tonnes de riz chaque année, d’après le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), faisant de lui le neuvième plus grand consommateur au monde.

Les banques alimentaires ont fait pression sur le gouvernement pendant des années pour leur donner un peu de riz, mais les restrictions légales concernant le stock ont rendu cela impossible.

Il est vrai que le gouvernement fournit une partie du riz entreposé aux écoles publiques gratuitement, mais cela est considéré comme « éducation alimentaire » — enseigner aux enfants l’importance du riz dans la culture japonaise.

Toutefois, quand la pandémie a forcé la plupart des écoles au Japon à fermer leurs portes au printemps, les exploitants des cafétérias qui offrent de la nourriture gratuite aux enfants, connues sous le nom de « kodomo shokudo », ont réussi à convaincre le gouvernement de fournir du riz gratuit du stock, soutenant que de nombreux enfants ne mangeaient pas à leur faim sans leurs repas scolaires.

« Tant que les enfants étaient le consommateur final, nous avons estimé que cela pourrait être considéré comme “éducation alimentaire”, indique le fonctionnaire du MAFF.

Cela s’est avéré être une étape importante sur le plan symbolique, mais l’impact a été limité car le gouvernement a plafonné les dons à 60 kg par organisation caritative par an, et a déclaré que le riz devait être cuit, en partie pour éviter les abus par la revente.

Cependant, moins que 10 tonnes ont été distribuées.

Ce mois-ci, une initiative élargie conçue pour un type relativement nouveau d’organisation caritative qui livre de la nourriture à des familles pauvres a supprimé l’obligation de faire cuire le riz mais a maintenu une limite de 300 kg par an et par organisation.

Charles McJilton, fondateur et PDG de Second Harvest Japan, la plus grande banque alimentaire du pays, a lancé que 300 kg de riz « ne nous dureraient que 30 minutes » — selon les estimations, cela représente environ un soixantième de ce que les grandes banques alimentaires distribuent chaque année.

« 300 kg est une insulte à une nation qui a tant de riz disponible et 20 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté », dit M. McJilton à la Fondation Thomson Reuters.

"Les gens sont laissés pour compte. Si c’est la loi, changez la loi ».

Aux États-Unis et dans quelques pays européens, les gouvernements soutiennent activement les banques alimentaires à travers divers programmes.

Mais au Japon, le MAFF est responsable de « la promotion de l’agriculture, des forêts et de la pêche », sans charge ni budget pour lutter contre la faim, souligne le fonctionnaire du ministère.

Comme on pouvait s’y attendre, la Covid-19 a aggravé la situation. En effet, la demande de distribution de nourriture a plus que doublé par rapport aux niveaux d’avant la pandémie au Japon, où les bénéficiaires des aides sociales sont fortement stigmatisés, ce qui empêche de nombreuses personnes d’avoir accès à ces prestations.

Sur les 126 millions d’habitants, environ 2 millions vivent des aides sociales, soit un dixième des personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

La capitale du Japon, Tokyo, qui compte 14 millions d’habitants, dispose d’une quarantaine de garde-mangers où les individus peuvent se procurer de la nourriture. À Hong-Kong, par contre, il y a 200 garde-mangers pour la moitié de la population, selon Second Harvest Japan.

« La dernière initiative du gouvernement est un pas en avant », a déclaré Hiroaki Yoneyama, secrétaire général du conseil national Food Bank All Japan.

« Mais les grandes banques alimentaires distribuent 20 tonnes (18,144 kg) de riz par ans. La quantité est donc plutôt faible ».

Vu que les approvisionnements des entreprises donatrices diminuent dans une économie souffrante, les banques alimentaires doivent se battre pour fournir un filet de sécurité aux pauvres, aux personnes âgées, aux travailleurs journaliers et aux étudiants désespérés comme Ayumi.

« Pour moi, le plus déchirant est de savoir que nous avons des ressources disponibles », déplore M. McJilton.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
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  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.


Face à l'explosion des dépenses militaires, l'ONU appelle à «repenser les priorités»

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté. (AFP)
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté. (AFP)
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  • "Aujourd'hui, nous publions un rapport qui révèle une réalité saisissante: le monde dépense bien plus à faire la guerre qu'à construire la paix", a-t-il déclaré Antonio Guterres
  • Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires mondiales ont atteint en 2024 près de 2.700 milliards de dollars, en hausse de plus de 9% sur un an

NATIONS-UNIES: Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi le monde à "repenser les priorités" en redirigeant une partie des dépenses militaires record vers le développement de l'humanité et la lutte contre la pauvreté.

"Aujourd'hui, nous publions un rapport qui révèle une réalité saisissante: le monde dépense bien plus à faire la guerre qu'à construire la paix", a-t-il déclaré Antonio Guterres.

Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), les dépenses militaires mondiales ont atteint en 2024 près de 2.700 milliards de dollars, en hausse de plus de 9% sur un an.

C'est "l'équivalent de 334 dollars par habitant de la planète", "près de 13 fois le montant de l'aide publique au développement des pays les plus riches et 750 fois le budget ordinaire de l'ONU", a noté Antonio Guterres.

Et en parallèle, la majorité des Objectifs de développement durables (ODD) visant à améliorer le sort de l'humanité d'ici 2030 (éradication de l'extrême pauvreté, égalité hommes-femmes, éducation...) ne sont pas sur la bonne voie.

Pourtant, mettre un terme à la faim dans le monde d'ici 2030 nécessiterait seulement 93 milliards de dollars par an, soit 4% des dépenses militaires de 2024, et faire en sorte que chaque enfant soit totalement vacciné coûterait entre 100 et 285 milliards par an, note le rapport demandé par les Etats membres.

Au total, l'ONU estime aujourd'hui à 4.000 milliards de dollars les investissements supplémentaires nécessaires chaque année pour atteindre l'ensemble des ODD, un montant qui pourrait grimper à 6.400 milliards dans les prochaines années.

Alors le secrétaire général de l'ONU a lancé un "appel à l'action, un appel à repenser les priorités, un appel à rééquilibrer les investissements mondiaux vers la sécurité dont le monde a vraiment besoin".

"Des dépenses militaires excessives ne garantissent pas la paix, souvent elles la sapent, encourageant la course aux armements, renforçant la méfiance et détournant des ressources de ce qui représentent les bases de la stabilité", a-t-il ajouté. "Un monde plus sûr commence par investir au moins autant pour lutter contre la pauvreté que nous le faisons pour faire la guerre".

"Rediriger même une fraction des dépenses militaires actuelles pourraient combler des écarts vitaux, envoyer des enfants à l'école, renforcer les soins de santé de base, développer les énergies propres et des infrastructures résistantes, et protéger les plus vulnérables", a-t-il plaidé.


L'Arabie saoudite lance 16 grands projets d'aide en Syrie

Abdullah Al-Rabeeah, superviseur général du KSrelief, et Raed Al-Saleh, ministre syrien de la gestion des catastrophes et des interventions d'urgence, ont lancé les projets humanitaires à Damas dimanche. (AN Photo/Abdulrhman Bin Shalhoub)
Abdullah Al-Rabeeah, superviseur général du KSrelief, et Raed Al-Saleh, ministre syrien de la gestion des catastrophes et des interventions d'urgence, ont lancé les projets humanitaires à Damas dimanche. (AN Photo/Abdulrhman Bin Shalhoub)
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  • Nous visons à faire passer le peuple syrien de la dépendance à l'aide humanitaire à une période de rétablissement", déclare le chef de KSrelief à Arab News
  • Nos projets renforcent les communautés, les femmes, les enfants et les jeunes à travers la Syrie", ajoute Abdullah Al-Rabeeah

DAMASCUS : Le Dr Abdullah Al-Rabeeah, superviseur général de l'agence d'aide saoudienne KSrelief, a lancé dimanche 16 initiatives humanitaires globales en République arabe syrienne.

M. Al-Rabeeah, qui était accompagné d'une importante délégation saoudienne de haut niveau, a déclaré à Arab News : "Aujourd'hui est un jour historique. Comme tout le monde le sait, l'Arabie saoudite soutient le peuple syrien depuis des décennies.

"Et aujourd'hui, c'est un nouveau signal : Nous l'avons soutenu avant le conflit, pendant le conflit, et maintenant, nous l'espérons, (pendant) cette période de réforme en Syrie, nous soutenons (à nouveau) le peuple syrien."


Il a ajouté : "Aujourd'hui, nous avons lancé de nombreux projets dans le secteur de la santé et des abris, dans le soutien aux communautés. Dans le domaine de la sécurité alimentaire, notre objectif est d'autonomiser la communauté, les femmes, les enfants et les jeunes, afin que le peuple syrien passe d'une situation de dépendance aux secours à une période de rétablissement. Et nous espérons que cette période sera suivie d'une période de développement".

La première initiative annoncée est le programme d'équipements médicaux vitaux, qui vise à équiper 17 hôpitaux centraux de tomodensitomètres, d'équipements de pointe pour les soins intensifs et d'unités de dialyse modernes, en plus de la livraison de 454 appareils de dialyse ultramodernes dans l'ensemble du pays.

Le programme prévoit également le déploiement de 1 220 médecins spécialistes saoudiens dans plus de 45 spécialités, notamment les implants cochléaires, la neurochirurgie, la chirurgie du cancer pédiatrique et le traitement des brûlures.

En outre, 128 159 heures de bénévolat ont été engagées, avec un déploiement continu par rotation.

Raed Al-Saleh, ministre syrien de la gestion des catastrophes et des interventions d'urgence, a félicité KSrelief pour ses efforts en faveur de la Syrie.

M. Al-Saleh a déclaré : "Ce partenariat sera un pilier essentiel de l'aide apportée à la Syrie : "Ce partenariat sera un pilier essentiel dans la lutte contre la crise humanitaire au niveau national. Nous croyons en l'avenir de la Syrie et en notre capacité à coexister, quels que soient les défis à relever."

La deuxième annonce majeure de la cérémonie concerne le programme de sécurité alimentaire et de relance de l'agriculture, qui fournit un soutien stratégique à l'agriculture, y compris la réhabilitation de 33 boulangeries publiques dans huit gouvernorats.

L'initiative comprend également le programme de soutien à l'agriculture des sept céréales, qui offre des outils, des semences et une formation aux familles d'agriculteurs.

Dans le cadre du programme de restauration des infrastructures éducatives de KSrelief, 34 écoles réparties dans trois gouvernorats seront restaurées et dotées de systèmes d'énergie solaire intégrés et d'environnements d'apprentissage modernes afin de contribuer au redressement post-conflit.

Six projets d'approvisionnement en eau et d'assainissement ont également été lancés, bénéficiant à plus de 300 000 Syriens.

Dans le cadre d'initiatives globales de prise en charge des orphelins, 1 000 enfants vont bénéficier d'un parrainage et d'un soutien mensuel par le biais du programme de prise en charge et d'autonomisation dans le nord-ouest de la Syrie.

Le programme Basma Hope offrira une prise en charge globale des orphelins, y compris l'éducation, les loisirs et les besoins essentiels.

KSrelief va également former 400 femmes soignantes à la couture afin de promouvoir l'autonomie économique.

L'événement a également annoncé une aide d'urgence comprenant des ambulances, de l'équipement lourd, des machines de déblaiement, des kits d'abris d'urgence et la distribution de paniers alimentaires.

M. Al-Rabeeah a souligné à Arab News l'importance d'une aide humanitaire complète pour la Syrie.

Il a déclaré : "Il n'y a aucun doute (sur l'importance) de l'aide humanitaire : "Il n'y a pas de doute (sur son importance). Elle s'inscrit en fait dans le cadre des relations étroites entre les deux pays.

"Le lien entre l'Arabie saoudite et la Syrie se situe au niveau des gouvernements et des populations, sur les plans politique, économique et humanitaire. Et j'en passe. Il s'agit donc d'une nouvelle journée de soutien de l'Arabie saoudite à la Syrie.

M. Al-Saleh a ajouté : "KSrelief a toujours été un partenaire important de la Syrie : "KSrelief a toujours été actif dans les domaines de l'aide d'urgence, des abris, de l'éducation, de la santé et du soutien aux moyens de subsistance. Ce soutien a contribué de manière significative à la résilience des Syriens au cours des dernières années."