Tunisair: La gazelle blessée

Les employés de la compagnie aérienne nationale tunisienne lors d'un rassemblement devant le siège de la société à Tunis. (Photo, AFP)
Les employés de la compagnie aérienne nationale tunisienne lors d'un rassemblement devant le siège de la société à Tunis. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 25 février 2021

Tunisair: La gazelle blessée

  • Tunisair a raté le coche de son développement, de sa modernisation et de l’extension de son réseau depuis belle lurette
  • Plus de quinze ans qu’on repousse l’entrée en vigueur de l’Open Sky en Tunisie alors que la compagnie nationale est incapable de répondre aux besoins de sa clientèle convenablement

Cela fait plusieurs années que notre gazelle, le transporteur national Tunisair, ne galope plus au rythme voulu. Et pour cause, elle a raté le coche de son développement, de sa modernisation et de l’extension de son réseau depuis belle lurette. Au lieu de chercher à lui donner un nouvel élan qui lui permette d’entrer dans un cercle plus vertueux et de se frotter aux meilleurs transporteurs, on a plutôt cherché à la protéger de la concurrence pour camoufler ses défaillances structurelles.    

Plus de quinze ans qu’on repousse l’entrée en vigueur de l’Open Sky en Tunisie, rien que pour mieux chérir une compagnie qui a été saignée à blanc et dont la flotte, qui a pris de l’âge, est incapable de répondre aux besoins de sa clientèle convenablement. N’a-t-on pas accusé des retards qui dépassent les quarante-huit heures pour un vol Bruxelles-Tunis ? N’a-t-on pas vu les services de Tunisair se dégrader malgré l’amour déclaré des Tunisiens à leur transporteur historique ? Il ne sert à rien de se voiler la face. Il faut dire la vérité. Cette vérité cruelle que personne ne veut entendre. Sinon comment expliquer que le transporteur national, qui a réalisé des bénéfices nets de 60 millions de dinars en 2009, tire le diable par la queue aujourd’hui et a même subi plusieurs saisies sur ses comptes et ceux de quelques filiales ? Comment expliquer que la compagnie ne compte que quatre appareils en état de vol pour près de 8.000 employés ? Un ratio qui dépasse tout entendement.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Admission de la Palestine comme membre de l’Organisation des Nations Unies : La bataille de l’Algérie à l’ONU

L’Algérie s’est toujours tenue aux côtés des Palestiniens (Photo, AFP).
L’Algérie s’est toujours tenue aux côtés des Palestiniens (Photo, AFP).
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  • Le groupe a estimé qu’il s’agit «d’une mesure tant attendue depuis longtemps et qui aurait dû être mise en œuvre non seulement depuis 2011, mais depuis 1948»
  • Le vote sur ce projet, appuyé par le groupe arabe à New York, qui aura lieu aujourd’hui, en début de soirée

A une heure avancée de la nuit de mardi à mercredi derniers, l’Algérie a introduit et mis en bleu son projet de résolution auprès du Conseil de sécurité de l’Onu, dans lequel elle réclame l’admission de la Palestine, en tant qu’Etat membre des Nations unies à part entière.

Le vote sur ce projet, appuyé par le groupe arabe à New York, qui aura lieu aujourd’hui, en début de soirée (heure algérienne) est le fruit d’un long et intense combat de la diplomatie algérienne, pour mobiliser le plus grand nombre d’Etats afin de permettre à la Palestine, d’obtenir un statut à part entière au sein de l’Onu. 

La première réaction à cette initiative a été faite par le Groupe arabe à travers un communiqué, dans lequel, il a réaffirmé son «soutien sans faille» au projet de résolution algérien et appelé «tous les membres du Conseil de sécurité à voter en faveur du projet de résolution soumis par l’Algérie au nom du groupe arabe (...). Au minimum, nous implorons les membres du Conseil de ne pas faire obstruction à cette initiative essentielle», lit-on sur le communiqué publié sur X (anciennement Twitter).

Le groupe a estimé qu’il s’agit «d’une mesure tant attendue depuis longtemps et qui aurait dû être mise en œuvre non seulement depuis 2011, mais depuis 1948» avant d’exhorter «tous les membres» du Conseil de sécurité à «voter en faveur» de la résolution présentée par l’Algérie et à «s’abstenir, au moins, d’entraver cette initiative décisive».

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L'attaque iranienne a ouvert la voie à l'attaque israélienne sur Rafah

Lorsque Soleimani, le commandant militaire le plus important d'Iran et le coordinateur des activités de ses mandataires, a été assassiné, le monde a retenu son souffle dans l'attente d'une riposte iranienne sismique, et les alliés et mandataires ont attendu la vengeance et le rétablissement de leur dignité. (AFP).
Lorsque Soleimani, le commandant militaire le plus important d'Iran et le coordinateur des activités de ses mandataires, a été assassiné, le monde a retenu son souffle dans l'attente d'une riposte iranienne sismique, et les alliés et mandataires ont attendu la vengeance et le rétablissement de leur dignité. (AFP).
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  • Selon un expert iranien en politique étrangère, le bombardement par Israël du consulat iranien à Damas et l'assassinat de cinq hauts commandants des Gardiens de la révolution alors qu'ils se réunissaient sont plus importants que l'assassinat du commandant
  • Mon interlocuteur poursuit en disant que l'Iran a réussi à éviter d'être acculé depuis la fin de la guerre Iran-Irak en 1988 en ne se confrontant pas directement et en se limitant aux armes financées, entraînées et armées par le régime.

Selon un expert iranien en politique étrangère, le bombardement par Israël du consulat iranien à Damas et l'assassinat de cinq hauts commandants des Gardiens de la révolution alors qu'ils se réunissaient sont plus importants que l'assassinat du commandant de la Force Qods, Qassem Soleimani. Ce n'est pas en raison de l'importance des personnes visées, mais parce que l'opération a mis l'Iran au pied du mur à un moment très délicat où il n'y a pas de place pour l'erreur.

Mon interlocuteur poursuit en disant que l'Iran a réussi à éviter d'être acculé depuis la fin de la guerre Iran-Irak en 1988 en ne se confrontant pas directement et en se limitant aux armes financées, entraînées et armées par le régime. Malgré les attaques israéliennes répétées contre l'Iran, l'assassinat de scientifiques et de commandants militaires et la destruction d'installations, l'ordre du Guide Ali Khamenei appelait à la retenue dans le cadre de ce que l'on appelait la patience stratégique. Lorsque Soleimani, le commandant militaire le plus important d'Iran et le coordinateur des activités de ses mandataires, a été assassiné, le monde a retenu son souffle dans l'attente d'une riposte iranienne sismique, et les alliés et mandataires ont attendu la vengeance et le rétablissement de leur dignité.

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Meloni: Le renforcement du partenariat avec la Tunisie est devenu «une priorité pour l’Italie et l’UE»

(Photo, La Presse)
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  • Les trois accords signés ce mercredi entre l’Italie et la Tunisie, a souligné Meloni, reflètent la volonté politique d’établir une coopération bilatérale, basée sur des actions concrètes et tangibles
  • Meloni a affirmé la volonté de l’Italie de développer la coopération avec les pays africains dans le cadre de la nouvelle approche adoptée par l’Union européenne

Le renforcement du partenariat avec la Tunisie est devenu « une priorité pour l’Italie et l’Union européenne », a déclaré la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, à l’issue d’un entretien avec le président de la République Kaïs Saïed, mercredi, au Palais de Carthage.

Elle s’est félicitée des efforts entrepris par l’Italie pour consolider cette coopération, qui, a-t-elle dit, a abouti à la signature l’été dernier d’un mémorandum d’entente sur un partenariat stratégique et global entre la Tunisie et l’Union européenne, permettant de jeter les bases d’une « coopération équitable avec les pays de la Méditerranée ».

Cette visite, la quatrième que j’effectue en Tunisie en l’espace d’un an, reflète la solidité des liens d’amitié qui nous unissent le président Saïed et moi-même. Une amitié basée essentiellement sur l’intérêt commun des deux pays et qui témoigne également de la solidité des relations d’amitié historique établies entre les deux pays, a-t-elle ajouté.

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