Dans le port de Marseille, les "Elégantes" retrouvent de l'allure

Une photo prise à Marseille le 16 mars 2021 montre "Les élégantes", anciennes grues portuaires restaurées et qui restent le symbole du plus grand port de France. NICOLAS TUCAT / AFP
Une photo prise à Marseille le 16 mars 2021 montre "Les élégantes", anciennes grues portuaires restaurées et qui restent le symbole du plus grand port de France. NICOLAS TUCAT / AFP
Short Url
Publié le Mardi 16 mars 2021

Dans le port de Marseille, les "Elégantes" retrouvent de l'allure

  • Cinq grues témoins du passé industriel et maritime de Marseille viennent d'être rénovées et peuvent désormais porter fièrement leur surnom d'"Elégantes"
  • Mises en service en 1961 afin d'accompagner le développement de l'activité du premier port de France, les grues inutilisées depuis des années et dont les structures en acier avaient été endommagées par les embruns ont subi un "lifting" pendant trois ans

MARSEILLE : Hautes de 40 mètres, elles se dressent sur les digues du port de Marseille, face à la Méditerranée: cinq grues témoins du passé industriel et maritime de la ville viennent d'être rénovées et peuvent désormais porter fièrement leur surnom d'"Elégantes".

Mises en service en 1961 afin d'accompagner le développement de l'activité du premier port de France, les grues inutilisées depuis des années et dont les structures en acier avaient été endommagées par les embruns ont subi un "lifting" pendant trois ans.

Ces impressionnantes structures d'acier aux airs de girafes avec leurs flèches montant dans le ciel azur tels de longs cous, ont été recouvertes d'une peinture grise tandis que les cabines de commandement ont été rehaussées de bleu. 

Un investissement de plus d'un million d'euros, financé par la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (400.000 euros) et le Grand Port Maritime de Marseille (600.000 euros), ont été nécessaires pour rénover ces outils industriels iconiques qui marquent les automobilistes dès leur entrée dans la ville via l'autoroute A55.

Symboles du patrimoine industriel de Marseille, les cinq grues de 72 à 110 tonnes chacune avaient déjà réchappé au ferraillage en 2001. Ces engins de levage étaient capables de soulever une charge de six tonnes jusqu'à une portée de 22 mètres et avaient été conçus sur mesure pour le port phocéen.

Premier port français, en tonnage de marchandises (80 millions de tonnes), Marseille-Fos accueille habituellement près de 10.000 navires par an sur une surface s'étendant sur plus de 10.000 hectares. 

En 2020, le chiffre d'affaires du port méditerranéen a baissé pour la première fois depuis 2013 (-14% à 145 millions d'euros) en raison notamment de l'épidémie de Covid-19.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.