Major, premier renvoyé de la présidence Biden

Arrivés à la Maison Blanche quelques jours après Joe et Jill, Major, 3 ans, et Champ, de dix ans son ainé, sont rapidement devenus célèbres (Photo, AFP).
Arrivés à la Maison Blanche quelques jours après Joe et Jill, Major, 3 ans, et Champ, de dix ans son ainé, sont rapidement devenus célèbres (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 10 mars 2021

Major, premier renvoyé de la présidence Biden

  • Major a vivement réagi face à quelqu'un «qu'il ne connaissait pas», provoquant une «légère blessure»
  • Jen Psaki a souligné que Champ et Major «continuaient à s'acclimater» à leur nouvel environnement et a insisté sur un point: ils font partie intégrante «de la famille Biden»

WASHINGTON: Ni limogeages fracassants, ni scandales. A l'approche du cap des 50 jours, un constat s'impose: Joe Biden offre le spectacle d'une présidence apaisée. Un membre de la nouvelle équipe fait cependant parler de lui, Major, jeune et fougueux berger allemand.

Lundi, il a vivement réagi face à quelqu'un «qu'il ne connaissait pas», provoquant, selon la communication soigneusement calibrée de la Maison Blanche, une «légère blessure». Dans la foulée, il a été renvoyé, avec son compagnon Champ, à Wilmington, le fief du président dans le Delaware.

L'exil ne devrait cependant être que temporaire et les deux chiens devraient rapidement retrouver les vastes pelouses de leur prestigieuse adresse, avec le Washington Monument en toile de fond.

Interrogée mardi, Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, a souligné que Champ et Major «continuaient à s'acclimater» à leur nouvel environnement et a insisté sur un point: ils font partie intégrante «de la famille Biden».

«Ils seront bientôt de retour», a-t-elle assuré.

Arrivés à la Maison Blanche quelques jours après Joe et Jill, Major, 3 ans, et Champ, de dix ans son ainé, sont rapidement devenus célèbres, d'autant que Donald Trump ne cachait pas son peu d'intérêt pour les chiens.

Major avait déjà fait parler de lui fin novembre lorsque Joe Biden, déjà élu mais pas encore président, s'était fracturé le pied en jouant avec lui.

Premier chien issu d'un refuge à s'installer au 1600 Pennsylvania Avenue, il avait été adopté par les Biden fin 2018.

«Nous avons demandé au vétérinaire: que pouvons-nous faire pour que Champ garde la forme? Il nous a dit: prenez un jeune chien», racontait il y a quelques semaines Joe Biden.

Mais dans un entretien à NBC, la Première dame Jill Biden a expliqué que l'adaptation à la vie présidentielle -- et à une certaine forme de célébrité -- n'était pas simple.

«Nous avons un vieux chien et un très jeune chien», a-t-elle souligné.

«Ils doivent prendre l'ascenseur, auquel ils ne sont pas habitués. Ils doivent sortir sur la pelouse sud avec beaucoup de gens qui les regardent...»

Accès au Bureau ovale

«Je suis peut-être un peu partial mais je pense que Champ et Major feraient de super First Dogs!»: pendant la campagne, Joe Biden a régulièrement mis en scène ses deux bergers allemands.

Et depuis son arrivée au pouvoir, il a continué dans la même veine, publiant en particulier des photos où on les voit dans le Bureau ovale lors d'une réunion avec ses conseillers.

Il a aussi posé avec ses deux chiens devant le célèbre Resolute desk, légende à l'appui: «Peu de gens ont accès au Bureau ovale. Je suis heureux d'annoncer que ces deux-là sont sur la liste.»

Le 46e président de l'histoire s'inscrit dans une longue tradition: depuis plus d'un siècle, tous les locataires de la Maison Blanche ont, à un moment ou à un autre, eu un chien.

A une exception près: Donald Trump.

Face aux interrogations répétées sur ce thème, il avait fini par aborder lui-même le sujet lors d'un meeting de campagne à El Paso, au Texas, début 2019. Explication avancée par le tempétueux milliardaire? Une charge de travail trop importante qui ne lui permettait pas d'envisager une telle hypothèse. 

«Honnêtement, cela ne me dérangerait pas d'en avoir un mais je n'ai pas le temps.»


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."


Trump reproche à Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions concernant le conflit Iran-Israël

Le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le premier ministre britannique Keir Starmer participent à une photo de groupe devant les Rocheuses canadiennes au Kananaskis Country Golf Course lors du sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta.(Getty Images via AFP)
Le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le premier ministre britannique Keir Starmer participent à une photo de groupe devant les Rocheuses canadiennes au Kananaskis Country Golf Course lors du sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta.(Getty Images via AFP)
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  • Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n'avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » entre Israël et l'Iran.
  • Il a reproché au président français Emmanuel Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions.

CALGARY, CANADA : Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n'avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » entre Israël et l'Iran, et a reproché au président français Emmanuel Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions.

« Le président Emmanuel Macron, de France, a dit par erreur, dans le but de faire de la publicité, que j'avais quitté le sommet du G7 au Canada pour retourner à Washington afin de travailler à un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Faux ! Il n'a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est beaucoup plus gros que ça », a-t-il tempêté sur son réseau Truth Social.

« Emmanuel ne comprend jamais rien, que ce soit volontairement ou non », a asséné le président américain, peu après avoir quitté le rassemblement des chefs d'État et de gouvernement du G7 dans les Rocheuses canadiennes, un jour plus tôt que prévu.

Le président français avait affirmé plus tôt, lors d'un point presse en marge du sommet, qu'« une offre avait été faite » de la part des Américains pour « une rencontre et des échanges » avec les Iraniens, ajoutant : « Si les États-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c'est une très bonne chose. » 

Ces dernières heures, Donald Trump a envoyé des signaux confus sur le conflit en cours entre Israël et l'Iran, alors que les spéculations vont bon train sur un éventuel engagement militaire direct des États-Unis.

Tout en exhortant l'Iran à conclure un « accord » sur son programme nucléaire « avant qu'il ne soit trop tard », il a aussi appelé à « évacuer » Téhéran dans un message particulièrement alarmiste sur Truth Social.

Le gouvernement américain a toutefois assuré que la posture des forces américaines dans la région restait « défensive ».

Selon le site Axios, l'exécutif américain n'a pas abandonné la voie diplomatique et discute d'une possible rencontre entre l'émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.