Une artiste libanaise met aux enchères sa toile pour aider ses concitoyens à Beyrouth

L'artiste fera don de 100% des bénéfices aux personnes qui ont perdu leurs maisons et qui ont été touchées par la tragédie. (Source : @fdia_art)
L'artiste fera don de 100% des bénéfices aux personnes qui ont perdu leurs maisons et qui ont été touchées par la tragédie. (Source : @fdia_art)
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Publié le Mercredi 12 août 2020

Une artiste libanaise met aux enchères sa toile pour aider ses concitoyens à Beyrouth

  • Pour accompagner une vidéo du dessin en cours qu’elle a partagé sur Instagram, Dia a affirmé qu’au début, cette toile était un moyen pour elle d’exprimer ses sentiments
  • La famille de Dia a été affectée par l’explosion. Sa sœur, raconte-t-elle, travaille près de la région du port et a été blessée

DUBAÏ - L’artiste libanaise Fatima Dia met aux enchères sa toile intitulée Rising Angels, représentant l’explosion tragique de Beyrouth qui a eu lieu le 4 août, afin d’aider les personnes qui ont été affectées par cette déflagration qui a détruit la capitale à partir de la région du port, tuant plus de 170 personnes et blessant des milliers. 

L'artiste fera don de 100% des bénéfices aux personnes qui ont perdu leurs maisons et qui ont été touchées par la tragédie.

Pour accompagner une vidéo du dessin en cours qu’elle a partagé sur Instagram, Dia a affirmé qu’au début, cette toile était un moyen pour elle d’exprimer ses sentiments. « Mais puisque vous l’avez aimée et qu’elle est devenue virale, j’ai décidé de la mettre aux enchères et je ferai don de 100% du montant (quel que soit ce montant à la fin) à ceux qui ont perdu leurs maisons et qui ont été touchés par cette tragédie », a-t-elle déclaré à ses 13 800 abonnés. 

« Tout sera retransmis en direct sur ma page afin de garantir la transparence », a ajouté l’artiste.

Lors de son entretien avec Arab News, Dia a expliqué qu'en plus de dépeindre le drame, cette peinture acrylique montre également à quoi ressemblait la capitale - vivante et gaie.

« Quand l’explosion s’est produite, j’étais en état de choc comme tout le monde. Nous n’avons su à quel point cette catastrophe était grave que deux jours plus tard. Alors, j’ai ressenti le besoin d’exprimer mes sentiments parce que j’étais vraiment furieuse », dit-elle. 

« La première chose à laquelle j’ai pensé était ce à quoi ressemblait Beyrouth avant l’explosion. Si vous remarquez, tous les immeubles sont peints avec des couleurs gaies comme le jaune, le rouge et le bleu. Même les couleurs du ciel et de la mer montrent à quel point Beyrouth était belle et comment elle est devenue », a-t-elle ajouté.

La famille de Dia a été affectée par l’explosion. Sa sœur, raconte-t-elle, travaille près de la région du port et a été blessée. Mais heureusement, leur situation est bien meilleure que celle des milliers de personnes qui ont perdu leurs maisons.

« La chose la plus déchirante était bien sûr les personnes que nous avons perdues. J'ai donc essayé de représenter ceux qui sont morts par des anges, comme vous pouvez voir dans le tableau. Le blanc symbolise bien sûr la pureté », a-t-elle expliqué.

Dia a précisé qu’il lui a fallu trois jours pour achever sa pièce ; deux jours pour dessiner et un jour de plus pour éditer la vidéo qui montre le processus. En parlant de la vente aux enchères, elle a souligné qu’elle ne s’attendait pas à un tel succès.

« Lorsque j’ai commencé la toile, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle devienne virale. Si j’avais su, je l’aurais peinte en plus grand », dit-elle. « Je ne m'attendais même pas à ce que quelqu'un l'achète, car les artistes s'habituent à leurs créations et cessent de voir ce que les autres voient dans leur travail ».

L’artiste a également rendu hommage à sa sœur Roxana Dia — qui vit en France — précisant que la donation était son idée.

« Elle a insisté sur le fait que nous devions faire quelque chose de ce tableau. Elle m’a dit ‘le dessin devient viral, tu dois utiliser cela en ta faveur et faire quelque chose pour aider les gens », a-t-elle relaté.

Jusqu’à présent, le prix de vente du tableau a atteint 15 000 dollars.

La date limite de la vente aux enchères est le 30 août 2020 à minuit, heure saoudienne, mais Dia a déclaré que si elle réussissait à atteindre un montant suffisant, elle mettrait une limite supérieure sur le prix, « ce qui veut dire que la vente aux enchères peut prendre fin avant le 30 août ».

Des artistes du monde entier, dont le chanteur libano-canadien Massari et la musicienne basée aux Émirats arabes unis Angi Shaya, ont soutenu l’œuvre de Dia et sa modeste initiative.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.