Des migrants exigent une enquête internationale sur l'incendie meurtrier dans un centre de détention géré par les Houthis au Yémen

Des membres représentant les communautés africaines au Yémen se sont réuni devant les bureaux de l'Organisation internationale pour les migrations dans la capitale Sanaa pour s'exprimer, à la suite de l'incendie du week-end dernier dans un camp de détention, le 13 mars 2021 (Photo, AFP).
Des membres représentant les communautés africaines au Yémen se sont réuni devant les bureaux de l'Organisation internationale pour les migrations dans la capitale Sanaa pour s'exprimer, à la suite de l'incendie du week-end dernier dans un camp de détention, le 13 mars 2021 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 14 mars 2021

Des migrants exigent une enquête internationale sur l'incendie meurtrier dans un centre de détention géré par les Houthis au Yémen

  • Environ 900 migrants ont été détenus dans l'établissement lorsque l'incendie a eu lieu dimanche
  • Les Houthis ont empêché le personnel de l'Agence des Nations Unies pour les migrations d'accéder aux migrants blessés dans les hôpitaux

LE CAIRE: Un leader de la communauté des migrants de la capitale yéménite a appelé samedi à l’ouverture d’une enquête internationale sur un incendie qui a ravagé un centre de détention la semaine dernière, tuant au moins 44 personnes, pour la plupart des migrants éthiopiens.

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(Photo, AFP).

Lors d'une conférence de presse à Sanaa, Othman Gilto, qui dirige la communauté éthiopienne, a accusé les Houthis qui contrôlent la capitale, ainsi que les Nations Unies, qui ont des agences d'aide présentes au Yémen, de « négligence ». L'incendie a également blessé plus de 200 personnes, a-t-il affirmé.

Environ 900 migrants, pour la plupart des Ethiopiens, ont été détenus dans l'établissement –  dont 350 à l'intérieur d'un entrepôt –  lorsque l'incendie a eu lieu dimanche, selon l'Organisation internationale pour les migrations. Cela fait trois fois la capacité du centre a-t-il ajouté.

Au moins 43 morts ont été enterrés vendredi dans un cimetière de Sanaa, et ce, sous des mesures de sécurité particulièrement renforcées.

Des femmes de la communauté migrante ont été vues hurler et pleurer au moment où des ambulances, transportant les corps, arrivaient d'un service funèbre dans une grande mosquée.

Abdallah Al-Leithi, chef de la communauté soudanaise à Sanaa, a révélé que de nombreux morts n'avaient pas de pièce d'identité et ne pouvaient pas être identifiés, ajoutant que la plupart «n'avaient pas donné leurs vrais noms» sur les documents lors de leur incarcération.

Toutefois, Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part des Houthis.

L’Agence des Nations Unies pour les migrations a demandé à ce que les responsables de la tragédie soient tenus pour responsables, a signalé Olivia Headon, la porte-parole de l’agence au Yémen.

«Nous sommes aux côtés des victimes de l'incendie. Les migrants ont un besoin urgent de plus de protection et de soutien au Yémen, sinon nous continuerons de les voir souffrir et perdre la vie en vain. Un pas dans cette direction consiste à faire en sorte que les victimes de l'incendie ainsi que leurs familles voient les responsables de cet horrible tragédie subir le châtiment qu'ils méritent», a-ajouté Headon.

Des survivants et des militants locaux des droits humains affirment que l'incendie meurtrier a éclaté lorsque les gardes ont tiré des gaz lacrymogènes sur l'entrepôt bondé pour mettre fin à une manifestation contre les abus et les mauvais traitements présumés dans le centre.

La milice houthie soutenue par l'Iran n'a pas indiqué la cause de l'incendie, n'a pas mentionné de protestation ni même fait le bilan final des victimes. Le Houthis ont déclaré qu'une enquête avait été ouverte mais aucune conclusion n'avait été annoncée jusqu’à présent.

Les Houthis ont également empêché l'Agence des Nations Unies pour les migrations d'accéder aux migrants blessés dans les hôpitaux, a souligné l'Agence.

Quelque 138 000 migrants se sont embarqués dans des trajets ardus de la corne de l'Afrique au Yémen en 2019, mais ce chiffre est tombé à 37 000 l'année dernière à cause de la pandémie du coronavirus. Selon L'Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 2 500 migrants sont arrivés au Yémen depuis Djibouti en janvier

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com