Emotion à l'ONU après la reprise par Rockefeller d'une tapisserie Guernica

L'ambassadeur américain aux Nations Unies Nikki Haley passe devant une réplique de "Guernica" de Pablo Picasso. (Photo, AFP/Archives)
L'ambassadeur américain aux Nations Unies Nikki Haley passe devant une réplique de "Guernica" de Pablo Picasso. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Samedi 27 février 2021

Emotion à l'ONU après la reprise par Rockefeller d'une tapisserie Guernica

  • Après l'annonce jeudi du retrait de ce prêt, le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric avait rapidement twitté son amertume
  • « Quel dommage ! Cette tapisserie a été la toile de fond d'une partie de ma vie professionnelle », renchérissait aussi sur Twitter un diplomate britannique

NATIONS-UNIES, ETATS-UNIS : La reprise par la famille Rockefeller d'une vaste tapisserie représentant le Guernica de Picasso, à l'entrée du Conseil de sécurité de l'ONU depuis plus de trois décennies, a suscité l'émotion de nombreux diplomates et des plus hauts responsables de l'Organisation.

Après l'annonce jeudi par l'ONU du retrait de ce prêt, décidé par son propriétaire Nelson Rockefeller Junior, le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric avait rapidement twitté son amertume, à l'instar de nombreux diplomates affectés auprès des Nations unies.

« C'est vraiment triste. Ce mur sans la tapisserie est vide de sens. Cette tapisserie suspendue ailleurs perdra beaucoup de sa valeur », a estimé M. Dujarric.

« Quel dommage ! Cette tapisserie a été la toile de fond d'une partie de ma vie professionnelle », renchérissait aussi sur Twitter un diplomate britannique, Mungo Woodifield.

La présence de la tapisserie, devant laquelle passaient régulièrement des présidents, ministres et autres ambassadeurs allant au Conseil de sécurité, visait à les sensibiliser à la tragédie de la guerre.

Pour le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, l'annonce de la récupération de la tapisserie a été une surprise. « Ce n'était pas prévu », a souligné vendredi son porte-parole, en indiquant ne disposer d'aucune explication de la famille Rockefeller sur cette décision soudaine.

Avec des lettres, des appels téléphoniques, « le secrétaire général et d'autres ont énormément essayé de garder la tapisserie ici mais nous n'avons pas réussi » à faire changer d'idée le propriétaire, a ajouté dans une déclaration Stéphane Dujarric, lors de son point-presse quotidien.

« C'est comme une perte de regarder ce mur vide », a-t-il insisté. « Cette tapisserie n'était pas seulement le rappel émouvant des horreurs de la guerre, mais en raison de son positionnement, elle témoignait également de tant d'histoires qui se déroulaient depuis 1985 aux abords du Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.

Commandée en 1955 par Nelson Rockefeller, la tapisserie tirée de l’œuvre de Pablo Picasso et qui représente le bombardement de la ville de Guernica le 26 avril 1937 par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, a été tissée par l'atelier français Jacqueline de La Baume-Dürrbach.

Aucun commentaire, notamment pour savoir si une vente de la tapisserie est prévue, n'a pu être obtenue auprès du Bureau de la famille Rockefeller, du Centre d'archives Rockefeller, et de la Fondation Rockefeller.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.